Concile de Stravonin
Le Concile de Stravonin se déroula en 299 dans la ville de Stravonin au sein du Thème d'Huratelon. Il rassembla bon nombre de moines de l’Ordre Phalangiste ainsi que des érudits issus de la plupart des provinces arbitrées : de l’Empire Central, de la Nation Adaarionne et de la Terrenarchia liure.
Le Concile de Stravonin avait pour ambition de rédiger un texte à portée religieuse : le Hierarchiae Animalium, De la hiérarchie des animaux en Capitalin.
Pendant de longs mois, assistés par les érudits, les moines recensèrent les espèces animales connues découvertes à travers le monde afin de les classer de la meilleure à la pire d’après les critères de la philosophie et des conceptions utilitaristes phalangistes. Plus un animal était utile, serviable et propre, mieux il était classé. Bien que la teneur scientifique du document laisse fortement à désirer, la rigueur méthodique de recensement fait du “Hierarchiae Animalium” un ouvrage de référence dans les domaines universitaires ayant servi de base à bon nombre d’ouvrages documentaires, notamment à l’Oppikaupunki où on l’utilise moins pour son message religieux que pour son aspect encyclopédique et la grande qualité de ses illustrations.
Une paire d’années seulement après sa publication, les autorités phalangistes reconnurent le “Hierarchiae Animalium” comme accordé aux préceptes du culte. Bien qu’en tant que texte officiel il soit régulièrement cible d’annotations visant à modifier son classement, celui-ci n’a jamais été modifié par l’Ordre. L’ouvrage sert régulièrement de base aux exercices de réflexion auprès des novices en formation, leur demandant de critiquer ou de défendre la place de tel ou tel animal dans la hiérarchie des espèces.
On retrouve donc chez les Phalangistes de nombreuses représentations animalières, basées sur le classement du “Hierarchiae Animalium”, sur leurs tenues, emblèmes, blasons, ainsi que dans de nombreux textes. En politique, comparer ses alliés ou rivaux à tel ou tel animal permet de les soutenir ou de les critiquer.
Au mieux, les animaux sont considérés comme des outils efficaces, au pire, comme des nuisibles. S’attacher à un animal est perçu comme une attitude enfantine.