Les Marches
Les Marches | |
Nations | Royaume Central |
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Nation Adaarionne | |
Canatan | |
Gentilé | Marchard(e) |
Villes | |
Sommaire
Politique
Les Marches constituent la partie nordique du Royaume Central. Sa partie orientale fait cependant partie des Possessions adaarionnes mais aussi de ce qu’on appelle le Butenlan.
Les Marches sont une région à deux réalités: une région hostile à la présence de l’homme et une région stratégique face aux tribus vaahvas. De ce fait, l’Empire autrefois et aujourd’hui le Royaume Central ont tout fait pour conserver le contrôle de la région. Ainsi, en l’absence d’une grande population dans la région, les Marches sont une région sous contrôle autoritaire de deux personnes: le commandant de la Forteresse de Julyan (actuellement Adelain Syr) et le gouverneur provincial à Andosse (actuellement Justien Balvalantes). Ceux-ci sont toujours choisis en fonction de leurs aptitudes militaires et sont relativement compétents. Cependant, rares furent les gouverneurs qui se sont impliqués dans la gestion des Marches au-delà de la question militaire, laissant donc les civils à eux-mêmes.
Globalement, les Marches sont réputées abriter dans sa partie capitaline plus de soldats et de “malarmés” (des civils travaillant uniquement pour le compte de la Légion Royale) que de véritables civils. C’est toutefois une idée fausse puisque de nombreux villages vivent sans activité militaire et que l’est est adaarion. Malgré cela, on n’y trouve pas réellement de politique mais seulement une Ordonnance tenue d’une main de fer et dotée d’un seul objectif: le contrôle du territoire et la défense contre les raids vaahvas. La justice y est remplacé par la discipline militaire.
Dans l’Est de la région, la réalité est toute autre. La nation adaarionne y possède en effet des possessions qui lui permettent d’assurer son approvisionnement par voie fluviale à Maailmanovi. Cette dernière est gérée par une assemblée sous les règles du régime adaarion. Toutefois, là, ce sont les corporations de transporteurs et les notables hyvas locaux qui dirigent les affaires sans guère de capacité directe de décision. Ainsi, les Marches adaarionnes constituent l’une des uniques possessions adaarionnes sous contrôle séculier et non religieux.
Les butenais sont également très nombreux dans cette partie de la région mais participe à la vie de la nation adaarionne et sont intégrés dans la gestion de Maailmanovi bien qu’y étant une minorité par rapport à la population locale.
Évènements récents
Les Marches ont été relativement épargnées par la guerre de succession capitaline de 512 mais a vu un important flot de réfugiés s’y installer et des opérations du régiment de la Légion Royale d’Andosse à Loghéans. En outre, il est depuis notoire que le gouverneur provincial Justien Balvalantes et le nouveau roi Thybauld de Fauxvelles sont à couteaux tirés.
L’ouest et le centre de la région ont également vu une incursion massive de nordiques du 2 décembre 512 jusqu’au milieu de l’année 514 au cours de la guerre des Marches. La Forteresse de Julyan a également subi un siège qui s’est achevé sur une victoire capitaline le 13 septembre 513. La Légion Royale (menée notamment par le général Adelain Syr et la légate Faustine Allard), les rajavartis, la garde montagnarde et de nombreux volontaires adaarions ont mené la libération de la Kivie depuis la région.
En 514, le gouverneur provincial Justien Balvalantes a organisé la colonisation des Marches via un traité avec la nation adaarionne. Au cours de cette période, son conflit avec le roi Thybauld de Fauxvelles est devenu évident et s’est manifesté par une lutte d’influence et une série d’assassinats. De plus, une alliance de vaahvas menée par la fille du raideur vaahva sigurite Gureiri a été vaincue.
Sécurité
Les Marches sont notoirement une région très dangereuse. Outre les dangers de la faune et des fonds marécageux, de nombreux brigands y profitent des marécages et forêts dans lesquels passent les routes pour s’en prendre aux voyageurs et aux convois en partance ou en provenance de la Forteresse de Julyan et de la Kivie. La Légion royale et des milices locales y patrouillent massivement mais sécuriser les Marches est une mission condamnée d’avance. Les marchards se sont ainsi habitués à vivre avec le danger.
Après l’incursion nordique au cours de la guerre des Marches, la région a aussi été agitée par des attaques de raideurs et bandits nordiques sur des voyageurs, convois et petits villages mais les villes sont restées saines et sauves. Après la guerre et la Colonisation des Marches, les nordiques ont diminué en nombre ou ont fuit progressivement mais certains groupes isolés sont restés coincés et vivent du banditisme.
