Culte des images

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Présentation rapide

Le Culte des Images est la religion dominante de l’archipel Ocolidien et des îles Manarades, dont il est originaire. Né sous l’influence du moine Adaarion Théocharès de l’hybridation du monachisme, du phalangisme et des cultes locaux ancestraux notamment hérités de l’Ancienne Foi et de l’Empire Qadjaride, le Culte des Images partage la Sintie des grandes religions arbitrées, y incorporant les Magenetas, entités mystiques nées d’Arbitrio, incarnant exemples à suivre et défis à relever pour que l’âme d’un croyant mérite sa place à ses côtés.

Bien que le Culte Iconodoule soit ancestral chez les Manarades et chez les vieilles familles Ocolidiennes, les nouveaux colons venus du continent et s’installant en Lig Ocolide finissent toujours par adopter les us et coutumes de l’archipel : même s’ils ne sont pas convertis en bonne et dûe forme, le Culte des Images absorbe toujours tôt ou tard les nouveaux arrivants, partageant un grand nombre de points communs avec leur Foi d’origine.

Concernant essentiellement des hommes et des femmes vivant dans les difficiles conditions de l’archipel Ocolidien, le Culte des Images est une religion survivaliste : considérant le monde sauvage comme issu du chaos primordial, par opposition à l’humain né d’Arbitrio, l’iconodoule considère la vie comme un défi permanent où il doit exceller dans chacune de ses actions afin d’assurer la supériorité de l’homme sur le monde. Ce faisant, il fait rayonner la lumière de son âme, appelée Tehevra et mérite une place aux côtés d’Arbitrio une fois son âme amenée à Lui par les Magenetas.

Le Culte Iconodoule se considère lui-même comme Arbitré, mais n’est pas reconnu par Roskilde - outre son éloignement géographique et son isolement, le Culte des Images ne possède pas d’infrastructures comme le Monastère Adaarion et l’Ordre Phalangiste, pas plus qu’il ne reconnaît d’autorité à ces entités continentales lointaines : à la place, le Culte des Images se développe autour des membres de la Confrérie Iconodoule, un clergé sans hiérarchie, dont les membres, appelés Artisans Iconodoules en Capitalin, et Tasavi Karigai en Manarade, forment des disciples qui prendront leur suite.

C’est une religion qui emprunte certains rites au Monachisme, au Phalangisme, tout en y joignant leurs propres rituels, talismans et folklore local, le plus souvent nourri des traditions continentales diverses importées par les colons venus du continent cherchant une meilleure vie sur l’archipel Ocolidien.


Le culte des images était un courant du culte d’Arbitrio qui s’est établi de fait au sein de Lig Ocolide et des manarades. Suite à la guerre qui opposa l’Archipel à la République marchande de Caroggia, le Concordat de Roskilde a statué sur le fait d'écarter le culte des images des courants arbitrés. La figure d'Arbitrio reste cependant présente dans son usage.

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Nom

Le Culte des Images, ou Culte Iconodoule, ou encore Iconodoulisme, tire son nom de l’utilisation par les croyants des Images des Magenetas au quotidien.

Histoire

A paraître.

Culte Iconodoule

Le Culte Iconodoule ne possède à l’heure actuelle pas de centre névralgique, pas de capitale religieuse. Il n’y a aucune entité religieuse ou politique pour chapeauter et diriger le Culte des Images. L’intégralité du Culte repose sur ses représentants, les Artisans Iconodoules. Cette spécificité est liée à la difficulté de voyager aisément et constamment entre les nombreuses îles de l’archipel Ocolidien et Manarade, rendant la communication incertaine, soumise aux saisons et à l’instabilité politique.

Parfois, cependant, les Artisans Iconodoules d’une même île ou d’un même ensemble d’îles se regroupent à lors de festivités ou de rites. C’est l’occasion pour eux d’échanger autour de leurs activités, doctrines, pensées et découvertes. Cependant, ces Convents Iconodoules sont rares, et ont surtout lieu dans les îles Manarades, plus unies.

