Utilisateur:Ashur : Différence entre versions

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Version du 2 mai 2014 à 18:42


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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Veuillez indiquer le rang








Métier
Métier










Origines


Nation d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
MistaJim
Pseudo
Mister-Jim
Prénom IRL
Valentin





Présentation

VARRO Ashur.

Marchand et Faux Bourgeois : négociant en objets rares, il tenait un commerce spécialisé dans la vente d’esclave et la vente des produits issus du braconnage.


Description physique et morale :

Ashur est d'apparence assez quelconque : de taille et de corpulence moyennes. Son physique ne présente que peu d'attrait, et les regards s'attardent davantage sur les quelques balafres et cicatrice qu’il affiche fièrement sur ses avant bras. Le marchand se vêt pauvrement mais se porte tout de même attentif au regard de la mode et du monde qui l’entoure, anxieux du qu’en dira-t-on. Il met un point d'honneur à s'apprêter avec soin, enduisant ses cheveux bruns d'huile pour se donner un air sophistiqué. Il se garde en revanche d'arborer sa dague, qu’il dissimule dans son soulier droit, certain qu’un jour, ce douloureux encombrement lui sauvera la vie. Ce métier appelle à la méfiance et à la crainte, et ce tout particulièrement dans le domaine de l’homme. Un scepticisme chronique qui au fil d'années de pratique s’est transformé en véritable paranoïa, le plongeant dans une peur perpétuelle de se faire délester de tous ses biens. Ashur est assurément avare. Ses effets et bijoux ont été négociés, marchandés et pour certains volé. Autant de trophées qu'il ne se lasse pas d'exhiber, parures suspendues çà et là sur sa personne nonchalamment.

Ashur est une personne lucide et pragmatique, au regard avisé. Rompu aux négociations riches en houle, il excelle dans le marchandage et possède un sens certain des affaires, véritable stratège commerciale. Lors de transactions, il se révèle sournois, n'aspirant qu'à négocier ses marchandises à leur plus basse valeur. Ashur est cupide et vénal, et désire se bâtir une réputation, recueillir l'estime de la fine noblesse, que ses ventes restent gravées dans les mémoires et qu’il puisse acquérir un renom, tels sont ses réels desseins. Aussi il demeure quelqu'un d’orgueilleux et est de nature rancunière. Ni prompt, ni enclin à oublier, il accorde rarement son pardon et se montre vindicatif envers quiconque tente de l'abuser ou de lui extorquer de l'argent. Quiconque perd sa confiance aura grand peine à la regagner. Enfin le marchand ne supporte pas la défaite et entreprendra les plus grands combat pour récupérer ce qu’il pense lui être dû.


Compétence :

Crochetage : La vie dans le bas quartier a forcé Ashur à piller et à voler.
Agilité : Ashur sait se déplacer sur n'importe quel terrain. Escalader , nager , ramper pour lui c'est un jeu d'enfant.
Connaissances de la faune : Le métier de braconnier lui à permis de mieux apprécier et de mieux comprendre les déplacements et agissement des animaux.
Survie : Quand un homme chasse, il lui est primordial de pouvoir s'adapter à son environnement pour pouvoir surprendre sa proie.
Alphabétisation et Calcul : Sans être un parfait lettré Ashur sait manier les mots et les nombres sans problèmes et sans difficultés.
Taxidermie : Avant d'être chasseur, Ashur est un braconnier, il ne chasse que très rarement pour la viande et sait découper les peaux et les chaires des animaux qu'il traque ainsi qu'en retirer les défenses ou bois.

L'histoire d'Ashur:

Ashur est né de l'union d'un couple de pauvres commerçants, au sein de la Capitale. Seconde progéniture, il fut accueilli par un frère dénommé Oenomaus, de quatre ans son aîné. De part de leur proximité d'âge, les deux enfants évoluèrent ensemble, grandissant côte à côte dans les bas-quartiers de la ville marchande. Entraînes par les groupes d’enfants détrousseurs, les deux jeunes ne connurent que cet univers de pillards poussiéreux de la Cité. Ramenant de si et de là des objets pour la boutique parentale, qui avait davantage l’air d’un vulgaire étale de marché qu’un véritable commerce. Les affaires n’étaient pas prospères ce qui laissaient entrevoir un avenir quasi absent. Oenomaus et Ashur apprirent les rudiments du troc et du commerce à même le sol de la Capitale, échangeant leurs babioles contre du pain. Tantôt marchands tantôt voleurs, fière de ramener chaque soir à leurs géniteurs leurs trouvailles quotidiennes, triste butin déshérité qui serait dès le lendemain vendu. Le futur marchand se plaisait à ce drôle de jeu, ils ne roulaient pas sur l’or mais vivaient. Oenomaus quant à lui avait d’autres projets et manifestait un caractère hardi, plein de bravoure et d'imprudence. Mais, de nature peu bavarde, il était prompt à s'enliser dans d'inextricables bourbiers. Ashur, quant à lui, se révélait plus timoré, mais également plus retors. Son esprit fin et astucieux élaborait des solutions salutaires, grâce auxquelles ils purent s'extraire de bien des mauvais pas.

