Quartier des érudits

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher
Quartier des érudits ou Quartier de l'Oppikaupunki
Administration
Région Maasydan
Nation Nation adaarionne
Gentilé Golvandaari
Édifices
Démographie
Population totale 5000
Le quartier des érudits est un quartier enclavé dans la cité de Golvandaar. Très actif et vivant, il est considéré comme une véritable ville dans la ville. Il constitue la partie sud-ouest de Golvandaar et la partie sud du grand monastère de Golvandaar. Ses seuls accès au reste de la cité sont par la Voie Sacrée et par le domaine du monastère.

Histoire

Le quartier des érudits fut établi sur une terrasse de Golvandaar en 215 sous l’inspiration du Sovitelija Astaarzon le studieux. l'objectif était d'y installer les logements des étrangers invités à étudier à Golvandaar. Pour encourager leur établissement et éviter les tensions, le Valtuusto décréta un traitement spécial et permanent pour le quartier des érudits qui instaura des exceptions à de nombreuses règles. En pratique, seul le vol et les actes de violence pouvaient encore faire l'objet d'une intervention des autorités adaarionnes. La communauté érudite était supposée s'auto-gérer avec l'aide de la garde du quartier des érudits formée spécialement pour maintenir la paix et éviter tout malentendu qui pourrait dégénérer en incident diplomatique. Le quartier n’eut qu’un faible succès à l’époque à cause du prestige que conservaient les Synodes de l’Empire Central. Les seuls érudits locaux étaient alors adaarions d’origine et principalement des moines.

C'est au cours de l'Interrègne que le quartier des érudits a véritablement commencé à se développer. Le conflit de l’Empire Central précipita la fin de l’ère des Synodes et engendra un exode massif de réfugiés éduqués vers Golvandaar. Le plus emblématique de ces réfugiés fut Cain Beloeil qui orchestra en 329 la fuite des archives du Synode des Savoirs au profit d’Oppikaupunki. La fin de la guerre et les réformes de la reine Sybille I Valantes ne suffirent pas à inverser la tendance et les Synodes disparurent, faisant de Golvandaar la capitale continentale du savoir. C'est aussi à cette époque que le quartier des érudits commença à voir se développer tous ses excès en profitant pleinement du décret d'exception permanent du Monastère Adaarion.

En 340, les autorités de Golvandaar entourèrent le quartier d'une enceinte en réponse au développement et aux excès de ses habitants et instaurèrent des restrictions d'entrée à destination des personnes non-liées à la communauté érudite.

Emplacement

Le quartier des érudits occupe une large terrasse au sud-ouest de la cité. Il borde les murailles de la cité au sud et au sud-ouest, des falaises à l’ouest, la Voie Sacrée à l’est et le domaine du Monastère de Golvandaar au nord.

Ambiance

Le quartier des érudits est un lieu unique au monde et contraste énormément avec la cité qui l’accueille. Là où Golvandaar est connue pour l’ordre et la bienséance qui y règnent, le quartier des érudits est un lieu d’excès et de liberté. Ses détracteurs le considèrent comme un lieu chaotique dans lequel la jeunesse des élites se laissent tristement aller sans garde-fou. Ses défenseurs considèrent que ce ne sont que des passades, défendant l’ampleur et le sérieux des travaux qui sortent de la communauté érudite de Golvandaar.

En raison du décret d’exception (parfois surnommé l’Autorisation d’Astaarzon), les résidents du quartier sont libres de leurs moeurs sans crainte de sanction. On peut donc y voir des couples non-mariés, des signes publics d’affection, des ivrognes, des tenues provocantes et y entendre des slogans politiques, des chansons paillardes et un vocabulaire peu soutenu. Contrairement à sa réputation, c’est aussi un lieu très sûr où le plus gros danger est de se prendre un mauvais coin de poing ou de chope avant que les Bariolés n’interviennent.

