Utilisateur:Pilumnus

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille



Quartier




Métier
Métier










Origines
Région d'origine
Nation d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
alex89570
Prénom IRL
Alexandre
Âge IRL
17





Description:

Physique:

Pilumnus Havro est plutôt grand, environ 1M 70 et a 25 ans. Les longues années de labeurs dans les champs durant les premières années de sa vie et les rudes entraînements subits à la légion ont fait apparaître un corps transparents de forces. Pilumnus est aussi endurant, car entraîné à porter son paquetage ainsi que son bouclier, ses armes et son armure. On peut aussi voir à même le corps de nombreux hématomes à cause des entraînements ou de ses bagarres.

Du côté du visage, ce n’est pas une personne ayant beaucoup de charismes. Au contraire, les nombreux coups qu’il a reçu lui ont déjà à maintes reprises cassé sa mâchoire et son nez. Ses cheveux noirs sont régulièrement coupés non par esthétique mais surtout par obligation, pour ainsi éviter des problèmes avec son casque. Ses dents non complètes, souvent cassés ou inexistantes ne sont pas blanche. Loin de là, elles abordent un beau jaune. Autour de ses dents, sa bouche tirée est rarement accompagné d’une barbe car souvent rasé. Son regard sévère reflétant une certaine maturité est composé de yeux marron, et de sourcils noir court et épais.

De manière général, même si pilumnus n’est pas un tas de muscle sur jambes de deux mètres, on voit de près que c’est un habitué des combats. Son corps est tout de même musclé et ses trait son ceux d’un hommes éprouvés par les combats.

Pilumnus porte souvent ses habits de Légionnaire, ces derniers étant noirs teintés de rouges. Ils ne sont toutefois pas utilisable par les temps froids, notamment lors de la saison nivôse. A cette saison il préfère porter juste par-dessus une sorte de veste en peau d’animal. L’utilisant aussi parfois lorsqu'il pleut trop. Pilumnus étant Galdyrien, il possède un certain accent assez léger qui devient notable et présent quand il devient nerveux.


Mentalement:

Comme la plupart des Gladyrien , pilumnus est une personne très patiente et jovial. Il aime beaucoup plaisanté et s’amuser, ce l’amène souvent a aller boire dans des tavernes. Il sait faire preuve de patience et profiter des petits plaisirs de la vie. A vrai dire, il n’a pas d’ambition, il sait qu’il ne sera jamais riche et puissant, alors pourquoi même essayer ? Et à ce titre, il préfère rester dans son coin et profiter au mieux de ce que la vie lui apporte. Ce qui lui vaut d’être un grand optimiste. Mais au contraire, si il y a bien une chose qui le fera bouger de son coin, c’est sa fierté et sa famille. Il a du mal a ce taire même face a plus fort que lui: en résumé, pilumnus a une grande gueule. Au-delà de ça, il attache une grande importance a sa famille, et il est prêt a tous pour la défendre.

Et pour cela, il utilisera généralement la violence. Sachant a peine écrire ainsi que lire avec des difficultés, pour lui rien ne vaut les poings. Il n’a pas été à l’école, et durant son enfance ses proches non rien pu lui enseigné a part la lecture et de temps à autres l'écriture. Mais s’il n’est pas énervé alors il aura la conversation facile, parfois un peu trop.

Du côté de la religion, pilumnus est plutôt croyant et peu pratiquant. Durant son enfance, une récolte était plus importante qu’une messe ! De plus il a tendance à remettre en question l'existence d'Arbitrio surtout depuis les derniers événements.


Combattant:

Pilumnus est un combattant aguerri au service d'une des Légions des Empire centraux. Il n'a pas vraiment choisi, la vie à la ferme était dur et n'apportait que très peu d'argent. Alors qu'un noble recruté, il choisit de s'engager sans l'accord de sa famille. Noble qui avait fait fortune dans les fameuses carrières de marbres à Marmorenca. Sa fortune grandissante, il s'attira de nombreux ennemis jaloux de son succès, parfois ces derniers étant d'autres nobles.