Très tôt, Oenomaus témoigna un fervent intérêt pour la rigueur et la justice. L'adolescent vibrait à l'évocation d'exécution publique, de bûchers d'hérétique, de violentes punitions...Il aspira à entrer au service d’un Noble et parvint à abattre, avec force arguments dont certains lui furent suggéré à la dérobée par son frère la réticence parentale. Il reçut une instruction dans une des nombreuses milices du bas-quartier, et se révéla être un excellent bourreau en devenir.

C'est ainsi qu'il incomba à Ashur de perpétuer l'entreprise familiale, bien qu'il ne fut l'aîné. Son père se chargea de l'instruire sur la régie d'un commerce et les multiples stratégies à appréhender pour le faire fructifier, et, lorsque le moment fut venu, la boutique lui échut. Le jeune homme chassait de nuit ramenant quelques maigres fourrures. Ashur, grâce aux savoirs qu'il avait engrangé depuis les tréfonds de sa jeunesse jusqu’aux enseignements du patriarche comprit qu’il ne pouvait faire perdurer un étale pouilleux du quartier pauvre en chassant à l'occasion. Le marchand avait une idée derrière la tête, une marchandise qui ne s’épuiserait jamais, mais surtout une marchandise dont les nobles ne se lasseraient en aucun cas. Il alla dans les tavernes à la rencontre de ceux qui pourraient l’aider à s’installer mais aussi de ceux qui pourraient le protéger. En utilisant diverses palabres et deniers, il parvint à réunir un groupe de trois hommes Kirin, Vanar et Hargan. L’idée d’Ashur était simple, partir vers l’ile de Iona et ramener des esclaves qu’il revendrait aux Nobles de la Capitale. Le voyage s’annonçait périlleux et non sans dangers, mais l’enjeu en valait la chandelle.

Se déplaçant de village en village grâce à un chariot attelé, les voyageurs mirent un peu moins d’une quinzaine de jours pour arriver au bourg se situant en face de l’ile. Ils n’avaient aucun doute, ils étaient arrivés, d’immenses navires se dressaient aux larges des côtes, les quatre hommes pouvaient entendre au loin le cliquetis des chaines sur les pavés mais aussi et surtout le claquement du fouet lacérant la chair de leurs futurs placements. Ils montèrent un à un dans la pirogue leur permettant d’atteindre Iona. La ville sale empestait la sueur et le sang néanmoins pire que dans les bas-fonds où Ashur avait vu le jour, il s’y sentait à sa place, dans son élément, entourait de marchands qui comme lui n’avaient d’yeux que pour l’argent et le profit. Le négociant arpentait les rues l’œil avisé, au milieu du tumulte des ventes aux enchères et des aboiements incessant des esclavagistes, cherchant les perles rares qui lui ferait faire fortune. L’un d’eux l’air aigri reteint l’attention d’Ashur, il s’approcha du prisonnier et commença à l’apprécier, analysant sa posture, sa taille, sa carrure. Le captif ne payait pas de mine, la lourde chaîne qui lui entravait le cou bridait sa respiration et ses muscles décharnés laissé comprendre la faible robustesse de l’homme. L’apprenti esclavagiste resta un instant face au prisonnier, regardant autour de lui, cherchant du regard les autres esclaves fixés par la même longe d’acier que l’homme chétif. La morne assemblée ne présumait rien de très glorieux, tous à moitié suffoquant faute de leurs fers, certainement galeux et malade pour la plupart, mais Ashur ne se noyait pas sous l’or et savait pertinemment qu’il devrait se contenter d’une poignée d’esclaves. Il glissa sa main dans une de ses poches, histoire d’estimer les deniers restants, puis s’approcha du boucanier accompagné d’Kirin, ce féroce Nordique lanceur de haches et adepte du marteau. Vanar sourire aux lèvres, arriva tout aussi tôt d’un pas vif aussi bien que volatil, pour conseiller le jeune marchand dans son achat. Ce Carrogien, ancien vendeur de bétails savait comment parler affaire lorsque les denrées remuaient.