L’Heimild est par contre très patrouillée autant par la Flotte Royale, des bacs de la Légion royale mais aussi quelques embarcations de la petite Flotte adaarionne.
Géographie et climat
La région est entouré au nord par la Kivie, la Zaraga au-delà de la passe de montagne gardée par la Forteresse de Julyan et la Maasydan. Au sud, elle est séparée de l’Aon et du Bogen par le fleuve Heimild.
Les Marches sont une région assez vide, peu boisée sauf dans l’est: humide et froide. On y trouve de nombreux marécages et des océans de roseaux. Il y neige à chaque Nivôse mais la neige fond souvent en créant de véritables lacs boueux et glaciaux. Très prompt aux intempéries, la météo locale devient encore plus atroce au début de Thermidor avec des pluies torrentielles. Tout cela fait que les Marches sont une région propice à la maladie. Bien que plus au Sud, la région est bien pire à vivre que la Zaraga en raison de l’humidité omniprésente qui rend construction et déplacement malaisé, voire impossible.
La situation est un peu meilleure sur les rives de l’Heimild où la région est très rocailleuse mais sans marais.
Lieux d’intérêts
- L’océan de roseaux: couvrant une bonne partie de l’intérieur des Marches, cet océan est en fait un titanesque marécage couvert de roseaux extrêmement hostile pour l’homme et dangereux, notamment du fait qu’il abrite deux espèces endémiques particulièrement dangereuses: le silure roux et le chat d’eau. On y trouve également ça et là des fumerolles de souffre extrêmement toxique. Cela a amené certains à considérer que la véritable barrière entre les Maahvitts et le Royaume central n’était ni la Kivie, ni la Forteresse de Julyan mais bel et bien l’océan de roseaux. Il va sans dire que les légionnaires et les rajavartis considèrent cette idée comme particulièrement vexante. Les seuls à s’y aventurer vraiment pour s’adonner à la pêche et la chasse sont des échassiers.
- Les ruines des Tours de Willistère: ces tours en ruine parcourent toute la distance entre Andosse et Maailmanovi, espacées de deux kilomètres. Les rares tours qui tiennent encore debout ont à leur sommet une étrange plate-forme dont il se dit qu’elles étaient supposées accueillir des cors géants. Les Adaarions les surnomment les mazzakets des fous tandis que les Capitalins et les Butenais les surnomment les tours aux corbeaux. Seuls les érudits en parlent parfois sous leur nom originel.
- Vestiges du Pont de l’Heimild: conçu pour être le jumeau du Pont de l’Anel, le chantier n’a jamais abouti à l’époque de l’Empire Central à l’image du projet de pont impérial sur le Pecolinnin, plus avancé mais également inachevé. L’emplacement, à l’ouest d’Andosse et Emellin est devenu un lieu-dit d’un côté comme de l’autre des rives du fleuve pour les locaux. Deux immenses talus et quelques fondations laissent deviner là où l’édifice devait être établi. L’endroit est notoirement connu comme un point de rencontre des différents clans honarmides dans le cadre du réseau commercial qadjaride.
- Route des roseaux : cette route encore largement à l’état de chantier relie Bastide-la-Gatine dans le centre de la région à Andosse dans le sud. Elle est le fruit du projet de Colonisation des Marches ratifié par traité entre la Nation Adaarionne et le gouverneur provincial Justien Balvalantes en 514. Avec la construction de Bastide-la-Gatine, les architectes et les corporations de Maailmanovi sont employés à construire une route ralliant Andosse et s’étendant même à travers l’Océan de roseaux vers Suovi. Cependant, les difficultés rencontrées lors de la construction, autant provoquées par des petits raids vaahvas du Litho Siguri local que par des sabotages orchestrés par les agents du roi Thybauld de Fauxvelles, mènent peu à peu à l’abandon du projet. Si la route permet de rejoindre Bastide-la-Gatine depuis Andosse, elle a un aspect sinueux et difficilement praticable, doit faire l’objet d’un entretien constant. Ses ramifications qui s’étendent vers l’océan des roseaux sont quasiment labyrinthiques et il est impossible de rejoindre Suovi en charrette. Des échassiers y font office de guides.
