Gureiri
Informations | |
Nom | Gureiri |
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Sexe | |
Naissance | 445 |
Famille | |
Père | Oskari |
Mère | Drelba |
Enfants | Idunn |
Rishka † | |
Eskil | |
Snorre | |
Fonction & Croyance | |
Rang | Sigurite |
Fonction | Chef de guerre |
Religion | Culte des Sept |
Origines | |
Ville de Résidence | Baenum Sigur |
Ville d'origine | Baenum Sigur |
Région d'origine | Zaraga |
Nation d'origine | Tribus Vaahvas |
Gureiri den Rokeia sta Mosr ou “Gureiri le manchot de la tribu des Mosr” en capitalin est l’un des chefs de guerre de Baenum Sigur, le chef de la tribu Mosr et un esclavagiste. Il figure parmi les sigurites les plus respectés du fait de sa longévité en tant que raideur, de sa cruauté envers les zaragans et les zarègues, mais aussi de sa prudence avant le Volte-face de la Confédération zarègue pendant la Guerre des Marches.
Sommaire
Biographie
Gureiri naît autour de 445 dans le vaste manoir de la tribu des Mosr, sans grand pouvoir parmi les sigurites de Baenum Sigur. Il profite d’une éducation plus que correcte au regard de ce qui se fait dans le reste de la Zaraga et notamment nourrie des quelques savoirs impériaux conservés dans les archives de l’ancienne Septentrion. Gureiri est formé en Histoire et en Géographie du Royaume Central et de la Nation Adaarionne par un précepteur capitalin de Maailmanovi servant comme esclave dans sa famille. Adolescent, il assiste à l’ascension de son père en tant que second d’un des chefs de guerre de la ville. Comme le veut la tradition, il peut se consacrer à l’apprentissage de la pratique des raids vaahvas, dirigés contre les tribus zaraganes qui bordent Baenum Sigur, où des chefs zaragans se révoltent parfois contre les exigences des sigurites qui s’empressent alors de les punir sévèrement.
Jeune adulte, Gureiri se marie pour nouer une alliance avec une autre tribu sigurite conformément à la volonté des siens. En 464, il réalise un personnage au temple de Krelm à l’occasion de son mariage et, fait notable et dont on se souvient encore parfois dans l’antique cité vahnamaate, les sigurites achètent une centaine de chevaux sur lesquels ils paradent. Ils donnent de grandes festivités mais à l’occasion d’une cérémonie rituelle, un membre du Temple des Sept à la fonction d’oracle prophétise aux mariés un destin funeste en pratiquant la Roeda. Il affirme que le couple ne rentrera jamais à Baenum Sigur et que toute la descendance de leur clan est sous le coup d’une terrible malédiction. L’affront passe difficilement et la querelle qui s'ensuit donne finalement lieu à un duel d’honneur. Ce duel est gagné par une cousine de Gureiri (désignée comme championne) ce qui permet aux sigurites de rentrer à Baenum Sigur sains et saufs et même d’être dédommagés.
En 470, Gureiri est lui-même devenu un bretteur convenable mais surtout, il redouble d’efforts pour s’élever au sein de la politique sigurite. Pour cela, il mobilise ses propres fonds pour financer des raids vers les villages adaarions isolés du nord de l’Alkupera. Si certains de ces raids sont de criants échecs, Gureiri fait preuve d’assez de persévérance et de combativité pour gagner en prestige et en renommée, en partie en organisant des punitions cruelles, choquantes et pour le moins originales qu’il inflige à ses prisonniers. L’essentiel des biens qu’il acquiert sont répartis entre ses mercenaires et envoyés vers Baenum Sigur. Les prisonniers qu’il fait sont souvent faits esclaves, distribués généreusement aux différents sigurites et pour les différencier Gureiri prend l’habitude de leur graver des runes vaahvas sur le front, une pratique qui s’ancre durablement à Baenum Sigur et lui échappe totalement. Au cours des décennies suivantes, Gureiri gagne ainsi en prestige et en influence. Il devient célèbre à travers toute la Zaraga en incendiant des villages du Bakkeflod ou de la Confédération zarègue. Il a plusieurs enfants et sa tribu gagne en importance au point qu’il ne soit bientôt considéré comme l’un des chefs de guerre de la ville.
