Archipel des Épervies

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L’Archipel des Epervies est la région où se trouve Esperia et où se déroule le jeu sur le serveur lors des expéditions. Vous ne devez donc pas le mentionner dans votre candidature. D’un point de vue HRP, l’Archipel est créé et animé par l’équipe des Maîtres du Jeu et le Groupe Archipel.

Enfin, votre personnage n’est pas sensé connaître ces informations avant d’arriver à Esperia. Il pourra en prendre connaissance à la Poste gérée par l’estafette Sélène Onsillac.



Nom

Le nom de l’Archipel des Epervies vient des éperviers, une espèce de rapaces observable sur la plupart des îles qui le constituent. L’Archipel est parfois surnommé le “Nouveau Monde” par opposition à l’Ancien Monde.

Histoire

L’Archipel des Epervies n’a été découvert qu’assez récemment autour de la moitié du cinquième siècle. Les explorateurs ambitieux s’y dirigeant se faisaient de plus en plus nombreux jusqu’à ce que les premières entreprises sérieuses ne voient le jour dans les années 490. Il est probable que des colonies antérieures l’aient atteint voire y aient existé un temps mais sans parvenir à fonder de société durable ou à établir un contact avec le continent. Parmi les expéditions célèbres parties vers l’ouest au cours du cinquième siècle, on peut par exemple mentionner au moins deux monastères kiertavas et l’expédition du Cap-Soleil.

En 490, des nobles urbains de La Capitale furent les premiers à former une colonie durable sur l’Archipel, ils lui donnèrent leur nom : Rivelle.

En 493, la construction de la ferrerie du Gazded Kasemir qui prit par la suite le nom de Solres débuta.

En 497, un marin escabote du nom de Olaf le Malin du Clan Hundur établit un comptoir destiné à la pêche sur l’île qu’on appela Sauviake.

En 499, Alibert Bancédine, un vieux noble de Buron entreprit de coloniser l’île qui devint Alcédine.

En 501, à l’initiative d’une famille oligarchique de la République marchande de Caroggia, un modeste comptoir commercial fut installé sur l’île de Polperro.

En 508, une fille de patriciens du nom d’Isabelle Vannier démarra un projet fou d’exploitation minière sur l’île volcanique qui fut nommée Agathe.

Esperia fut quant à elle colonisée tardivement en 511 depuis La Capitale par quatre chefs expéditionnaires aux origines variées. La découverte d’un gisement d’or sur Esperia participa fortement à l’essor de l’esclavagisme à travers tout l’Archipel.

La Confédération des Epervies fut créée en 517 à l’initiative d’Alcédine pour renforcer les liens commerciaux de ces modestes bourgs en développement. Peu après, l’Archipel fut bouleversé par une intense éruption volcanique : survenue en 518 sur l’île de l’Ancienne Esperia, elle causa la destruction de la ville, la fin de l’exploitation de la mine d’or et l’exil des Esperiens vers la Nouvelle Esperia. Ailleurs dans l’Archipel, les dégats furent moins importants, provoqués surtout par de puissants séismes.

En l’an 520, l’Archipel des Epervies était tout entier en proie à la recrudescence de la piraterie sjorovare et capitaline, ce qui contraint la Confédération à réagir militairement pour la première fois. A l’issue d’un conflit sanglant, l’île de Sauviake à l’extrémité nord de l’Archipel fut admise au sein de la Confédération et préservée de ses assaillants.

En novembre 523, la Confédération s’unit une nouvelle fois pour lutter contre une flottille d’écumeurs ocolidiens dirigée par Spino dit “des Cents Navires” et remporta la victoire à la Bataille de Polperro, libérant par la même l’île du même nom.

Situation actuelle

Aujourd’hui, les quelques colonies qui s’y sont établies y perdurent tant bien que mal, indépendantes des grandes nations, elles entretiennent de maigres liens avec l’Ancien Monde où elles demeurent largement méconnues ou ignorées.

Pour en apprendre davantage sur la situation actuelle de l’Archipel en RP, n’hésitez pas à consulter les Gazettes de Sélène Onsillac, l’estafette local de la Confédération, disponibles à la Poste d’Esperia.

Politique

Alcédine est le centre politique de la Confédération des Epervies, l’entité politique dominante de l’Archipel.

Du fait des origines très disparates de leurs fondateurs, les différentes îles peuplées de l’Archipel des Epervies reposent chacune sur un mode de fonctionnement qui leur est propre. Toutefois, une majorité de ces îles sont réunies depuis 517 au sein de la Confédération des Epervies, dont le centre politique se trouve à Alcédine.