Infrastructures

De par l'aspect informel de la religion iconodoule, les lieux de culte n'ont que peu d'impératifs établis et changent de forme d'une communauté à l'autre. De manière générale, les maisons aux images peuvent prendre la forme de bâtiments, d'autels, de totems, de statues ou même de barques ; elles honorent plusieurs, voire toutes les magenetas et permettent une pratique communautaire de la religion. Tous les villages ne possèdent pas nécessairement une maison aux images, et certaines sont aussi simplement temporaires, ponctuelles ou récurrentes comme la tasavagi du Naufrage de Jable. Certains iconodoules récupèrent les autels bénis de Maisons aux Images désaffectées en vue de les ré-employer ailleurs ; d'autres considèrent que ces autels ne demeurent valables qu'à condition qu'ils aient été prélevés au moment-même de la cessation d'activité (ce qui, dans les faits, est plutôt rare).

Artisans Iconodoules

Les Artisans Iconodoules, ou simplement “Artisans” avec un grand A, ou encore “Tasavi Karigai” (ou plus souvent “Karigai”) en Manarade, sont des érudits initiés aux arcanes et aux rites du Culte des Images.

Ils forment des disciples selon leur bon-vouloir, et ne rendent de compte à aucune autorité religieuse. S’ils partagent un certain nombre de doctrines et de croyances, leurs manières de faire diffèrent parfois largement d’un Artisan à l’autre. Ils ne sont pas très nombreux, et se répartissent à travers les différentes villes, villages et navires de l’archipel Ocolidien et des îles Manarades.

Influence Manarade

La plupart des Artisans Iconodoules sont Manarades, ce peuple étant largement tourné vers les traditions et l’ésotérisme, bien qu’il y ai bon nombre d’Ocolidiens qui se soient tournés vers les enseignements des arcanes du culte des images.

Cela étant, si les prêches de Théocharès ont été si bien reçus dans l’archipel Ocolidien, c’est en particulier car il a adapté certaines figures du culte monachiste aux fois précédemment présentes sur l’île. Le Culte des Images est ainsi, effectivement, construit sur un certain nombre de considérations monachistes, et nourrit également de l’influence phalangiste apportée par nombre d’ancien continentaux phalangistes ayant colonisé l’archipel, mais les fondements et les racines du Culte des Images sont en réalité bien plus anciens que cela.

Les Manarades, rescapés de la chute de l’Empire Qadjaride, possédaient une foi propre et une philosophie de vie particulière, qu’ils ont décidé d’incorporer dans la foi arbitrée prêchée par Théocharès. L’autorité de cette ancienne sagesse, l’influence Manarade sur l’archipel Ocolidien et le temps aidant, le Culte des Images est désormais totalement imprégné des enseignements Manarades. En particulier en ce qui concerne la considération de l’âme humaine.

Théologie et doctrine

Principaux aspects

Arbitrio

Arbitrio existe dans le Culte des Images. La Sintie est un récit de création du monde totalement reconnu par les Artisans Iconodoules. L’homme seul possède une âme, et le monde est bel est bien perçu comme chaos. Cela étant, Arbitrio, pour les Iconodoules, est un être paradoxalement plus puissant que ce qui est esquissé dans la Sintie uniquement.

Les Magenetas

En effet, Arbitrio, dans son immense sagesse, n’a pas, selon les Iconodoules, totalement abandonné les hommes à eux-mêmes. Il a fabriqué, afin d’œuvrer à ses côtés lors de l’ordonnation du chaos du monde, vingt-trois Magenetas. La plus puissante d’entre elle est Apestal, la Mageneta au-dessus des autres Magenetas, le lien entre Arbitrio et les Magenetas.

Lorsqu’Il se retira du monde, il laissa derrière lui les vingt-trois Magenetas, avec pour tâche d’assister les hommes à ordonner le chaos du monde et de l’humanité afin d’être dignes de Le rejoindre lors d’un jugement.

