Utilisateur:Carloc
-Work in progress-
Description
Carloc a des origines capitalines. Ses parents sont Capitalins, ainsi que ses grand-parents. Il est originaire d'une famille de bûcherons, d'une classe sociale assez faible. Il a cependant eu accès à une éducation à la Capitale, lui permettant d'être ingénieur lors de son arrivée à Esperia. Carloc a 26 ans. Il sait lire, écrire, compter, maîtrise l'algèbre et la géométrie. C'est un homme de taille moyenne (1 mètre 75 environ), brun, un bouc au menton, léger problème de vue, au yeux marron/rouge, âgé d'une trentaine d'années, peu sportif et peu musclé, relativement mince, à la voix criarde. Il se laisse facilement emporter par ses émotions et n'aime pas être dérangé lorsqu'il travaille. Il se met facilement en colère. Il aime transmettre son savoir mais les gens incompétents l'exaspèrent. Il est très compétent dans son domaine. Cependant, il est facilement énervable, peu sympathique envers les étrangers ; il ne se soumet pas facilement s'il peut se rebeller et aime provoquer des embrouilles en remettant la faute sur les autres. Son plus gros défaut reste sa mauvaise foi. Il est croyant, même s'il est très sceptique sur l'existence possible d'un être suprême, c'est pourquoi il n'est pas pratiquant du tout. Il est ingénieur, ayant suivi durant quinze ans une formation chez un autre ingénieur à la Capitale.
Aptitudes
Histoire
Le soleil du soir éclairait d’une lueur orangée la petite maison de la famille Wilheste. Carloc était assis dehors, admirant les rayons du soleil qui filtraient à travers la forêt où ses parents avaient élu domicile, quelques années auparavant, alors qu’il n’était même pas encore né. Carloc avait 10 ans. Il était le fils de Digrel Wilheste, un bûcheron du Royame Central. Son père aurait voulu qu'il soit également bûcheron, mais l’enfant avait des prédispositions aux sciences « intellectuelles », comme en parlait son père. Curieux de nature, il s’intéressait à tout et cherchait à comprendre le fonctionnement du monde. Il aidait de temps en temps son père dans la forêt, mais sa principale occupation était de réfléchir, expérimenter. Ses parents ne pouvant lui donner l’éducation qui lui convenait, il allait partir le lendemain à la Capitale, afin de trouver un ingénieur qui voudrait bien lui apprendre son métier ainsi que les sciences et les mathématiques. Le lendemain matin, ses bagages étaient prêts. Il monta dans la charrette d’un commerçant partant pour la Capitale. Le voyage dura deux jours, pendant lesquels aucun mot ne sortit de la bouche de l'enfant. Il était comme immergé dans un autre monde, qui réclamait toute son attention, un monde virtuel, irréel, addictif en somme. Arrivé à la Capitale, il trouva la boutique de l’ingénieur que ses parents avaient contacté. C’était un homme intelligent, drôle, mais aimant beaucoup boire. Il revenait parfois complètement saoûl de la taverne de la rue, et c’est en le voyant dans cet état que Carloc se jura de ne jamais boire une seule goutte d’alcool. Il était logé chez l’ingénieur, du nom de Milver. Celui-ci ne donna jamais son nom de famille à Carloc, lui disant que cela « ne servirait à rien, ça ne change rien au fait que je sois ton maître ». Tous les jours, Carloc se levait assez tôt afin de travailler à la boutique de son maître. Ce dernier lui apprenait le fonctionnement de la fameuse poudre qui permettait de réaliser tous les mécanismes auxquels les habitants de la Capitale avaient affaire. Entre les torches, qui s'inversent en présence de courant, les pistons, qui déplacent des blocs et les répéteurs, Carloc était un peu perdu au début. Mais au bout de quelques années, il réussit sans problème à imaginer un circuit qui fonctionne et qui est relativement compact. Compacter les systèmes prenait la plus grande partie de son temps. Au bout de 10 ans d'étude, Carloc eut le plaisir de voir en fonctionnement son premier système. C'est un souvenir qu'il gardera à jamais dans sa mémoire. A 25 ans, quinze ans plus tard, ayant acquis toutes les connaissances que Milver a pû lui transmettre, il rentra chez lui, afin d’ouvrir une boutique dans le village proche de leur maison. Malheureusement, il abandonna ce projet rapidement, se rendant compte qu’un ingénieur dans un si petit village était totalement inutile. Il décida alors de retourner à la Capitale, seul endoit valable pour qu'un ingénieur puisse s'y implanter et y vivre. Il fit donc le trajet une nouvelle fois, mais dans un tout autre état d'esprit. L'aventure l'appelait, il était excité mais également inquiet. Qui lui dit qu'il arriverait à vivre de son métier ?