Si la Confédération des Epervies ne peut prétendre rivaliser avec les nations de l’Ancien Monde, elle est le seul état à occuper (partiellement) et à revendiquer ce territoire. Toutefois, elle est souvent divisée entre îles rivales et souvent traversée par des crises politiques majeures. Elle est aussi parfois contestée et confrontée à des entités hostiles (principalement la menace pirate des flotilles sjorovares ou d’écumeurs) capables de la mettre en déroute ou de la pousser dans ses retranchements.

Géographie et climat

Ce format de carte est prévu pour faciliter l’organisation des expéditions et vous permettre de compléter peu à peu la carte à travers vos explorations.

L’Archipel des Epervies est le seul territoire à se trouver à l’ouest de l’océan du Ponant. Il se situe à l’ouest de La Sublime et du Royaume Central par delà la mer cyvalite, au sud-ouest de l’Archipel des Trombes et de la mer Gnaego de l’Archipel d’Eyjarfolk et des mers Sinine et Huiskutta des Maahvitts, au nord-ouest de Iona, Lampekastro de l’Archipel Ocolidien et du détroit de Medeva.

L’Archipel des Epervies est un archipel volcanique au climat tempéré. Étiré en longueur et en arc-de-cercle comme une constellation du nord vers le sud, il s’étend jusque dans les eaux chaudes des mers du sud dans les environs de Polperro et jusque dans les eaux froides du nord aux alentours de Sauviake.

Modes de déplacement et relations inter-îles

Le seul moyen de déplacement entre les îles est le cabotage à bord d’embarcations de plus ou moins grande envergure. La plupart des îles habitées comportent quelques navires dignes de ce nom (les seuls fabriqués localement viennent des chantiers de Solres) et l’Archipel est aussi sillonné par bon nombre de pêcheurs modestes (comme dans les alentours de Polperro).

Certains individus mettent parfois à profit leur navire pour les voyageurs et les aventuriers, ils le font généralement savoir grâce aux estafettes, lesquelles constituent un service de poste efficace pour la Confédération des Epervies grâce à leurs pigeons voyageurs.

Principales îles habitées

La plupart des îles de l’Archipel des Epervies sont encore livrées à la nature sauvage et ne sont pas habitées. Toutefois, il existe plusieurs centres urbains à travers l’Archipel, tous liés à la Confédération :

Alcédine

Alcédine est une île importante puisqu’il s’agit du centre politique de la Confédération des Epervies. C’est une ville paisible et prospère, militairement peu développée mais réputée sûre. Aisément accessible, on y trouve surtout des capitalins, des caroggians et des adaarions mais aussi des voyageurs venus de tout l’Ancien Monde et bien sûr du reste de l’Archipel des Epervies. Un ermitage y a été érigé à l’écart de la ville et une missio phalangiste y est présente depuis de nombreuses années. L’économie de l’île repose principalement sur une bonne agriculture. Alcédine est liée à Esperia depuis longtemps et se présente comme son indéfectible alliée : son dirigeant, le Sénateur Oiva Erkki a même été régent d’Esperia lors de l’établissement de la nouvelle ville en 518.

Rivelle

Rivelle surnommée “la cité blanche” est la ville la plus ancienne de l’Archipel. De fait, elle a autant de légitimité qu’Alcédine pour être le centre politique de la Confédération des Epervies. Ses dirigeants, les Rivelle, sont issus de la noblesse urbaine de la Capitale et se sont régulièrement positionnés comme des rivaux des représentants d’Alcédine. La vaste majorité de la population rivelloise est capitalarde, mais on trouve aussi des aonites, des albunois, des galdyris, des caroggians, des huras, des eyjarskas, et même quelques nordaches. Par conséquent, l’île est très majoritairement monachiste et un monastère kiertava y est présent. L’économie de l’île repose principalement sur l’artisanat de luxe. Rivelle a souvent adopté des positions ambiguës à l’égard de la Confédération.

Solres

Solres est la seconde ville la plus ancienne de l’Archipel, chef-lieu de l’esclavage dans le Nouveau Monde. Elle est divisée entre une population miséreuse composée d’anciens esclaves contrôlée par Rayla la Sirène Borgne et une élite restreinte, d’origine hura steiertalière, enfermée dans la ferrerie-forteresse dirigée d’une main de fer par le Gazded Kasemir Hodvev, lequel entretient des relations avec les esclavagistes de Fort Lointain. La population y est extrêmement cosmopolite, Rayla comme ses proches sont majoritairement d’origine ocolidienne et sa basse ville est d’ailleurs gangrénée par une criminalité rampante. L’île dispose également d’un grand chantier naval qui est le principal fournisseur en navires de l’Archipel.