Ainsi, les Iconodoules se lient avec une Mageneta au cours de leur adolescence (entre treize et vingt ans, en général), afin qu’elle veille sur eux, guide leurs actes, et parle en leur faveur lors du Jugement de l’âme.

Il est important de noter qu’un iconodoule ne peut se lier avec Apestal. Apestal ne se lie avec personne, car elle est déjà le lien entre Arbitrio et les autres Magenetas, et les Magenetas et les humains.

Considération de l'âme

Les iconodoules considèrent que les humains ont une âme, mais le statut de l’âme diffère des autres religions arbitrées. Là où chez un phalangiste, l’âme, pure de naissance, risque de se salir au cours de sa vie sans possibilité de rédemption selon les manquements du croyant, et où chez un monachiste, l’âme salie peut être nettoyée par la rédemption et la discipline, le Culte des Images possède une vision bien différente, bâtie par la philosophie Manarade.

Chez les Iconodoules, l’âme est certes pure à la naissance, mais elle n’est pas intéressante. L’âme est ainsi liée à la notion de “Tehevra”, un terme manarade que l’on pourrait traduire par “éclat”, “lumière”, “brillance” ou “intensité”. Une âme doit acquérir sa valeur, gagner en éclat, en intensité, au cours de sa vie, pour mériter d’être Réunie avec Arbitrio.

Une âme doit chercher à se confronter au chaos du monde non-arbitré et à en triompher selon ses principes et ses enseignements pour en ressortir grandie, plus brillante. Ainsi, le Culte Iconodoule favorise toutes les disciplines cherchant à se confronter aux dangers, aux obstacles, et au monde. Que ce soit le simple fermier qui doit maîtriser les cycles saisonniers et la pousse de ses plantes, le guérisseur qui affronte les maux de la chair et l’inéluctabilité de la mort, ou le chasseur qui triomphe des bêtes en se montrant plus intelligent, plus vif et plus fort qu’elles. Chaque victoire, chaque maîtrise, chaque réussite, rend l’âme plus forte, plus riche, plus éclatante pour rejoindre Arbitrio.

Ainsi, quelqu’un qui ne vivrait selon aucun principe, serait incapable de faire face à ses propres démons et aux aléas du monde verrait son âme dégradée et inintéressante, indigne de rejoindre Arbitrio, là où un artisan talentueux, un fermier acharné, un chasseur habile, ou même simplement un parent au foyer dévoué et protecteur seraient au contraire, chaque jour qui passe, un peu plus proche d’être réuni avec le Créateur.

Le Culte Iconodoule et ses Artisans Iconodoules ont donc pour objectif de pousser les fidèles à honorer leurs grands principes de vie, à se dépasser, à devenir les meilleurs dans ce qu’ils font.

Duri di Ruha

Les Manarades nomment cette façon de vivre “Duri di Ruha”, l’âme de l’horizon : l’idée qu’il n’y a que par la confrontation avec l’inconnu chaotique du monde que l’homme peut s’élever. C'est une philosophie du dépassement de soi par la confrontation avec les difficultés quotidiennes. Il s’agit clairement de l’héritage d’un peuple de rescapés après la destruction de l’Empire Qadjaride, dont les ressortissants ont trouvé un sens à leur existence dans la difficulté de leur situation. Acceptation du monde tel qu’il est, dépassement de soi-même face aux difficultés, récompense finale pour une vie de difficultés où l’on n’a pas baissé les bras malgré tout, et vécu selon ses principes pour veiller sur les siens.

La notion de "Duri di Ruha" est présente chez les Ocolidiens, mais on la retrouve plus souvent nommée en Capitalin, ou sous d'autres formes comme la Bonne Voie, le Bon Vent, ou encore, le Bon Souffle. L'idée de suivre une route de confrontations avec l'adversité imposée par le monde chaotique, en suivant et respectant ses principes, jusqu'au bout.

