Précisions administratives
Le statut de cet écrit est public. Cela signifie qu'il est accessible à tout le monde mais que votre personnage doit l'avoir vu ou lu en RP pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.
Cet écrit a été rédigé par Achayre, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.
Ce traité est une réponse aux Éclaircissements de Maximilien De Gaure.
Précisions administratives
Ser DeGaure, je suis au regret de vous annoncer que la note de votre suspension temporaire est un ordre direct de la Reine, émis en présence de plusieurs témoins, suite à l’audition du témoignage de l’Intendance d’Adobe sur ce dossier.
Il s'agit là d'une procédure normale afin de garantir la neutralité de l'enquête.
Je ne suis pour ma part dans cette affaire que le messager que l’on a chargé de rédiger et afficher la missive. Il est regrettable que vous ayez si promptement sauté sur l’occasion d’étaler en public les différents privés que nous avons pu avoir avant votre mariage, rendant publique VOTRE rancœur à mon égard et non l’inverse.
Union pour laquelle, je vous rappelle, je suis venu personnellement vous présenter ma bénédiction.Pour ce qui est du messer Azer, si les faits sont avérés, il sera jugé à hauteur de ses actes.
Je vous invite à plus de mesures par la suite, ne vous ayant accusé publiquement de rien malgré le nombre de dossiers de plaintes conséquent qui nous arrive chaque jour à votre sujet.
Un livre ouvert sous l’œil du Créateur
Je n’ai, comme il a été dit, aucun titre et n’en souhaite pour tout dire aucun… L’on m’a d’ailleurs souvent reproché mon manque d’ambition personnelle, ce qui semble être un crime en Esperia.
J’ai été tribun, j’ai les soutiens nécessaires pour me présenter à la noblesse par la voie officielle et non me la faire offrir par le hasard d’une amitié ou d’un mariage mais tout cela n’a que peu de valeur aux yeux de notre Créateur quand nous nous présenterons devant lui pour rendre compte de nos actes sans pouvoir cette fois-ci déguiser les vérités.Je ne possède rien d’autre que ma maison et mes vêtements. L’ambition puise son essence dans le chaos car elle nous pousse aux choix contraires à l’Ordre.
Ne pas avoir été déclaré « Bien arbitré » par une simple novice qui s’est livré publiquement au bestialisme pendant des mois n’inquiète en rien le salue de mon âme.
Je suis un simple soignant, aussi honnête qu’il le peut, je ne fais de secret sur ma vie à personne et confie mon histoire à qui veut bien prendre le temps de l’écouter.
Malgré cela, je porte actuellement deux charges :
- Celle de Directeur du Dispensaire, que j’ai obtenu par la qualité et le sérieux de mon travail. Un établissement qui, quoi qu’on en dise, fonctionne et reçoit régulièrement des patients et ce malgré les coupes budgétaires successives que l’équipe soignante a dû voir appliquer sur ses revenus. Non, mes autres fonctions ne me donnent pas accès à des fonds illimités. A ce titre, concernant le transfert de malades vers la commanderie lors de l’épidémie, elle est le fait de la décision du moine Aamos, en mon absence. N’en déplaise à qui croit que je mène une vie paisible loin du danger, à ce moment-là je gisais au sol dans l’Académie suite à 4 jours sans manger ni dormir pour essayer de trouver un remède. Personne ne s’en est jamais ému. Bien que n’étant pas responsable, j’ai présenté personnellement mes excuses à la Commanderie et 75eO de mon budget leur a été donné en dédommagement par le Ser Taubman.
- Celle de Grand Intendant, pour laquelle j’ai été élu par le peuple à 16 voix contre 2. Cette fonction n’est en rien pour moi une récompense ou un aboutissement car elle n’est en rien une ambition personnelle. Je me suis présenté à la demande de notre Reine en attendant que se présente une personne en qui elle ait autant confiance. Où est cette personne compétente et bienveillante ? Libre à chacun de se proposer pour le poste si ma présence est estimée injustifiée. C’est une charge dure et ingrate, qui y voit la gloire, n’y servira que son intérêt personnel. Si demain la reine me retire sa confiance, je quitterai ce poste dans l’instant, la ville portera bien plus que moi le poids de mon départ. Si la moitié des gens qui se prétendent compétents l’étaient réellement, cette ville serait le phare de notre si lointaine Sublime Capitale.
Oui, j’ai mis fin à mes fiançailles avec Aldracha car quand j’ai compris que mes vœux seraient impures j’ai préféré lui rendre son droit au bonheur avec un autre plus tôt que de l’enfermer dans une union déshonorée. Je porte sur moi ce choix chaque jour et en ai payé le prix de la repentance.
Oui, comme presque tous les hommes de cette ville, qui eux ne l’assument plus, j’ai fait la cour à Victoria. Quand elle m'a annoncé son choix, j’ai baissé la tête et accepté ma disgrâce avec plus de dignité que bien d’autres. J’ai alors proposé de quitter l’île afin de ne pas être une entrave par la suite, ce qu’elle a refusé, n'ayant personne d'autre de fiable pour l'aider. Nous sommes à ce jour de proches amis et absolument rien d’autres, quoi qu’en disent les rumeurs qui plaisent tant aux gens qui s’ennuient dans leurs vies.
Je suis monachiste pratiquant et connu en ville pour le sérieux de ma foi. Je reconnais au mariage son statut sacré et sa nature permanente, m’accuser de vouloir mettre fin à une telle union est un blasphème. Beaucoup m’ont demandé de m’y opposer et nombreuses furent les occasions aisées de le faire, mais je suis un homme et non un porc. J’ai respecté le choix de mon amie.
Ceux qui regardent ma vie au lieu de l’écouter par la voix des commères, savent que je prépare actuellement mon propre mariage avec le plus grand sérieux malgré les nombreux contretemps. Qui veut m’accuser d’adultère devra en répondre devant le Créateur.
Je suis un homme simple, qui fait ses choix et ses erreurs dans le monde que nous a laissé notre Créateur. Je ne suis en rien le fourbe manipulateur que j’ai vu décris aujourd’hui.
Je ne suis pas la justice et ne mène à ce jour aucune enquête sur qui que ce soit. Il ne se passe pourtant pas 3 jours sans qu’un espérien ne vienne me confier ses griefs envers telle ou telle personne en vue dans cette ville.
C’est à la Reine et aux juges de rendre la justice, je ne fais dans ce domaine que rendre compte des affaires qui me parviennent.Pour ce qui est des autres accusations qui sont portées contre moi, je dirai simplement que les vérités, comme les promesses n’engagent que ceux qui y croient sans les vérifier.
Ceux qui connaissent la vérité sur les faits énumérés savent qu'ils sont incomplets et que je ne suis ni un lâche ni un homme qui se livre au mensonge.J’ai toujours travaillé pour le bien de la ville… J’ai été et suis encore un homme bon et un homme de bien. Je brûle ma vie pour vous sachant que je ne recevrai que rarement autre chose que des reproches.
Parfois je rêve de donner ma vie au monastère et d’entrer en ermitage afin de laisser ce monde à sa décadence comme l’a fait notre Créateur pour mettre à l’épreuve ceux qui ont compris son rêve. Puisse-t-il vous pardonner mieux que je n’en suis capable.
Que ceux qui m’accusent sans savoir me renvoient auprès de l'Arbitrio, je les attendrais 1000 ans dans la lumière sage du Créateur, qu’ils aient purgés dans les limbes leurs âmes de ce qu’ils ne peuvent lui cacher !