- Campements litho-sigurites : ces campements de fortune sont occupés par des vaahvas vétérans de la Guerre des Marches se trouvant dans une situation trop précaire pour envisager leur retour vers les Maahvitts. On les trouve principalement dans le nord et l’ouest de la région. La plupart d’entre eux sont composés de vaahvas sigurites ou zaragans ayant participé à la fondation du Litho Siguri des Marches par la défunte fille de Gureiri. Ils pratiquent les raids vaahvas sur la région des Marches et survivent également par le biais de la chasse et de la cueillette. Ils font régulièrement l’objet d’une intense traque par la Légion Royale qui les arrête pour les punir sévèrement ou les contraint de reculer et de s’installer plus loin dans les terres.
Ressources
Sol
- Roche volcaniques: les rives faisant face à l’Archipel des Trombes possèdent diverses roches volcaniques.
- Soufre: le sol des Marches abritent du soufre et de nombreux éléments toxiques mais rares ravissant les alchimistes.
- Tourbe: il existe différents gisements de tourbes un peu partout dans les Marches.
Faune
- Les chats d’eau: grand félin à mi-chemin entre la panthère et le tigre, le chat d’eau est le plus terrible prédateur des Marches. Habile nageur et dissimulateur, il vit dans les marais et les zones remplis de roseaux où ils chassent autant les grands poissons de vase que les oiseaux et les humains (il fait partie des rares animaux à le chasser activement). Son pelage très riche a de particulier qu’il se fond totalement dans un environnement de roseaux. Les griffes d’un chat d’eau adulte sont très recherchés par les alchimistes car ils s’imprègnent de nombreux éléments et possèdent de nombreuses vertus dont certaines sont cependant purement folkloriques (la rumeur veut à la Capitale que la poudre diluée dans du vin est un puissant aphrodisiaque, ce qui est largement faux mais n’empêche guère sa popularité).
- Le silure roux: similaire aux silures classiques que l’on peut trouver dans l’Heimild, le silure roux ou silure des marais, a de caractéristique qu’il possède une force accrue et est capable de se mouvoir dans les marais, en rampant à demi émergé si il le faut. Aussi territorial et que le chat d’eau, certains chasseurs racontent avoir assister à de sidérantes batailles entre les deux bêtes qui se terminaient par fois par la dégustation d’un chat d’eau broyé par le silure..
- Chevreuil
- Lapin Aquatique
- Ver
- Aigrette Bleue
- Corneille
- Campagnol de Gerbe
- Putois
- Campagnol Nageur
- Cerf
- Ours
- Grenouille des champs
- Loup
- Vison
- Porc Laineux
- Daim
- Maculé
- Loutre
- Castor
- Libellule
- Grenouille rieuse
- Couleuvre Agile
- Belette
- Crapaud commun
- Trombier à ventre de feu
- Grenouille cornue ornée
- Bac à sable 8
Flore
- Eléagnus
- Allium
- Agripaume
- Scille
- Agaric des Bois
- Angélique
- Radis
- Ronce
- Achillée Millefeuille
- Ancolie
- Alysse
- Chanvre
- Aigremoine
- Lin
- Lierre Terrestre
- Nénuphar
- Lianes Esperiennes
- Bon-Henri
- Bourrache
- Bouton d’or
- Buglosse
- Bugrane
- Digitale
- Dictame
- Absinthe
- Galéga
- Genêt
- Genévrier
- Gouet
- Grateron
- Baguenaudier
- Gyroselle
- Vesse-de-loup perlée
- Houx des jardins
- Héliotrope blanche
- Héliotrope bleue
Modes de déplacement
Il n’existe que trois grandes routes dans la région. La première relie Andosse à la Forteresse de Julyan. La deuxième relie Maailmanovi à Andosse et continue jusqu’à la mer et les villages de l’estuaire de l’Heimild. La dernière route relie la première route jusqu’à la Kivie et le bourg kivien de Suovi. Ces routes permettent de se déplacer à dos d’animal, en charrette ou à pied.
Le reste de la région ne se compose que de petits chemins de terre difficilement pratiquable et passant souvent dans des forêts ou marécages.
Enfin, il est possible de se déplacer en bac ou dans des embarcations le long de l’Heimild.
Économie
Les Marches sont une région pauvre mais importante. L’économie de l’ouest est surtout palatiale et celle de l’est commerciale.
L’agriculture est très limitée et se limite aux rives de l’Heimild et à certaines plaines de l’est. Ailleurs, elle se limite à de petits lopins de terre cultivés pour soutenir une famille. L’élevage est également fortement limité. La chasse et la pêche sont quant à eux importants et fournissent une bonne partie de la subsistance pour les villages de l’ouest et du centre. Certains de ces chasseurs et pêcheurs sont des échassiers. L’exploitation forestière est très limitée. L’activité minière, quant à elle, nait dans l’ouest avec la colonisation des Marches.