Ce texte est tiré d'une lettre que Carloc a envoyé à ses parents.
"Je suis arrivé il y a quelques mois à la Capitale. J'ai trouvé un hébergement, et je suis actuellement employé comme assistant chez un ingénieur du centre-ville. Ce dernier a énormément de commandes auxquelles il ne peut pas répondre, et je lui permet de finir ses commandes à temps. Tous les systèmes sont différents : des portes secrètes, des machines de stockage, des horloges ou des calculateurs parfois, même si c'est extrêmement rare et coûteux. Je note et je garde tous mes schémas, au cas où, quand j'aurai ma propre boutique, on me demande un système similaire. Je vis pour mon travail, mais je n'en n'ai pas à me plaindre. Sans être riche, j'ai un salaire qui me permet très largement de vivre. Mon employeur, Bomos Hitos, est un assez vieux ingénieur. Bientôt, il prendra sa retraite, et m'a promis de me léguer son commerce si je suis encore à ses côtés à ce moment-là.
Jusqu'à aujourd'hui, j'ai réalisé une dizaine de systèmes, tous en état de fonctionnement. Je ne me suis jamais trompé, et j'arrive même, selon ses mots, à dépasser Bomos technologiquement parlant. Bref, la vie bat son plein à la Capitale pour moi".
Un jour, Carloc reçut une lettre, venant de sa mère. Celle-ci lui annonçait une nouvelle qui attrista beaucoup Carloc. Son père était mort, tué par un ours qui avait décidé d'en faire son repas. Carloc, qui avait beaucoup d'estime et de respect pour son père, celui-ci étant issu d'une famille très pauvre et ayant dû travailler toute sa vie afin de nourrir sa famille, fut frappé de plein fouet par cette nouvelle. Il retourna au travail quelques jours durant, mais son moral était au plus bas. Son esprit, d'habitude très fertile, en constant bouillonnement, était aujourd'hui comme à l'arrêt. Carloc n'avait plus goût à rien, il errait dans la petite boutique comme s'il cherchait quelque chose qu'il ne trouvait pas. Ce comportement ne passa pas inaperçu et son patron, inquiet pour son employé, lui permis d'aller rejoindre ses parents durant une semaine. Carloc retourna donc au domicile de ses parents. Après deux jours de voyage, il retrouva sa mère, qui fut frappé par l'état dans lequel son fils était. Il était là, mais son esprit était ailleurs. Il était absent, vide de toute volonté. Quelques jours passèrent et il dût retourner à la Capitale. Mais les mauvaises nouvelles ne s'arrêtaient pas là. De retour en ville, Carloc passa la nuit dans sa chambre d'hôtel. Le lendemain, il se dirigea vers la boutique de l'ingénieur chez qui il travaillait. Il retrouva celui-ci en larmes devant le petit magasin. Suite à un problème chez un voisin, toute une partie des bâtiments de la rue avaient été détruits par un incendie, dont la petite boutique de l'ingénieur. Carloc avait donc perdu son père, mais aussi son travail. La situation devenait précaire. N’ayant pas pu retrouver rapidement de travail, il fut contraint d’aider un de ses anciens amis. Il n’en n’avait pas eu beaucoup, et celui-ci n’était pas un modèle, ayant mal tourné et étant aujourd’hui voleur à plein temps. Même si cela horrifiait Carloc de voler pour vivre, au détriment des autres, il se devait, pour pouvoir continuer à manger, de servir de crocheteur de serrures à son ami. C’est ainsi que Carloc sût comment ouvrir une porte sans en avoir la clé. Mais au bout de quelques semaines de ce travail malhonnête et dangereux, il décida, sur les conseils de Bomos, son ancien employeur, de faire ses valises et de partir à Esperia. Il rassembla ses quelques affaires, paya sa chambre, et ne garda que le strict nécessaire. Le reste, il le vendit à qui en voulait bien afin de pouvoir faire le voyage. Quelques jours plus tard, il embarqua vers un nouveau continent, où il espérait bien être plus à même de vivre.