Cette ambiance est soutenue par l’activité très tolérante et paternelle de la garde locale, formée aux langues et ayant pour ordre d’éviter bagarres, débordements et de n’intervenir réellement que face aux crimes sérieux. De même, la pègre golvandaari - la Face Cachée, est très active dans le quartier et y organise de nombreuses activités normalement illicites.

Pour résumer, le quartier des érudits est un lieu qui marque beaucoup ses résidents, presque tous des érudits, et constitue autant une expérience qu’un lieu de vie. Les plus jeunes s’y découvrent tandis que les plus âgés y restent au contact de la jeunesse.

Restrictions d'entrée et d'habitation

L'enceinte du quartier des érudits est interdite à tout habitant de Golvandaar ou étranger ne pouvant pas justifier sa présence et à toute personne armée à l’exception de la garde Bariolée et des gardes d’ambassade. S’ils peuvent le faire, ils se voient remettre un laissez-passer mais peuvent être bannis au moindre problème. Les habitants, quant à eux, reçoivent une petite broche de bronze indiquant qu'ils ont le droit de passer.
Pour habiter dans le quartier, il faut être un érudit, un étudiant, un tenancier d'un commerce installé dans l'enceinte du quartier ou recevoir une permission spéciale de l'apothi de Golvandaar, ce qui est très rare. En outre, les prix sont très élevés pour quiconque ne se voit pas assigner un logement par les autorités adaarionnes.

Garde des Bariolés

La garde du quartier est un ensemble de gardes équipés simplement d'un uniforme, d'une fronde et d'une matraque, ne sortant des armures et boucliers que pour gérer les (rares) émeutes. Leur uniforme est blanc mais relevé d'une cape multicolore représentant un arc-en-ciel, ce qui leur vaut le surnom de Bariolés qui est aujourd'hui largement assumé et revendiqué par ses membres. Ceux-ci sont recrutés parmi les étrangers de Golvandaar et sont lourdement formés. Cette formation ne touche pas au combat et est essentiellement une formation aux langues et sur la façon de maintenir la paix sans gêner outre mesure. Malgré cela, les gardes font fréquemment l'objet d'un certain mépris de jeunes étudiants qui aiment à les provoquer d'autant plus qu'ils ont l'interdiction de se montrer violents les premiers. Les habitants et les érudits soutiennent cependant très largement cette garde et font fréquemment des rappels à l'ordre des étudiants provocateurs.

La garde est dirigée par Carolin Furnet depuis 487. Il gère la garde et lutte contre les fauteurs de trouble de façon paternelle. Il est connu pour ramener les personnes arrêtées pour avoir troublé l'ordre public chez lui pour parler de ce qui s'est passé autour d'un thé. C'est une personnalité préférant jouer l'apaisement. Il est assez apprécié même s’il a la réputation d'un rabat-joie.

Activité des espions

A cause de son statut, le quartier des érudits est également un nid d'espion. Beaucoup d'agents des diverses autorités y sont en mission afin d'étudier les loyautés et possibles conspirations d'étudiants issus des élites des différentes contrées. Ces espions s'infiltrent généralement dans les différentes cliques et tentent d'y orienter l'activité afin d'éviter la subversion. Ces espions sont largement considérés comme incompétents ou faisant un mauvais travail notamment à cause du fait que beaucoup d'étudiants aiment à jouer la provocation et la rébellion dans le cadre sûr du quartier des érudits et s'assagissent une fois de retour au pays. De plus, leur présence est notoire et il est courant pour les étudiants et érudits de plaisanter à ce sujet.

Le Puhtaus est également actif mais de façon nettement plus secrète. Son activité se limite cependant à lutter contre toute subversion envers le Monastère Adaarion.