Une doctrine qui a largement séduit les continentaux installés dans l'archipel, ayant abandonné toute leur vie continentale pour l'incertain destin d'Ocolidien. Duri di Ruha explique d’ailleurs en grande partie la persévérance et l’acharnement Ocolidien.

Jugement de l'âme

L’éclat de l’âme (son Tehevra) dépend des actes et du comportement de la personne durant sa vie, de la façon dont elle se sera surpassée et dépassée, comment elle aura maîtrisé et contrôlé son existence à travers le chaos du monde.

Toutes les Magenetas ont leur mot à dire lors du jugement d’une âme, mais la voix la plus importante est celle de la Mageneta qui lui est liée.

Rapport aux cultes traditionnels d’Arbitrio

Le culte iconodoule comporte certains éléments qui découlent directement du monachisme de rite adaarion. Le moine medevan Théocharès, après avoir été frappé d’un anathème à Golvandaar, gagne l’Archipel Ocolidien en 223 pour y prêcher loin des autorités religieuses continentales. C’est lui qui fonde la Confrérie iconodoule et qui pose les prémices de ce qui deviendra le culte des images. Si depuis, la doctrine iconodoule s’est largement affranchie des préceptes monachistes et s’est mêlée au mysticisme et aux croyances manarades, Arbitrio, le récit de la Synty, une certaine idée du Jugement des âmes sont autant de notions que les adeptes du culte des images partagent avec les croyants arbitrés continentaux.

Pour autant, le Monastère adaarion ainsi que l’Ordre phalangiste ne disposent d’aucune infrastructure sur tout l’Archipel Ocolidien et les tentatives de conversion de la région furent arrêtées après l’échec retentissant de l’Entreprise de Gastaphedes en 390. On ne trouve aucun monastère ni aucune abbaye digne de ce nom, et les quelques croyants fidèles aux cultes traditionnels d’Arbitrio s’organisent plutôt autour de lainatis ou d’organisations circonstancielles comme la Confrérie de Gastaphedes qui dispense autant les rites monachistes que phalangistes. La plupart des immigrés du continent finissent par adopter des éléments du culte iconodoule dans leur pratique de la religion arbitrée et ils sont pleinement convertis au bout de deux ou trois générations seulement.

Lorsqu’ils sont confrontés à des pratiques iconodoules, les personnels religieux du Monastère adaarion et de l’Ordre phalangiste ont souvent tendance à y voir la quintessence de ce qu’ils dénoncent comme du kaitusianisme. Le fait d’adresser ses prières à des images, de redouter leur influence sur le cours des événements ou de pratiquer la crémation lors des funérailles constituent des points de tension très importants. Au sein de la population, ces traditions peuvent déranger ou intriguer dans des mesures variables : les mésigues pratiquent par exemple aussi un bûcher funéraire et les eyjarskas sont très adeptes de talismans et autres colifichets, or ces deux populations sont considérées monachistes. Les phalangistes sont rarement exposés au culte iconodoule à une exception près, au sein de la ville de Iona où ils participent activement à sa répression.

En effet, dans les principaux ports continentaux comme ceux de la Sublime, de Caroggia, d’Iona, d’Indubal, de Lampekastro et même de Franc-Port, le culte des images existe discrètement mais est rigoureusement interdit et traqué car systématiquement associé à la contrebande ocolidienne. Dans les îles, comme dans le Royaume d'Eyjarfolk à Rosanhamn ou spécifiquement à Baie-aux-canards dans l’Archipel des Trombes, les adeptes du culte peuvent le pratiquer librement même s’il reste tout à fait anecdotique. La Moussue, port de contrebande aonite, accueille aussi quelques adeptes. Les côtes des Maahvitts sont vierges de toute influence iconodoule et les vaahvas profondément indifférents de par leur ignorance à ce sujet.