Pilumnus quoique entraîné ne possède que quelques domaines de prédilections dans le maniement des armes.

L'épée à une main est son arme préféré, c'est celle avec laquelle il est le mieux habitué.

Il possède aussi une grande faculté dans les haches de jets. Servant à courte portée pour faire tomber les ennemis sans bouclier et avoir un avantage sur les premières lignes ennemis. Pouvant être aussi utilisé avec l'épée pour palier un manque d'un bouclier.

Il est aussi bon avec ses poings ! Le nombre de ses bagarres ne se comptant plus.

Mais au contraire à part dans de petites arbalètes servant généralement a la chasse, pilumnus ne sait pas se servir d'arc, et n'est pas doué au combat au marteau. Pour ce qui est des dagues, même s'il n'est pas mauvais il n'aura pas l'avantage sur un connaisseur.

Compétences:

  • combat: Pilumnus sait se battre, il fait partie de la légion.
  • endurance: Ses rudes entraînements lui ont appris à résister a la fatigue.
  • force: Il peut frapper fort, mais aussi transporter de lourde choses.
  • connaissance de la faune: Il a du apprendre les simples rudiments de la chasse.
  • survie: A force de combattre et de finir ans des situations délicates, on finit par devenir une charogne.


Qualités

  • Patients: La vie n'est qu'un long fleuve tranquille...
  • jovial: Il n'est pas difficile d'aborder une conversation avec une bonne ambiance.
  • optimiste: Il faut savoir profiter des petits plaisirs de la vie.
  • joueur: Prêt a relever presque tout les défis et festoyer comme il se doit !


Défauts

  • Fière: Il lui sera difficile de ravaler sa fierté.
  • Alcoolique: Il aime les tavernes !
  • Sang chaud: Il a du se battre a plusieurs reprises, et pas forcément pour des raisons valables.
  • Violent: Cela ne lui dérange pas de frapper, torturer ...
  • quasiment analphabète: Il sait a peine lire, et il a encore plus de difficultés a écrire.


Intérêts culturels et goûts:

Ses intérêts sont plutôt raccord avec ce qu'il fait, il est passionné par les épées et autres armes.

Histoire:

Un retour

RolePlay :


La nuit allait commencer a apparaître, mais je m’en fichais. J’allais bientôt être de retour à mon camp, fini de la permission que j’avais eue. En même j’en avais bien profité ! Trois jours complets à faire la fête avec ma famille, cela a fait du bien. J’ai quasiment pu revoir tout le monde et malgré des récoltes qui n’étaient pas à la hauteur de leur espoir, tout le petit monde se portait bien. Cette fête qui dura presque deux jours complets avec environ cinquante personnes. Etant presque tous des fermiers, l’alcool et la bonne nourriture avaient abondés d’une manière incommensurable.

Les parents vieillissants retenaient mon frère à la récolte, mes cousins eux par contre s’étaient envolés de chez eux et étaient devenus chasseurs. Et ils chassent au vu de ce qu’ils ont ramenés. Mes quelques oncles et tantes eux aussi se portaient bien et à table on parla de tout et de rien.

Entre les chantiers, les parties de chasse et de pêche tout alla à bon train. Il y avait aussi des histoires de dettes, mais à ce que j’ai compris, rien de quoi m’inquiéter. Et surtout il y avait toutes ces histoires qui vous ont fait marrer pendant toutes ces fêtes, se moquant d’un tels ou d’un autre.

Mais maintenant, j’étais sur le retour de la Légion, portant mon lourd paquetage comme à mon habitude. Bouclier au bras gauche, épée ranger dans son fourreau ainsi que pour ma hache de lancé. Dans mon dos, mon sac avec pas mal d’ustensiles et quelques souvenirs liquide de la fête… Pour le trajet dira t-on. Ainsi que par-dessus mon sac, mon armure paressant bien plate.

Mais malgré ça, je me sentais pas malheureux de retourner au travail. Bien au contraire, j’allais revoir des amis, des frères d’armes avec qui je m’entendais à merveille. Et même si on ne s’apprécie pas tous, sur-le-champ de bataille, c’est une tout autre histoire.