Rôle de la pègre golvandaari

La puissante organisation de la Face Cachée de Golvandaar (ou simplement Face Cachée) joue un énorme rôle dans la vie du quartier des érudits. On peut trouver certains de ses membres dans les rues ou autour de l'enceinte du quartier, se frottant fréquemment le front en dissimulant la moitié de leur visage de leur main afin de signifier leur appartenance à la Face Cachée et offrir leurs services aux locaux. L'organisation facilite la livraison d'alcools et de nombreux produits règlementés ou illégaux au sein du quartier en passant outre les restrictions d'entrée. Elle organise également un passage pour les golvandaari et étrangers n'ayant normalement pas le droit de pénétrer ou sortir de l'enceinte du quartier. La Face Cachée refuse également toute collaboration avec des agents huras, phalangistes, capitalins ou caroggians, ce qui accentue sa popularité parmi la communauté.
La Face Cachée organise également des jeux d'argent, des petits combats de gladiateurs, des cercles clandestins de pugilat sans règles (mais pas à mort) et des fêtes à entrée payante où l'on fait miroiter la présence de charmants hommes et femmes aux moeurs légères. La réalité de ces dernières fêtes varie beaucoup entre des soirées où sont effectivement invités des libertin(e)s notoires, des prostitué(e)s ou encore des soirées, constituant en fait la majorité de ces événements, où aucun invité particulier n'est présent et où les organisateurs se contentent de faire couler l'alcool à flot, offrir des huîtres et autres plats supposément aphrodisiaques en espérant que les clients se fourniront eux-mêmes le service promis et n'y voient que du feu. Ils vendent également une forme de préservatifs fabriqués à base de boyaux normalement impossible à trouver à Golvandaar et toute sorte de contraceptifs plus ou moins douteux.

Ce que les habitants (et la majorité des membres de l’organisation) ignorent, c'est que l'organisation travaille étroitement avec les agents des autorités du Monastère Adaarion, de Golvandaar et le Puhtaus. Ils tolèrent une certaine activité de la Face Cachée en échange de la garantie de la Face Cachée de leur livrer les ennemis politiques du Monastère, d'aider à la diffusion secrète de propagande adaarionne et de saboter la diffusion de documents subversifs envers le Monastère Adaarion (les pamphlets liés à la politique des nations étrangères étant laissés complètement libres). Parfois, ce contrôle s'étend à certains autres éléments de contrebande en cas de crises, notamment des stupéfiants jugés trop dangereux. En outre, la Face Cachée ne peut tuer qui que ce soit et est forcée à contribuer aux enquêtes pour meurtre et, si un de ses membres est complice et coupable, de s'arranger pour le faire tomber entre les mains de la garde.

Sous-quartiers

District commercial

Le district commercial occupe le sud du quartier et se compose de trois grandes rues (la rue Mielikki, la rue de la Grande Nurmi et la chaussée du Concordat). Ce district abrite l'ensemble des commerces du quartier des érudits. Ces commerces, protégés des corporations adaarionnes par le décret d’exception, sont dans leur majorité des établissements spécialisés et de haute qualité dont les services et produits sont destinés aux érudits, souvent richement décorés et aux vitrines pleines de merveilles. Les quelques commerces plus basiques ou en moins bon état sont généralement destinés aux étudiants moins aisés ou servent de façade à la Face Cachée. On y trouve également quelques marchands ambulants ayant obtenu un laissez-passer et vendant souvent un peu de nourriture sur le pouce. De journée, c'est un endroit très fréquenté par des locaux et étudiants qui y flânent.

Place d’Astaarzon (ou place des Godetiers)

Situé au nord du quartier des érudits, il s'agit d'une petite place abritant principalement quelques réfectoires et auberges destinées aux étudiants et érudits. Elle est ornée d’une grande statue en bronze d’Astaarzon le Studieux, tenant en main le Décret d’Exception. On y trouve aussi la grande et célèbre Taverne du Godet. C'est l'un des centres de la vie du ** de jour et en début de soirée. Lors des midis ensoleillés de Thermidor, il est souvent presque impossible d'y circuler à cause des pique-niques improvisés sur la place.