Les autorités du Concordat de Roskilde ne se sont prononcées au sujet du culte iconodoule qu’à l’issue de la guerre qui opposa l’Archipel à la République marchande de Caroggia en 521. Le Monastère adaarion et l’Ordre phalangiste ont conjointement déclaré le culte iconodoule comme une apostasie dénuée de toute forme d’arbitrage. Historiquement, le Tribunal de la Foi n’avait jamais statué à ce sujet sinon pour dénoncer occasionnellement les exactions des ocolidiens, notamment lors de la guerre des mers ocolidiennes, la dernière tentative de convertir l’Archipel ocolidien s’étant soldée par un échec.

En définitive, les moines monachistes comme phalangistes sont très rarement confrontés au culte iconodoule, aussi, leur perception de celui-ci dépendra des rapports qu’ils entretiendront avec les premiers concernés. Au sein du Royaume d'Eyjarfolk par exemple, bien qu’il y soit extrêmement minoritaire, les adeptes du culte des images peuvent librement assister aux offices et participer aux rites dans les monastères. Les moines locaux tentent de les assimiler sans que cela n’occasionne trop de heurts. Au contraire certains phalangistes ionians, en particulier des préverienistes, cherchent à condamner à l’esclavage tout adepte iconodoule afin de pratiquer une conversion forcée - et musclée - sans grand résultat. Cet usage ne plaît pas à l’ensemble de la communauté de l’abbaye locale : d’autres phalangistes désapprouvent en effet tout simplement l’idée de les convertir.

Les animaux dans le Culte des Images

Le Culte des Images considère les animaux comme inférieurs à l’humain. L’humain, en tant que créature d’Arbitrio, possède une âme, contrairement à la bête qui est engeance du chaos du monde.

L’animal peut être utile ou amusant, mais il est rarement considéré, ou même respecté. Les animaux dangereux sont vus comme une occasion pour les guerriers et chasseurs inspirés par la Mageneta Iédine de faire leurs preuves. D’une façon générale, tuer un animal permet de prouver la domination de l’homme sur le chaos. Plus la bête est dangereuse, plus grand est l’honneur de la tuer.

Les iconodoules peuvent reconnaître certaines qualités aux animaux. Un drapeau, un tatouage, un surnom, voire une mageneta en lien avec un animal peut être une façon de se targuer ou de se comparer à ses qualités (ou pourquoi pas, à ses défauts…) mais ne rend jamais hommage à la bête en elle-même.

La tortue est l’unique animal à faire exception à cette absence de considération, pour son lien avec les représentations traditionnelles d’Apestal.

Pratique du Culte

Règles religieuses

Les images et icônes sont rigoureusement sacrées. En détruire une ou s’en prendre à un membre de la confrérie iconodoule est extrêmement réprouvé parmi ses croyants. Il est tabou de voler une Image ou de prier devant celle d’un autre sans son autorisation, et cet interdit tacite s'étend aux Images des tasavagis.

En outre, pratiquer des funérailles d’une façon ou d’une autre de tout proche, ennemi ou corps trouvé est considéré comme une obligation absolue. Les Artisans Iconodoules sont d’ailleurs formés à pratiquer tous les rites funéraires arbitrés.

Prière et signification

La prière iconodoule ne s’adresse pas directement à Arbitrio mais plutôt aux magenetas. La prière sert à entretenir une relations personnelles avec ceux-ci au travers des Images. La prière est l’occasion pour eux de s’expliquer sur leurs actions, leur demander conseil, aide et protection.

La prière peut se faire devant des Images publiques ou les siennes.

Rites

Les iconodoules pratiquent de nombreux rites particuliers, mais également certains rites monachistes ou phalangistes.

  • Serment: il est courant pour un croyant iconodoule de promettre ou prêter serment avec une mageneta comme témoin. La promesse devient alors plus qu’une simple promesse entre êtres humains: c’est un engagement religieux envers un protecteur magique.
  • Mariage
  • Funérailles
  • Transfert de mageneta: bien que n’étant pas réellement un rite, le transfert d’une mageneta d’une personne à une autre, que ce soit un don ou une vente, est une affaire très sérieuse pour les croyants iconodoules et qui doit se faire dans le plus grand respect.