A ce moment-là du trajet, j’étais nostalgique repensant à toutes les conneries faites avec mes collègues, mais aussi tous les passages difficiles accomplit. Je repensais aux morts, à leurs actions. Je pensais que comme eux, une flèche ou un mauvais coup et le voyage était fini, pour laisser quoi derrière soit ? Une famille, des amis et surtout des atrocités: meurtres, pillages, esclavages, massacres. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, si je devais recommencer, je ne choisirais pas une autre voix. Si arbitrio aurait voulu que je fasse autre chose, il m’en aurait laissé le choix.

Je m’arrêtais un instant et regardé le soleil sur le déclin. Je ne devais pas être à plus d’un kilomètre du camp. J’apercevais déjà le village perché sur le haut d’une colline qui cachait mon objectif. Ce village rempli d’échoppe, de barbier, de boulangerie, de charcutier, de taverne… Rien que de penser aux tavernes s’y trouvant, plein de souvenirs me revenaient…


Rixe à la taverne:

Alors que je nous venions de terminer notre semaine, un grand ami a moi antonio et moi-même décidions d’aller vider un pichet dans une taverne. Mais comme nous voulions être plus tranquille, nous ne prirent pas la même la même taverne qu’a notre habitude. Celle où beaucoup de légionnaire se rendait régulièrement, tellement régulièrement qu’elle acquis le surnom des dix. En référence au nombreuses claques que se prenait une personne faisant chier un légionnaire.

Au lieu de cela, nous allions a une taverne nommé l’essart. Quand nous y entrèrent, on y trouvait une rangée de table qui longeait le mur sur notre gauche et à notre droite, le bar qui continué presque sur tout le mur laissant une entrée dans le fond donnant sur l’arrière de la taverne et les étages supérieurs.

L’ambiance était chaleureuse, tout le monde buvaient et l’alcool coulait a flot. Nous primes place au bar entre quelques personnes. Malheureusement celui qui se trouvait à ma droite était un fonctionnaire et les choses allaient vite dégénérés.

Après quelques pichets, nous rigolions bien, voire même un peu fort même dans une taverne. Le fonctionnaire plus éméchés que nous se retourna et dit: « De toute façons, vous les Légionnaires vous êtes que des crasseux minables qui mérite la prison tellement vous êtes cons ! Nous au moins, dans l’administration on bosse ! ». Notre conversation s’arrêta nette, je me retourna doucement, on aurait pu croire que mes veines allaient explosés. N’importe qui aurait pu deviner que c’était à cause de l’alcool qu’il racontait de telles insultes mais le problème, c’est que j’étais aussi éméché que lui. Je me leva, lui saisi son col et cria: « Qu’est qu’un cul terreux de fonctionnaire viens ramener sa gueule alors qu’il bouge pas son cul de toute la sainte journée ! Et en plus, t ‘es payé pour sa ! C’est pas la prison que tu devrais avoir, on devrais t’enterrer directement ! » Soudain un grand silence dans la salle. Tous le monde nous regardaient, il ne comprenait pas qu’un fonctionnaire et un légionnaire capitalin puissent s'engueuler à ce point. Pour eux, nous étions tous deux sous l’impérial autorité mais pour moi. Il y avait une réelle injustice. En tout cas que j’eu raison ou non trois costaud assis a une table juste à côté se levèrent et m’entourèrent. Je lâchais le fonctionnaire, c’était surement ses gardes du corps. Je les regardait, Antonio a côté posé son verre prêt au cas où. Il fût bien, l’homme sur ma gauche m’assena un coup de poing dans les côtes qui me fit tomber sur un genoux. Mon ami ne fut pas long et empoignant celui à ma droite, lui décocha dans la figure une belle patate. Je réagissais au même moment, je me leva brusquement et attrapant l'homme qui m’avait frappé, je le souleva et je le plaqua sur la table encore rempli de consommation avec grand fracas mais vide de personnes.