En 499, Gureiri mène un raid sur la Kivie et établit un campement dans les environs de Laaktausta. Ce raid se solde par une violente défaite des vaahvas où la plupart des combattants (parfois de proches parents) qui l’accompagnaient sont tués. Dans sa retraite forcée avec quelques-uns de ses fidèles, Gureiri est capturé, vraisemblablement par les troupes de la Légion Royale menées par Adelain Syr venues intercepter les raideurs dans le sud de la Zaraga. Il parvient à dissimuler son identité alors qu’il est connu par la plupart des vaahvas prisonniers ainsi que dans une moindre mesure par les légionnaires. Gureiri disparaît au sud de la Forteresse de Julyan puis est porté pour mort à Baenum Sigur quoique des témoins apparaissent régulièrement pour affirmer qu’il est en vie. En 503, après avoir été esclave dans les Marches puis dans l’Aon à Fort-Bais, Gureiri parvient à regagner la Zaraga en échappant à la Flotte Royale grâce à des contrebandiers trombiers en route vers les ports de la Confédération zarègue. Lorsqu’il atteint enfin Baenum Sigur, Gureiri est en piteux état et il a été privé de sa main droite. Il ne révèle officiellement rien de comment il l’a perdue et de nombreuses rumeurs commencent à courir dans la ville des sigurites. Globalement, Gureiri est acclamé et peut retrouver sa place sans heurts majeurs grâce au respect qu’il inspire et en dépit de la colère de certains de ses rivaux qui croyaient s’être débarrassés de lui.
En 512 au commencement de la Guerre des Marches, Gureiri qui est trop affaibli pour prétendre participer aux raids vaahvas participe à la rencontre des Tilsamman sur les bords du fleuve Zaraga. Il soutient l’entreprise d’Hilone den Sbola et encourage la conquête de la Kivie. Au cours du long siège de la Forteresse de Julyan, Gureiri et d’autres clans sigurites mènent une large campagne pour imposer aux tribus sédentaires des tributs destinés à contribuer aux combats tandis que les tribus nomades sont contraintes d’accompagner les guerriers vers le sud. Plusieurs mois avant la trahison des zarègues qu’il devine donc avant l’heure, Gureiri exprime publiquement à Baenum Sigur son mépris pour la Confédération, sa défiance à l’égard de leurs promesses. Il tente de prévenir les vaahvas ce qui n’empêche pas l’une de ses filles, Rishka, de demeurer bloquée dans les Marches où elle finit tuée lors de la destruction du bref Litho Siguri par la Légion Royale peu après la guerre. Au sortir de cet épisode, après que les sigurites aient dû battre en retraite, Gureiri gagne encore en influence pour ses positions clairvoyantes et ses sacrifices personnels.
Rôle actuel
Gureiri est l’un des sigurites qui dirigent la ville de Baenum Sigur. Son clan et sa tribu sont craints et respectés dans la Zaraga. C’est toutefois un vieil homme qui se repose pour beaucoup sur ses proches, ses fidèles et les membres de sa tribu.
Relations
Gureiri possède de nombreux contacts à travers la Zaraga et le Vahnamaa. En tant que chef de guerre sigurite, il est incontournable à Baenum Sigur. C’est un proche d’Hilone den Sbola ; leur relation est nuancée et si la jeune héroïne de la Guerre des Marches se place parfois en rivale de Gureiri, il est de notoriété publique qu’il la protège. La faction sigurite de l’Ulfurfang s’oppose généralement à lui.