Les talismans

Il est classique pour les membres de la confrérie iconodoule de fabriquer des talismans et autres colifichets ayant un pouvoir “magique”. Il en existe de trois types.

Premièrement, on trouve les talismans de compagnie. Ce type de talisman est l’équivalent d’une mageneta mais est aisément transportable. On considère cependant qu’elle n’est que l’extension d’une mageneta existante. Se reposer entièrement sur un talisman de compagnie est donc considéré comme idiot, voire insultant envers la mageneta.

Deuxièmement, on trouve les talismans protecteurs. L’idée est que l’artisan iconodoule a invoqué une mageneta spécifique et lui a demandé d’étendre sa protection au talisman. Tout porteur est donc protégé par la mageneta. Cette protection est thématique et liée à la mageneta ainsi qu’à l’explication donnée par l’artisan iconodoule. Par exemple, un talisman de Crège peut être une protection contre les voleurs mais aussi contre les mauvaises affaires ou toute autre explication donnée par le créateur du talisman.

Le dernier type de talisman est celui qu’on appelle “magique”. L’artisan iconodoule invoque une mageneta et lui fait une requête. L’action demandée est alors infusée dans le talisman et peut donc être utilisée par son porteur. Il est toutefois traditionnel qu’une contrepartie soit ajoutée. Un exemple courant est un talisman de charme ou d’amour de Listère qui renforcerait la capacité de séduction du porteur.
Remarque: cette magie est entièrement basée sur l’auto-suggestion et la foi qu’un personnage place dedans.

Vivre le culte des images au quotidien

Le culte des images n’est pas oppressant mais a une forte place dans le quotidien de ses croyants. Chaque croyant est ainsi supposé entretenir une relation très personnelle avec ses magenetas en priant et en leur parlant. Une mageneta est en quelque sorte un ami imaginaire qui accompagne quotidiennement le croyant par la présence d’une représentation ou d’un talisman.
De plus, les superstitions qui entourent les talismans et colifichets du culte englobent la vie courante ; elles sont associées à presque toutes les actions du quotidien.

Vie religieuse loin des centres religieux

En l’absence d’un membre de la Confrérie iconodoule, les croyants du culte des images ont adopté deux traditions.

La première tradition est la mageneta d’Apestal, la tortue émissaire. Contrairement aux autres magenetas, Apestal est directement incarné dans les tortues du monde et constitue le lien entre le croyant iconodoule et les magenetas qui sont tenues loin de lui. Si un iconodoule rencontre une tortue, il peut donc dialoguer avec la mageneta de son choix au travers d’elle.

La seconde tradition est la possibilité de réaliser soi-même ou de faire faire à un artisan quelconque une mageneta de substitution. Pour se faire, le croyant doit y intégrer d’une façon ou d’une autre la figure d’une tortue. Le croyant a cependant l’obligation morale de faire faire une véritable mageneta lorsqu’il le peut.

De manière générale, les artisans iconodoules devant s'absenter s'arrangent pour mettre en place, s'il n'en existe pas déjà, une maison aux images dont l'entretien est laissé à la communauté. Ces lieux de culte pas tout à fait formels ne sont pas réservés aux absences de karigai mais permettent, dans ces cas-là, une pratique assurée de la foi.

Calendrier religieux

A paraître.

Culte des images et politique

Le culte des images n’a globalement pas d’implications politiques même si certains influents personnages de l’archipel ocolidien mobilisent souvent les superstitions iconodoules dans leur vie et décisions, ce qui a un impact sur leur politique.

Principales figures iconodoule

Courants internes

Le culte des images ne contient pas véritablement de courants internes mais, selon les origines, ses croyants ajoutent leurs pratiques et croyances à celle d’autres courants arbitrés bien que le monachisme et le phalangisme soient les seuls cas réellement notables.

La confrérie de Gastaphedes illustre ceci.

Trivia

Comme tout artiste, Cody Sparks se doit d'être crédité. Son modèle a été adapté pour Esperia.


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