Alors que je commençais a m’acharner sur lui, le troisième homme pris un tabouret et me l'explosa à la figure. J’eu juste le temps de mettre mon avant -bras au niveau de la tête pour éviter un massacre. Je vola tout de même sur ma gauche et tomba entre un banc et sa table, je compris que les bords de table ne faisait pas plaisirs au dos exprimé en râle. A ce moment là, le noble avait disparu.

Alors que je remarquais que je saignais, le même homme qui m'avait gentiment offert un tabouret voulu me sauter à la gorge et avant même qu’il réussi, je lui encochais une gauche le faisant basculé dans l’allé.

Et a ma grande surprise, un maigre assis sur une des tables se leva et cria: "Bagarre général !". Toute la taverne rentra dans une cohue folle, le tavernier qui commençait à réagir en voulant nous stopper, bout de bois a la main, ne savais plus quoi faire.

Le deuxième se relevant de sa table, me mit une droite alors que je m’étais relevé pour frapper l'autre. Elle me mis à terre et alors qu’il tendait le poing en arrière pour l’abattre a nouveau. La porte s’ouvris avec fracas, plusieurs gardes avec le fonctionnaire rentrèrent. La taverne toute entière s’arrêta nette, mais ce fut de court répit. Un poing refusa et la taverne repris son carnage. Alors le garde du corps voulût reprendre son geste mais qu’elle fut sa surprise quand il ne vit personne a frapper, à part le parquet.

En réalité, c’était Antonio qui m’avait encore sauvé et m'avait emmené dans le fond de la taverne pour s'échapper. Alors qu’on ouvrit une fenêtre, les gardes rentraient aux contacts pour calmer les foules. Nous passèrent difficilement la fenêtre et bientôt épaule contre épaule, complètement saoul, et les têtes en sang que nous entreprirent de retrouver notre camp et ceux dans la mauvaise direction…


Pas de camp, pas de liberté.

Nous étions sept dans notre unité, un médecin, un chef et cinq bras. Etant partie en mission d’exploration au nord, nous revenions à peine, mais l’ambiance était bonne enfant. Nous racontions tant de conneries que je n’aurais su en toute une vie les raconter toutes !

Sur nous, quasiment rien, nous n’avions que notre épée, hache de jet et notre arbalète de chasse avec ses munitions et bien sûr le matériel de cartographie. Le but, être le plus mobile possible et être autonome: « On test de nouvelles techniques d’exploration à pied » qui disaient les chefs. Bof, pour nous, c’étaient plutôt une randonnée où on goûtait au plaisir de la glandouille en cartographiant de temps à autres.

Sauf que ce qu’on ne savait pas, c’est que le retour ne se passerait pas comme prévu… Alors qu’on plaisantait sur la route à coup de: « Pilumnus a quand la femme ? Et les gosses ? ». Et de réponse de ce genre: « J’en aurais une quand la tienne en aura marre de moi ! » provoquant de petite bagarre amicale.

Les choses prirent une autre tournure quand notre supérieur, David nous fît d’un signe de la main sec l’ordre de nous arrêter et de regarder droit devant nous. Il avait raison, un corps avec un vêtement bleu était jonché au sol. On se rapprocha rapidement. C’était une femme et elle était encore en vie. David prit la parole et dit: « Une personne pour la transporter, on la ramène à la Légion peut être qu’ils ont des informations ». Maurice a l’arrière, pris la parole: "Je me sacrifie les gars" , dit-il en riant grassement. Il l’a pris sur ses épaules comme un sac à patate et nous continuions notre route jusqu’au camp sans embrouille…

Quand nous furent a vingt mètres de la porte, six d’entre nous s’arrêtèrent net à la vue de la porte. Le seul qui continua fut André, le plus jeune et médecin. Cinq mètres plus loin, il se stoppa et nous regarda l’air de dire: «  Vous faites quoi bandes d’abrutis ? » Il se contenta d’un: « Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi vous arrêtez vous ? »

Personnellement, j'étais terrifié par ce que l'on venait de remarquer et je ne devais pas être le seul... Alors, Maurice dit d'une petite voix contraire à sa forte carrure: « t'as pas remarqué que ... Que... ». Le coupant, je terminais la phrase: « qu'il n'y a aucun garde, ni devant les portes, ni sur les murailles de bois, ni dans les postes de gardes ». A ces mots, André devint livide comme nous l'étions tous. Il leva son arbalète en direction de la porte et recula. Nous levions aussi nos arbalètes.