Gureiri s’est toujours montré hostile envers le mercenaire Ovelin Scipio. Il est également un des ennemis jurés de Dolathe des Zoleskei, considéré comme l’incarnation de la trahison de la Confédération zarègue.
Réputation
Gureiri jouit d’une grande réputation dans la Zaraga. Il est très respecté par les autres sigurites, très craint parmi les zarègues et les zaragans. Ces derniers lui vouent parfois une véritable forme d’adoration (ce n’est pas le cas des zarègues) en dépit de la peur qu’il leur inspire personnellement. Il est reconnu comme un brave guerrier (pour ses exploits passés avant la perte de sa main) et comme un chef de guerre impliqué, sans pitié, doté d’une grande intelligence voire d’une grande sagesse, un phénomène renforcé par son grand âge. Ailleurs dans les Maahvitts, Gureiri est relativement méconnu sauf des tribus équestres vahnamaates et des habitants de Krelm.
Dans la Kivie adaarionne et les Marches du Royaume Central, Gureiri était connu comme un raideur redoutable à éviter à tout prix. Depuis 499, il n’a plus beaucoup fait parler de lui au profit de son clan ou de sa tribu puisqu’il demeure la plupart du temps à Baenum Sigur. Quand bien même, sa réputation le précède toujours et il est resté plus célèbre que les siens.
Rumeurs
Rumeurs sur sa main
Les rumeurs vont bon train concernant la main manquante de Gureiri à Baenum Sigur, elles peuvent être aussi méchantes et dégradantes qu’honorifiques :
- Gureiri aurait perdu sa main alors qu’il était prisonnier de l’actuel légat de la Forteresse de Julyan, Adelain Syr.
- Gureiri aurait troqué sa main contre sa vie en réclamant la pitié auprès de ses ravisseurs légionnaires, ce qui constituerait en soi un profond déshonneur.
- Gureiri aurait été contraint de manger sa main par des partisans du mouvement kantaisaiste.
- Gureiri aurait été reconnu par des zarègues endeuillés lorsqu’il était fugitif, lesquels auraient accompli leur vengeance personnelle sur lui.
- Gureiri aurait été amputé par un médicastre “mal-armé” des Marches incapable d’endiguer la nécrose de sa main après de graves engelures.
- Gureiri aurait lui-même tranché sa main droite pour se prémunir contre le déshonneur de revenir rescapé d’un raid vaahva échoué et d’être considéré comme un fuyard.
- Gureiri aurait lui-même tranché sa main droite pour s’évader de Fort-Bais où il était réduit à l’état d’esclave et enchaîné à un mur par cette même main.
Autres rumeurs
Les autres rumeurs à propos de Gureiri concernent généralement sa relation avec Hilone den Sbola. On spécule pour affirmer que le vieil homme est amoureux de la jeune sigurite et qu’elle aurait une grande influence sur lui. Gureiri serait ainsi profondément jaloux du mercenaire Ovelin Scipio. Certains remarquent plutôt que Gureiri a un comportement paternel envers Hilone et qu’elle lui rappelle peut-être sa propre fille disparue, Rishka.
Apparence
Gureiri est un vieil homme de stature moyenne, au visage anguleux et très ridé. Ses cheveux autrefois auburn sont désormais d’un blanc éclatant et franchement épars. Sa barbe est nouée en une natte à l’aspect encore solide. Son bras droit est sectionné un peu avant le poignet, mais son moignon n’est jamais laissé apparent : en guise de prothèse, Gureiri dispose d’un large poing fermé façonné dans le bronze et le cuivre par les forgerons de Baenum Sigur et orné par les meilleurs artisans au service des sigurites. Cette œuvre d’art vaahva est très lourde et n’a qu’une fonction symbolique. Il apparaît encore vêtu de sa tenue de raideur, qui comprend un plastron lamellaire aux peintures runiques sans cesse renouvelées par des artistes de la ville à sa solde.