Esperia

Esperia fut de toujours une ville à la croissance fulgurante. Fondée en 511, elle rattrapa rapidement le niveau de richesse de Rivelle et de Solres grâce à l’exploitation d’une mine d’or et en devenant le premier lieu d’accueil des esclaves dans l’Archipel, ces derniers finissant naturellement par s’agréger à sa population. Cependant, ce développement rapide a apporté son lot d’instabilités et la ville fut ébranlée par son lot de coups d'État et de guerres civiles. En 518, une éruption volcanique détruisit une grande partie de la cité et les esperiens se réfugièrent sur une autre île inhabitée proche d’Alcédine. Ils nommèrent cette nouvelle colonie du même nom que l’ancienne en hommage à leur cité perdue. Ils ont depuis fait de l’artisanat le fondement de leur économie et ont acquis leur place au sein de la Confédération en 520.

Polperro

Polperro est une île plutôt pauvre et sans prétention qui vit de la pêche et d’une grande exploitation forestière, répondant notamment à la forte demande en bois du chantier naval de Solres. Originellement peuplée par des colons caroggians envoyés par un investisseur oligarque, l’île fut abandonnée par ses fondateurs originels du fait de sa position au plus proche de l’Archipel Ocolidien qui demeure une menace permanente. Aujourd’hui, on y trouve surtout des populations issues du sud du continent, même des manarades. L’île est dirigée conjointement par trois grandes familles : les Bonimentiers, la Charte Polperroise et les Cesbron de Sorab. Polperro entretient d’excellentes relations avec la Confédération depuis qu’elle a été libérée des écumeurs lors de la Bataille de Polperro en 523.

Sauviake

Sauviake est un port escabote situé dans les eaux du nord de l’Archipel établi en 493. Resté longtemps isolé du reste des îles et bénéficiant de liens directs avec Uuroggia dans les Maahvitts ou avec le Royaume d’Eyjarfolk, c’est le seul lieu de l’Archipel majoritairement habité par des vaahvas aux origines variées, des eyjarskas et d’autres réfugiés du nord du continent dans un équilibre fragile. On y trouve principalement des marins, trappeurs, des artisans et des négociants. Sauviake est dirigée par le Capitaine Olaf le Malin et son clan depuis sa fondation. L’île n’a rejoint la Confédération qu’en 520 à l’issue d’un conflit qui l’opposait à un équipage sjorovare au cours duquel des îles du sud (dont Esperia) lui apportèrent une aide cruciale.

Agathe

Agathe est une île volcanique très instable et une petite ville fondée spécifiquement dans le but d’exploiter les richesses uniques et exotiques de l’Archipel (parmi lesquels des minerais ou des plantes très rares endémiques de l’île). Une fille de patriciens de La Capitale du nom d’Isabelle Vannier y établit cette cité à l’aspect si singulier, ancrée dans les fonds marins et toute tournée vers le commerce et la science. Agathe est plutôt jeune mais elle a grandi très vite en richesse, comme un écho de l’Ancienne Esperia. Sa population est cosmopolite est composée d’une grande proportion d’esclaves employés quotidiennement à des travaux harassants et extrêmement dangereux. L’île est isolée politiquement ou parfois associée à Rivelle.

Autres entités

Cette liste n’est pas exhaustive.

  • Ermitage de Monterallier : situé sur un petit pic rocheux sur l’île d’Alcédine (à l’opposé de la ville du même nom), ce minuscule ermitage réunit un faible nombre de moines dédiés tout entiers à la réflexion théologique. Occasionnellement et selon les besoins, ces moines participent humblement à organiser la vie religieuse d’Alcédine voire d’îles plus éloignées. La rumeur veut qu’ils accueillent les visiteurs peu importe d'où ils viennent.
  • L’Ancienne Esperia : l’ancienne ville d’Esperia, fondée sur une mine d’or, désertée lors de l’éruption du volcan qui se trouvait sur son île en 518. Son emplacement exact fait l’objet de rumeurs plus ou moins sérieuses et on raconte que des bandes criminelles et des équipages d’origine variées auraient tenté de s’accaparer les trésors enfouis sous les ruines de l’Ancienne.
  • Fort-Lointain : ce petit fort perdu dans l’océan du Ponant est parfois considéré comme faisant partie des Epervies (que ce soit politiquement ou géographiquement), il en constituerait alors la limite orientale. D’aucun sait pourtant que Fort Lointain est revendiqué par le puissant Royaume Central. Enfin, du point de vue des esclavagistes rangés derrière leur chef de file Gwylonna, Fort-Lointain n’appartient qu’à eux.
  • Brindezingue : un petit village absent de l’immense majorité des cartes de l’Archipel des Epervies. Dirigé par un moine monachiste assisté par de nombreux fermiers, agriculteurs ou éleveurs, il a longuement prospéré dans l’isolement le plus total avant de rejoindre la Confédération des Epervies. Brindezingue se prononce rarement dans les délibérations de la Confédération et son avis est tout aussi rarement écouté.