Nous étions terrifiés, on savait ce que cela voulait dire, en fait. La chose vraiment la plus marquante n'était pas vraiment les gardes, mais ce silence. Ce silence de mort ...

André qui commençât a paniquer sérieusement s'exclama: « On devrait peut être vérifier, il enchaîna plus rapidement, ouai s'y ça se trouve ils sont juste partis à la chasse et c'est juste ça. Hein les gars, ça peut être que ça. » Je répondis à peu près calme: « ils seraient tous partis à la chasse, abandonnant le camp pour de la nourriture p'tit fûté ? Je crois qu'on a été attaqué... On fait quoi David ? »

Il réfléchissait un instant et dit calmement: « Faudrait qu'on vérifie avant de prévenir au-dessus ». Je cédais et d'un ton paniqué je criais à moitié: « Et s'ils sont encore à l'intérieur à nous attendre ? C'est la mort assurée ! On sait qu'on a attaqué et à vue d’œil, ah oui ! On est sept survivant ! Il te faut quoi plus, le nombre de cadavre entassait à l'intérieur, le nombre de prisonnier ? Si on y rentre, ça en fera sept de plus ! "

Mes frères d'armes me regardèrent d'un air étranges, c'est la première que mon accent avait été aussi clair. Mais ils me comprirent, eux non plus n'avaient pas envie de mourir. Pas pour rien en tout cas. Il reprit un moment pour réfléchir, ce qui me parus une éternité puis il finit par dire un peu trop fort: "Bon allez, on bouge !". Je fus soulagé mais d'un tel court moment que je compris à peine ce qui se passait.

Un hurlement surgit du camp s'accompagnant d'une vingtaine d'hommes fonçant droit sur nous. Notre réaction fût immédiate, on tira nos carreaux d'arbalètes chargés dans le tas essayant de franchir la porte. Six des six carreaux arrivèrent a leur but, mais aucune ne fut mortelle sur le coup. David réagissant rapidement cria: "on cours vers la forêt". Elle se trouvait à notre droite en haut d'une colline. Et avant même qu'on se mit a courir, un étrange mouvement m'attira l'oeil. En effet, la femme au vêtement bleu se mit à bouger brusquement, dans la cohue, Maurice la laissa faire. Mais au sol, elle sortit une dague et un poignard. Il voulut dégainer, mais elle lui coupa la gorge, nous avions tous vu la même chose. Mais nous nous m'étions quand même à courir.

Beaucoup plus léger, nous les distancèrent rapidement. Derrière nous leur chef nous gueulait de nous arrêter. Une première salve fusa, Antonio qui courait à ma droite se pris une flèche directement dans l'épaule qui le fit tomber, mais il se releva tout de suite. Un autre ordre fut crié, celui de ne pas blesser la marchandise. Au moins, il nous voulait vivant.

Alors que nous étions quasiment en lisière de forêt, sept hommes surgirent des bois. C'étaient des hommes à nous ! Le soulagement fut intense, c'était un groupe de chasseur, préparait exactement comme nous. Ils avaient dû être attiré par le bruit, en voyant les hommes derrières nous, ils tirèrent une salve. Une ou deux ont dû toucher leur cible à cause de la distance.

Voyant que nous ne stoppant pas, ils emboîtèrent rapidement le pas. Continuant dans la forêt sans s'arrêter, nous commençâmes à entendre des chiens. Nous savions que nous ne ferions pas deux kilomètres de plus. Et c'est alors là qu'il apparut, le sanctuaire, ce paradis. Enfin c'était ce que nous voyons, en réalité il s'agissait d'un ancien temple totalement en ruine. Formant deux cercles de bordures en pierre pas plus de quarante centimètres de hauteur à quelques endroits et à l'intérieur une moitié de stèle de forme rectangulaire mesurant environ un mètre de diamètre.