District des dortoirs (ou quartier des ronflements)

Situé dans l'ouest, le district des dortoirs (aussi surnommé le quartier des ronflements) abrite de multiples auberges et dortoirs où sont installés les étudiants et visiteurs. C'est un lieu supposé être calme mais où on peut parfois observer de petites altercations entre étudiants, des fêtes, des ventes discrètes organisées par la Face Cachée et des plaisanteries potaches de jeunes étudiants.

Plusieurs des dortoirs sont des maisons qui furent construites avec l’argent de dons de bienfaiteurs de leur vivant ou par leur testament. Ces maisons sont réservés à certains étudiants selon des critères choisis par le bienfaiteur. Elles sont ainsi le plus souvent réservées aux habitants de la ville ou de la région d’origine du bienfaiteur mais peuvent aussi réservées à de jeunes gens plus pauvres (ou au contraire, de noble naissance).

District des ambassades

Situé au nord-est, ce district abrite les ambassades du Royaume Central et de la République Marchande de Caroggia ainsi que le Cercle de la Stricte Observance et le logement de la missio phalangiste au sein du quartier des érudits. On y trouve surtout des logements d'étrangers travaillant pour les ambassades ou d'anciens étudiants non-membre de la communauté érudite ayant souhaité s'installer là.

Quartier d’Allistère

Le Quartier d’Allistère occupe l'est du quartier des érudits. Il s'agit d'un quartier résidentiel abritant les maisons et logements des érudits, des plus riches étudiants et de petits groupes d'étudiants (généralement rassemblés pour l'occasion en une petit clique). C'est un quartier calme et très agréable avec de nombreuses petites places, statues, fontaines et des espaces verts. C'est aussi là que se situe la Bibliothèque Libre. On y trouve aussi la caserne de la garde des Bariolés et le Cercle de la Nation Adaarionne.

District des cliques

Le district des cliques situé au centre du quartier des érudits en est le coeur vibrant. C'est là qu'on trouve les lieux de festivités nocturnes, les locaux et logements des différentes cliques, les tavernes et salles de bal ainsi qu'une multitude de lieux de rencontre intellectuelle et culturelle non-organisée par la communauté érudite elle-même. On y trouve également le Sénat Académique. C'est de loin le quartier le plus sale et une ergastule tente de le nettoyer en permanence.

Lieux particuliers

Le quartier des érudits possède une multitude de bâtiments bien connus.