Economie

Des esclaves en train de quitter la ferrerie de Solres pour être vendus vers l’Archipel.

L’économie de l’Archipel des Epervies repose pour une bonne part sur l’esclavage. Au cours de son histoire récente, les populations qui ont colonisé l’Archipel l’ont fait de gré comme de force dans des proportions équivalentes. Certaines îles comme Solres, Esperia ou encore Agathe sont peuplées en majorité d’affranchis tandis que d’autres comme Alcédine, Rivelle ou Polperro furent surtout colonisées à grands renforts d’expéditions d’hommes et de femmes libres.

L’Archipel dépend en grande partie du commerce avec l’Ancien Monde. L’agriculture, l’élevage et la chasse sont pratiqués dans une moindre mesure que la pêche. La plupart des artisanats sont représentés, des plus traditionnels aux industries complexes qui ne peuvent exister qu’en étroite collaboration avec certains acteurs continentaux. Bien que l’Archipel ne puisse prétendre être un pôle important d’érudition, on peut y trouver des savants issus de tout l’Ancien Monde déterminés à mettre à profit leurs connaissances et parfois enclins à les enseigner. Dans les centres urbains, on peut trouver la plupart des services typiques d’une petite ville ou d’un grand village : auberges, tavernes, commerces…

La Confédération utilise l’épervie comme monnaie, couramment employée à travers l'Archipel avec le roye et l'azalan :

EpervieCuivre.png L’épervie de cuivre, utilisée dans la plupart des échanges au quotidien. Elle représente l’unité de base.
EpervieArgent.png L’épervie d’argent, d’une valeur de cent épervies de cuivre.
EpervieOr1.png L’épervie d’or, d’une valeur de mille épervies de cuivre. Excessivement rares, ces pièces d’or pur n’arrivent pratiquement jamais entre les mains du premier venu.

Culture

Comme l’Archipel est peuplé de colons variés venus des quatre coins de l’Ancien Monde, il n’est uni par aucune culture commune. Chacune des îles qui le compose a évolué de son côté, d’abord influencée par les populations qui s’y trouvent. Toutefois, on peut dire sans se tromper que les éperviens partagent l’amour de la navigation, une grande soif d’aventure et une certaine ambition.

Religion

Bien qu’une petite majorité des éperviens soient monachistes, la plupart des courants religieux de l’Ancien Monde sont représentés parmi eux : Culte d’Arbitrio, Culte qadjaride, Culte iconodoule, Culte des Sept Mers. On peut y trouver un monastère, une missio phalangiste, des moines de tous bords, des telesmbod qadjarides, des artisans iconodoules et même des thralls vaahvas, toujours dans des proportions très variables.

Pour autant, toutes ces instances ou ces représentants religieux ne sont soutenus que de façon très distante par leurs institutions basées dans l’Ancien Monde. Ils ne peuvent espérer obtenir leur aide concrète ou leur intervention et doivent donc se reposer sur les moyens à leur disposition.

Réputation et diplomatie

L’Archipel des Epervies est largement méconnu dans l’Ancien Monde, à tel point qu’il existe encore des aventuriers et des expéditions entières qui sont organisées pour tenter d’être les premiers à explorer les terres à l’ouest du Ponant. Ces entreprises demeurent assez pertinentes puisque bien que l’Archipel soit déjà en partie colonisé, il reste largement inexploré et révèlera encore sans doute bien des mystères.

Diplomatiquement, l’Archipel des Epervies ou la Confédération des Epervies n’ont que peu de substance. Légalement (au regard de la législation capitaline et selon la doctrine enseignée à Bayens), l’Archipel tout entier pourrait aisément être revendiqué par le Royaume Central. Des efforts diplomatiques ont pourtant été entrepris dès 512 par Guidrion Sker et Oiva Erkki, notamment auprès du Monastère Adaarion pour faire reconnaître ces différentes cités, sans que les suites de ces essais ne soient connus.

PNJs liés à l’Archipel des Epervies

Cette liste n’est pas exhaustive.

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