Nous passions rapidement les deux bordures pour nous réfugier. Assis a couvert, nous rechargions nos arbalètes. J'étais assis à côté d'Antonio et de David. On se regardait désespérés comme s'il n'y avait plus d'espoirs, je pense que c'était vrai.

Les légionnaires rivaux nous encerclèrent et le chef repris la parole : "Rendez-vous, rien ne sert de résister !" beugla-t-il sans écho à cause de la forêt. La dernière chose à ce que mes compagnons s'attendaient était la plaisanterie et c'est-ce que je fis: "Dur pour un premier rendez-vous non ?". Les deux me regardèrent déconcertés puis rirent. Cela pourrait paraître con, mais cela nous fît un grand bien.

Alors, à ce moment, le silence reprit place et David cria en dernière parole: "Toujours en lutte ! L'unité lui répondit en cœur. Feu à volonté !" Alors qu'il se releva, il se prit une flèche dans l’œil. J'étais debout et je le regardais tomber sans bouger. Antonio, blessait m'agrippa le pied pour me faire réagir, je tirais mon carreau puis me remit à couvert. Je me disais à quoi bon lutter ? Mais admettre que David était mort pour rien était tout bonnement impossible.

La demi-heure suivante fût un échange de flèche où personne ne fût touché. Ce n'était pas le but de nos assaillants et nos arbalètes, étaient trop inefficaces.

Au bout d'un moment, plus aucune flèche ne vola de notre côté. L'ennemi hésita, puis dans un hurlement guerrier, ils sonnèrent la charge. Je me relevais et cria : "toujours en lutte" en même temps que mes confrères. Leur cri était tout de même plus fort, mais je ne paniquais pas. Je sortis ma hache de combat décidé.

Le premier adversaire voulut sauté la première bordure, alors qu'il le fît, il se prit ma hache dans le bras. Il ne bougea plus. Mais bien vite deux autres arrivèrent, a deux contre un, difficile de gagner. Je me contentais de parer en reculant, attendant une ouverture ou une aide allié.

La seule chose que je trouvais fut le métal froid d'une lame qui se posa sur mon dos. Je me cabrais puis sachant que j'étais fichu, je lâchais mon arme. A quoi bon lutter maintenant que je ne pouvais plus rien faire.

Nous n'étions plus que quatre alors à être montés dans une charrette entourés de barreau. Un mourut durant le trajet et après dix longues heures à avoir traversé des villages perdus dans la campagne, nous aperçûmes la mer. Un de mes frères perdit la raison en comprenant qu'on allaient quitter le continent et se relevant malgré que ses mains furent liés. Il s'acharna sur la porte en fer.

Les rivaux ne furent pas longs, après un avertissement, ils tirèrent un carreau dans sa tête avec nos propres arme. Je fus choqué par ce meurtre, la charrette s'arrêta et leur supérieur se pointa. Il prit l'arbalète et s'en servit pour frapper le meurtrier en s'exclamant :

"qu'est-ce qui te prend de buter la marchandise abruti de légionnaire !". Cette fois, j'étais sur qui étaient une autre légion capitaline.

Je me mis à rire dans un rire sans aucun son, juste avec mon souffle. Le légionnaire en chef s'en aperçut et me tirant les cheveux en arrière me dit:

"Qu'est-ce qui te fait rire toi aussi ?!". Je répondis simplement: "Si une armée, se serait pointé, toutes les légions auraient dû participer et on aurait dû combattre ensemble. Reprenant mon souffle, je continua: "finalement, on en a eu de la chance...". Il me lâcha en crachant un imbécile.

Finalement, nous arrivâmes au port, je fus vendu et lancé dans les cales comme la dernière des merdes. J'aurais au moins voulus connaître ma destination.