  • Ambassade capitaline: manoir situé dans le sud du district des ambassades, l’ambassade capitaline est une grande bâtisse luxueuse dotée d’une tour. Construite en pierre rouge et très décorées des emblèmes capitalines, la bâtisse détonne. Elle est symboliquement gardée par des légionnaires installés dans sa tour. Le lieu est très actif et abrite de nombreux fonctionnaires faisant le lien avec l’importante communauté capitaline locale. On raconte aussi que l’ambassade possède une cave secrète abritant des agents capitalins et des cachots.
  • Ambassade caroggianne: l’ambassade caroggianne est relativement petite et constitue surtout un dortoir des représentants de la République marchande de Caroggia. Le bâtiment est surtout utilisé par quelques fonctionnaires s’occupant des étudiants tandis que le personnel diplomatique est surtout actif dans le district de la monnaie.
  • Caserne de la garde des Bariolés : située à l’entrée du Quartier d’Allistère, la caserne des Bariolées est un fortin jouxtant la porte du quartier. C’est un bâtiment de granite très austère mais arborant sur sa façade les drapeaux arc-en-ciel de la garde et de la Nation Adaarionne. Le lieu possède une aile de cellules servant principalement à faire désaouler les bagarreurs mais qui abrite parfois des suspects d’affaires plus graves avant qu’on ne les transfèrent à la garde de Golvandaar.
  • Cercle de la Nation Adaarionne : une rotonde en pierres de taille toutes ornementées de bas-reliefs adaarions. Ce bâtiment contient à la fois une bibliothèque, une salle de bal et de réunion, une salle de prière et une taverne. C'est un lieu de rencontre pour les érudits d'origine adaarionne où toute langue autre que l'adaarion est interdite. Bien que certains considèrent le lieu comme une clique, le cercle réfute cette appellation.
  • Cercle de la Stricte Observance : grande bâtisse en U entourant un petit jardin, le cercle de la Stricte Observance est un rassemblement d'érudits et étudiants se refusant à toute forme d'excès si communs dans le quartier des érudits. Le cercle, se voulant concordal est à la fois monachiste et phalangiste même si la communauté phalangiste y constitue la majorité et est essentiellement sous la charge d’une petite missio de quelques moines dans un bâtiment voisin. On y organise des activités jugées bien-arbitrées avec un strict code vestimentaire et une consommation d'alcool très régulée. Le cercle fait fréquemment l'objet de plaisanteries potaches d'étudiants et ses murs sont fréquemment vandalisés par des graffitis obscènes.
  • Bibliothèque Libre : petite bibliothèque de style caroggian financée par des habitants du quartier. La bibliothèque rassemble et édite des ouvrages principalement politiques, historiques, philosophiques et artistiques (dont une bonne part d'ouvrages érotiques ou subversifs). Bastion du libre-arbitrage parmi les érudits locaux, le bâtiment est très surveillé par les autorités du Monastère Adaarion qui ne le tolère que de façon limitée.
  • Sénat académique : le Sénat académique est une grande bâtisse en croix situé dans le district des cliques. C’est le lieu de réunion des professeurs, des érudits reconnus et des responsables de la communauté érudite de Golvandaar. L’amphithéâtre central est ainsi utilisé pour débattre des affaires de la communauté tandis que le reste du bâtiment abrite les archives, la trésorerie et les bureaux pour la gestion au quotidien du quartier des érudits.
  • Taverne du Godet : la taverne du godet est une véritable institution au sein de la communauté. Grande bâtisse agrandie au fil des années mais entretenant un style capitalin très désuet avec ses étages à colombages et boiseries mal finies, la taverne est la première taverne du quartier des érudits et l'un des principaux lieux de rencontre des étudiants, anciens et érudits. Elle est toujours entretenue par une même famille d'origine capitaline qui s'est renommée les Godetier et dont les membres sont bien connus par la communauté. C'est un lieu convivial où l'on vient manger, boire et discuter entre amis par-delà les barrières de l'âge, du rang social, de la politique et de la religion. La coutume interdit radicalement toute bagarre dans la taverne et quiconque rompt la coutume est banni pour l’année du Godet.

Cliques

Les cliques sont des petits cercles d'étudiants et d'érudits rassemblés de façon volontaire selon certaines idées. Une clique est autant un rassemblement festif, social qu'intellectuel et culturel, voire politique. Elles évoluent beaucoup avec le temps et certaines ne durent pas. Leur activité n'est pas constante à cause de la nécessité des étudiants et des érudits de s'atteler à leurs études et travaux.

Liste des cliques

Cette liste n’est pas exhaustive:

  • Cercle Agnèsin : clique capitaline fondée autour de Cain Beloeil après son installation à Golvandaar en 329. La clique cherchait à rassembler les partisans d'une réforme de l'Empire Central. Il se renomma après les réformes de la reine Agnès I. Des effigies de la reine ainsi qu'une petite collection d'objets lui ayant appartenu sont exposés dans le hall des locaux de la clique. Aujourd'hui, il s'agit d'une des plus anciennes cliques d’Oppikaupunki. Ses membres sont tous capitalins et s'affichent comme réformateurs dans l'héritage de la reine. C'est un cercle très politique souvent surveillé par les agents royaux de l'ambassade capitaline. La noblesse urbaine y est très représentée et beaucoup d'amitiés et rivalités s'y font. Au cours de la guerre de succession capitaline, le cercle Agnèsin fut le théâtre d'une véritable « guerre » locale entre partisans des différentes factions dont les deux principales étaient la faction adaganistes (dont un certain nombre de membres étaient des provocateurs) et la faction de la Dame du Sud, Rose Hedin. Le cercle s'est apaisé depuis mais a vu bon nombre de ses membres mourir « mystérieusement ».
  • La guysienne : clique aonite datant du début du cinquième siècle et nommée d'après l'éphémère roi Guy de Larrelier. C'est un repère de la noblesse et de la bourgeoisie de l'Aon. Au cours de la guerre de succession capitaline, la clique tourna au pugilat presque quotidien entre partisans des différents prétendants aonites au trône. Malgré le fait que des aonites soient présents dans le cercle Agnèsin, la guysienne a une tradition de rivalité de cette clique en la traitant de « repère d'albunois ».
  • Clique de la Stricte Observance: clique composée des membres à part entière du Cercle de la Stricte Observance (voir lieux particuliers). Elle comporte une majorité de croyants phalangistes.
  • Meparvat: clique des membres de la fraternité Meparvat, elle est presque exclusivement composée de notables hyvas adaarions et n’accepte pas de membres sauf sur invitation expresse de la fraternité. Elle est connue pour un comportement assez reclus et pour son élitisme.
  • Clique populiste ou “kantaste”: clique fondée lors du Bras de fer de Golvandaar et regroupant alors étudiants et érudits soutenant les actions contre Noora Kivella et sa politique. La clique populiste est depuis devenu un groupe discret réunis autour d’idées vagues favorables aux populations face aux plus riches et puissants. Le groupe est notoirement très divisé par ses idées internes entre républicains plus ou moins proche du modèle caroggian, adhérents non-adaarions du régime adaarion ou partisans de l’idéal de la charité et de la générosité envers le peuple.
  • Clique canatanaise : cette clique de petite taille abrite principalement des canatanais issus de familles aisées ayant émigré hors du Canatan. La clique se fait forte de soutenir l'indépendance du Canatan et sa grandeur. La clique a mauvaise réputation auprès des quelques canatanais ayant de véritables liens avec les communautés du massif canatanais et qui voient d'un mauvais oeil le patriotisme de gens qui, selon eux, n'ont jamais mis et ne mettront jamais les pieds dans le Canatan réel.
  • Fraternité arrosée : clique cosmopolite d'amateurs d'alcool. Bien que se présentant officiellement comme des connaisseurs effectuant des dégustations, la fraternité est depuis des décennies surtout une organisatrice de beuveries. Lors de grandes fêtes biannuelles, elle couronne un roi et une reine des pochtrons et font leur « Joyeuse Entrée » en les paradant sur des chaises à porteur dans tout le quartier des érudits. De nombreux paris sont fait sur la question de savoir si les porteurs, rarement sobres, feront tomber le roi et la reine.
  • Clique Sans Emblème : clique cosmopolite principalement active dans l'organisation de conférences et débats sur l'histoire continentale. La clique bien que supposée fonctionner dans un esprit d'érudition est fréquemment divisée et agitée par des tensions. Les plus fréquentes tournent autour de soupçons de certains membres envers une communauté accusée de monopoliser la clique ou de querelles à cause de discours jugés méprisants ou ignorants de la réalité d'une communauté.

Population

Le quartier, lieu de vie de la communauté érudite de Golvandaar, est très largement composé d'étrangers même si on y trouve une minorité bien présente d'adaarions et de golvandaaris érudits. En terme d'importance, les différentes communautés sont comme suit :

Bien que les étudiants et érudits constituent une part écrasante des habitants du quartier, on trouve également de nombreux habitants vivant du quartier : personnel diplomatique, marchands et fournisseurs de service, espions, etc.

Personnages liés

Esperiens originaires du quartier des érudits

 

Anciens Esperiens originaires du quartier des érudits

 


PNJ liés au quartier des érudits

PNJ originaires du quartier des érudits

 

PNJ résidents du quartier des érudits