Sur le plan de l’artisanat et de l’industrie, les marchards ne se chargent que de subvenir à leurs propres besoins ou à entretenir les chevaux et le matériel permettant de traverser la région. Andosse dispose cependant tout de même de quelques forgerons et armuriers de qualité relative.
Sur le plan des services, la région n’en possède que très peu à l’exception de quelques succursales de banques réservées aux marchands à Maailmanovi. Pour le reste, les monastères fournissent l’essentiel. Plus anecdotiquement, on y trouve aussi le moulin à cons.
Sur le plan commercial, l’est est très vivace. Maailmanovi et son port fluvial constitue le point d’entrée de la riche Maasydan et le point de passage pour tous les marchands adaarions partant vendre leurs marchandises de par le monde.
Dans le reste de la région, le commerce passe également de la Kivie vers Maailmanovi ou Andosse. Pour le reste, il existe également la route d’approvisionnement militaire de la Forteresse de Julyan partant d’Andosse et qui permet à de nombreux marchards de vivre.
Le petit village côtier de Issière permet également d’accéder à la contrebande de l’Archipel des Trombes et à Baie-aux-canards.
Population
Les Marches se divisent en deux parties sur le plan de la population. L’ouest est très majoritairement capitalin avec une minorité adaarionne, canatanaise et zarègue.
L’est se divise majoritairement entre adaarions et butenais mais compte tout de même une forte minorité capitaline.
Situation qadjaride
La région des Marches est fréquentée par les clans de la diaspora qadjaride et voient parfois certains clans s’y sédentariser mais rarement pour une longue période. Andosse possède un petit clan honarmide sédentaire. L’essentiel des autres clans présents sont des asentanis faisant le voyage entre la Kivie et le reste de la chaîne adaarionne ou vers le Bogen. Maailmanovi constitue le point de passage le plus important et voit également souvent des clans honarmides y passer pour échanger avec les asentanis, notamment dans le cadre du réseau commercial qadjaride.
Les foires qadjarides ont parfois lieu à Maailmanovi ou à Andosse mais rarement ailleurs.
Villes et villages
Les Marches sont très peu urbanisées et ne peuvent pas soutenir une forte population. Il existe toutefois des hameaux un peu partout mais la vie y est difficile. Un changement a également lieu avec la colonisation des Marches.
Villes
- Andosse: ville moyenne et fortifiée construite sur un plateau rocheux et surplombe l’Heimild du haut d’une grande falaise. En contrebas se situe un important port fluvial qui constitue l’unique point d’approvisionnement militaire des Marches, les adaarions refusant les manoeuvres capitalines sur leur territoire depuis la fin du protectorat. C’est une ville où il fait peu bon vivre mais où il est possible de trouver des distractions non-militaire et une relative sécurité. La ville connait cependant une pègre particulièrement active, notoirement composée de nombreux déserteurs.
- Maailmanovi: ville moyenne et port fluvial situé dans l’est. C’est un grand port fluvial possédant des infrastructures massives, notamment capable d’organiser même le transport de lourdes pierres massives taillées à Golvandaar ou ailleurs. C’est une ville très bien défendue où l’on ne manque de rien. La ville cultive par contre sa différence avec le reste des marches. Paradoxalement, on y parle plus souvent l’adaarion qu’à Golvandaar ou ailleurs, généralement comme une manière de dissuader les habitants de l’Ouest de s’y installer à cause des suspicions d’espionnage et de brigandage. Maailmanovi abrite également la petite Flotte adaarionne.
- Bastide-la-Gatine : une petite ville située au bord de l’océan des roseaux dans le centre de la région. Sa construction a commencé en 515 à l’occasion de la Colonisation des Marches décidée par Justien Balvalantes et la Nation Adaarionne, aussi, de nombreux pans de la ville sont encore en chantier comme le fort destiné à la Légion Royale ainsi que le monastère qui abrite une délégation adaarionne et kiertava. Cette ville est surtout peuplée par des vétérans de la Guerre des Marches et des émigrés adaarions.
Villages
- Féalbourg: bourg du centre situé à mi-chemin le long de la route reliant Andosse et la Forteresse de Julyan. Il fut mis à sac par les nordiques au cours de la guerre des Marches.
- Issière: village côtier de l’ouest. C’est un point d’entrée permettant de se rendre dans les Trombes et constitue donc un petit port de contrebandiers lié à celui de Baie-aux-canards.
- Rivebrune: bourg du sud-ouest situé au bout de la route longeant l’Heimild.
- Syuoren : village du nord-est dans les montagnes de l'Alkupera. Connu pour son élevage de chèvres.
