Sabiena Cisili
Informations | |
Nom | Sabiena Cisili |
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Sexe | |
Naissance | 331 |
Décès | 375 |
Famille | |
Famille de naissance | Vilenze |
Famille rejointe par alliance | Cisili |
Père | Ottario Vilenze |
Conjoint | Paolo Cisili |
Fonction & Croyance | |
Fonctions | Émissaire de la Questure aux colonies |
Cheffe expéditionnaire | |
Faction | République marchande de Caroggia |
Religion | Monachiste |
Origines | |
Ville de Résidence | Uuroggia |
Ville d'origine | Caroggia |
Région d'origine | Vellabria |
Nation d'origine | Terrenarchia liure |
Sabiena Cisili est une figure importante du colonialisme caroggian et plus particulièrement de la colonie caroggianne d’Uuroggia. Elle est restée célèbre comme l’une des principales instigatrices de la fondation du comptoir colonial et est parfois considérée de par son action dans les Maahvitts comme la première des dialectiers, avant même la fondation de cette catégorie d’officiers caroggians.
Biographie
Sabiena Cisili naît en l’an 320 à Caroggia sous la Terrenarchia liure. D’origine plutôt modeste, issue d’une famille sous la houlette d’une autre présente au Répertoire des Familles, Sabiena se distingue dans sa jeunesse par son ambition, sa sagesse et sa maturité. Alors qu’elle n’a que onze ans, Caroggia est mise à sac par une incursion de nomades de l’Outre-Frontera et elle et sa famille doivent rejoindre Tenence qui devient la capitale temporaire de la Terrenarchia liure. En 333, une coalition de forces de la Terrenarchia liure et de la Grande Huratelon défait les nomades d’Outre-Frontera et les chefs nomades sont exécutés à Caroggia qui est libérée. Après la réforme de la famille Bérya qui instaure la République vellabriaise, en 349, Sabiena est envoyée à l’Oppikaupunki à Golvandaar avec trois autres favoris de la famille qu’elle sert. Elle y accompagne leur fille dans le cadre du rapprochement entre la Nation Adaarionne et la République. Elle n’y étudie pas mais rentre émerveillée à Caroggia avec comme idée de découvrir le reste du continent.
En 352, à force de faire part de son enthousiasme, Sabiena Cisili est envoyée en voyage vers les grands ports des états arbitrés par son employeur pour y établir de nouvelles relations commerciales. Elle se rend notamment à Indubal assiégée par les écumeurs d’Epilègue quelques années plus tôt et victorieuse, à Lampekastro puis Iona, à la Sublime et même à Mont-aux-mouettes où elle se fait (pourtant sans fonction officielle) l’émissaire de la République vellabriaise et la coqueluche des notables locaux qui apprécient son esprit d’entreprise. La plupart sont heureux de tisser des liens avec l’aristocratie de Caroggia car la République vellabriaise connaît alors une période de grande prospérité et jouit de bonnes relations avec le Royaume Central. En arrivant à Rosanhamn, elle voit ses propositions toutes refusées en dépit de ses nombreuses tentatives : elle est alors confrontée au monopole commercial capitalin établi dans le Royaume d’Eyjarfolk. Son voyage prend fin en 357. Si les employeurs de Sabiena sont satisfaits par ses performances, son ambition de se rendre chercher des partenaires toujours plus au nord ne fait pas partie de leurs préoccupations. Sabiena doit alors chercher de nouveaux investisseurs.
Hélas pour elle, Sabiena se heurte à divers refus successifs, et sa détermination à mener à bien son projet la plonge dans une précarité et une misère relatives comme elle ne peut se résoudre à faire autre chose. Elle fait un premier voyage en 359 où elle se rend une nouvelle fois à Rosanhamn mais n’obtient pas ce qu’elle veut. Elle se rend ensuite sur les côtes du Vahnamaa et participe à la création de deux comptoirs commerciaux qui ne tiendront pas plus d’une paire d’années avant d’être abandonnés ou détruits par des locaux. De retour à Caroggia, la fin du monopole commercial capitalin avec les eyjarskas en 360 lui permet de réunir suffisamment d’investisseurs pour mener l’installation d’un comptoir durable. C’est aussi à cette époque que la reine du Royaume Central Sybille Valantes reconnaît formellement à la République le droit d’ingérence sur Indubal et encourage ainsi les projets liés au colonialisme caroggian. Sabiena reprend la mer en 362 et après un bref arrêt à la Capitale puis à Rosanhamn (où des eyjarskas se joignent aux colons), elle et son corps expéditionnaire parviennent dans le Vahnamaa où ils s’installent à nouveau sur les ruines d’un comptoir détruit, sur le cap au nord de la baie de la Sinine. Sabiena s’illustre alors au service des investisseurs en cherchant des alliés parmi les Tribus vaahvas pour assurer la pérennité de la colonie. Sabiena doit plusieurs fois organiser la défense du comptoir face à des tribus hostiles, qui considèrent les colons caroggians avec la même animosité que les colons eyjarskas.
En 363, Sabiena fait la rencontre du fils d’Orvar Ska Nakvati, Yorvik de Krelm, lors d’une assemblée en plein air à Olanghurgol qui réunit les tribus dominantes du Vahnamaa comme les Astreife. Elle obtient leur assentiment pour demeurer dans la colonie en leur promettant un lourd tribut, en réfutant toute affiliation avec les précédentes tentatives de colonisation des Maahvitts (eyjarskas et capitalines lors de la Campagne de Zaraga), et en louant le nom de Orvar. Ce tribut ne sera cependant honoré que sporadiquement et au gré de l’hostilité des vaahvas contre la colonie. Dès lors, le comptoir peut compter sur d’importants soutiens qui l'empêchent d’être rasé par le moindre raid d’ampleur. En 373, Sabiena Cisili meurt à Uuroggia sans descendance mais jouissant d’une immense popularité parmi les quelques colons dépêchés sur place.
En 379, sept ans après la mort de Sabiena, le comptoir commercial est choisi parmi d’autres établis sur les côtes de la Zaraga et du Vahnamaa par la Nation Adaarionne, le Sovitelija Danzama et la République vellabriaise qui s’associent pour fonder définitivement une colonie et une ville à cet endroit. La Confrérie Vakooja est dépêchée sur place pour en assurer la protection. Si Sabiena n’est plus là pour y assister, cet épisode est perçu comme son triomphe et le fruit de son labeur.
Héritage
De par son action au sein de la République vellabriaise à Caroggia, Sabiena Cisili est devenue une figure importante du colonialisme caroggian.
En 379, Uuroggia (alors appelée “Nouvelle-Caroggia”) est officiellement fondée et la construction d’une forteresse débute au sein des murs de la ville coloniale en lieu et place du comptoir commercial originel. Cette forteresse, nommée Palais Cisili, abrite les autorités caroggiannes de la ville (elles prendront le nom de préture coloniale en 412) et constitue le pôle central du pouvoir de la République marchande de Caroggia dans tous les Maahvitts.