- Valolier: bourg situé au nord-ouest en contrebas de la Kivie situé sur la route reliant Suovi en Kivie vers la grande route du centre. Il fut attaqué lors de la guerre des Marches mais repoussa l’assaut.
- Vorst: bourg butenais de l’est situé à la frontière entre les Marches capitalines et les Marches adaarionnes.
Autres
- Forteresse de Julyan: grande forteresse gardant l’entrée du principal col montagneux menant à la Zaraga et fermant celui-ci grâce à un immense mur d’enceinte. Cette gigantesque citadelle est la plus grande jamais construite sur tout le continent et abrite une véritable ville entièrement dédiée à la bonne vie d’une armée. On y trouve tout (même un marché couvert et des thermes) et la forteresse produit même elle-même certaines denrées avec une plate-forme d’élevage à l’adaarionne et une champignonnière.
Culture
L’ouest et le centre des Marches sont largement de culture capitaline. L’est sous contrôle adaarion est lié au Canatan et est de culture butenaise mais aussi adaarionne très liée à Golvandaar.
Traditions spécifiques
- Banquet des loyaux: festivité ayant lieu chaque année au septième jour de janvier à Féalbourg. Au cours de ce banquet, le gouverneur des Marches se rend dans le petit bourg pour renouer le serment de loyauté du bourg avant de fêter l’événement par un banquet. Bien que l’événement soit considéré comme ridicule dans le reste du Royaume Central, il n’a jamais été interrompu dans l’histoire des Marches et est considéré par les gouverneurs des Marches de gagner le soutien populaire et d’aider à maintenir une place stratégique au centre de la région.
- Foire de Vorst: foire ayant lieu chaque année au cours de la belle saison dans le monastère de Vorst. L’événement est très populaire et se combine souvent avec une foire qadjaride. La foire signale généralement l’arrivée des premiers fut de cidre et de bière de l’année.
Accent
L'accent capitalard qui, malgré son nom trompeur, est présent dans de nombreuses régions du Royaume Central, est très utilisé chez les marchards de souche, mais, depuis 513, de nombreuses personnes ont profité de la Guerre des Marches pour s'installer dans la région et y diversifier les accents.
Religion
Les Marches ont pour religion dominante le culte d’Arbitrio de rite monachiste. Du temps de l’Empire Central et de la Campagne de la Zaraga, on y trouvait également une population phalangiste mais celle-ci a disparu depuis. Il en reste des vestiges d’une commanderie à Féalbourg et d’une autre encore entretenu à la Forteresse de Julyan. De même, la route reliant Andosse et la Forteresse de Julyan est ponctuée d’autels de passage et de Navrats.
Gastronomie et biens typiques
La gastronomie marcharde est très limitée et réputée aussi rustique que la région.
Boissons
- Cidre des légionnaires: le cidre des légionnaires est produit principalement dans le sud et l’est de la région où il existe des vergers de pommiers. La pomme pousse en effet facilement et ce cidre est aisé à produire. Assez acide, il est aussi fortement alcoolisé et est devenu un grand favori des légionnaires en cas de manque de bière ou de vin, d’où son nom.
- Rinche: bière blonde brassée à Andosse et dans les villages côtiers, il s’agit d’une bière très bas de gamme. Cependant, elle peut aussi être vieillie en fût et développe alors un goût plus acide rappelant parfois le citron. La rinche vieillie est considérée par de nombreux marchards comme une délicatesse mais c’est une bière qui s’aime ou se déteste, sans position intermédiaire.
Plats
- Cuisses de grenouilles : peu coûteuse et abondantes, les grenouilles sont depuis des siècles entrées dans le régime des marchards. Ceux-ci les font frire dans du beurre ou de l’huile pour les plus aisés.
- Poisson fumé: la méthode préférée de conservation du poisson au sein des Marches est le fumage. Cela s’étend également à la cuisine où il est courant de fumer du poisson avec des herbes aromatiques.
- Raton laveur braisé : Depuis longtemps, ce plat peu savoureux se prépare accompagné de baies de genièvre. Il est considéré comme typique de la région ; en réalité, il fut emprunté à l'Archipel des Trombes, mais les marchards se l'approprient depuis longtemps et bien peu en ont encore conscience. Les deux régions se disputent parfois son origine.
Produits
- Cuir et fourrure de chat d’eau: les chats d’eau sont des animaux dangereux mais leur peau est aussi une excellente fourrure tenant chaud et très résistante aux intempéries. Tannée, elle donne un cuir plus qu’honorable.