Après une dizaine de minutes de négociations, d’arrangement et de tractation, Ashur obtint l’homme chétif évoqué plus haut avec un vieillard au dos courbé ainsi qu’une femme muette. Le marchand claqua trois fois des doigts, déclenchant l’arrivée quasi instantanée de l’homme au cache-œil, Hargan, de sa voix rauque il commença à questionner les esclaves sur leurs origines et leurs compétences s’interrompant de temps à autres pour expectorer. Le négociant s’avança lentement vers la barque tandis qu’Kirin, soulevait les captifs telle de vulgaires poupées de chiffon pour les charger. Ashur passa ses deux mains dans ses cheveux bruns huileux et redressa le col de son manteau avant d’embarquer à son tour. Il regarda brièvement autour de lui, leva sa main droite et l’abaissa d’un coup sec pour signifier au passeur le départ. Voyant les plages de Iona s’éloigner, l’apprenti esclavagiste finit par s’asseoir en posant ses bottes sur la coursie. Le regard plongé dans le lointain, il savait que le voyage ne serait que de courte durée et que bientôt il aurait à refouler les terres de l’ile.

L’heure du retour s’annonçait et à peine débarqué les quatre hommes suivi de leurs captifs s’installèrent dans la carriole. Vanar plissa légèrement les yeux tout en caressant vivement sa musette pour chercher sa boussole puis s’installa à la place du cocher attendant l’ordre du négociant. Ashur plaça son pouce ainsi que son index dans sa bouche pour siffler, adressant successivement un regard à Hargan et Kirin, qui dégainèrent dans un glacial crissement leurs armes. Même si leur chargement était de très mauvaise facture, ils se devaient d’être vigilants car il n’était pas rare de croiser pirates et corsaires sur les routes bordant l’ile. Comme à l’aller, ils mirent un peu moins de deux semaines pour arriver à la Capitale, mais cette fois-ci un peu avant d’atteindre les portes de la ville, ils s’arrêtèrent en bordure d’un lac. Le marchand sauta du chariot d’un pas pressé un sceau à la main et claqua des doigts. Le Nordique immédiatement attrapa d’une main les captifs, les lançant un à un du haut du chariot. La poussière tourbillonnait à chaque corps s’écrasant sur le sol, accompagné d’un grognement plus ou moins étouffé. Ashur s’approcha du lac, prit de l’eau et déposa son sceau à ses pieds. Il fit un moulinet de la main en direction des esclaves pour leurs signifier de s’approcher puis s’abaissa lentement et passa de l’eau sur son visage. L’apprenti esclavagiste attrapa le sceau et arrosa les prisonniers. Ils commencèrent frénétiquement à se frotter la tête et le haut du corps à moitié-frigorifié par la rigueur de l’aube. Hargan les fit remonter dans la carriole tandis que le marchand s’installait à coté de Vanar. Après quelques mots échangeaient, il regagna sa place et le Carrogien cria et dans un grand râle cravacha de son fouet les chevaux attelés.

Ashur trépignait d’impatience apercevant au fur et à mesure les portes de la cité. Il voulait arriver pour la mi-journée, lorsque le marché battrait son plein et que les nobles richement embourgeoisés débattraient jusqu’aux premières lueurs du soir. Effectivement l’entrée du groupe ne passa pas inaperçu, paradant fièrement sur leur chariot tel des soldats rentrant victorieux. Hargan hurlait les qualités et les compétences des esclaves tandis que Vanar criait de faire place au convoi qui peinait à avancer. La foule s’amassait lentement autour du chariot brayant à tout va pour finir par s'immobiliser complètement. Le marchand souriait, il s'était vu entouré d'interressé mais pas à ce point, il passa ses deux mains dans ses cheveux, releva son col et se leva. Le temps semblait s'être figé, les rues pourtant bondé s'étaient calmés, attendant patiemment les paroles de l'homme sur la carriole. Dans un divin sourire, le négociant commença par vanter l'épopée qu'avait effectuée les quatre hommes, jouant sur les faits et les lieux, arrangeant la vérité avec parcimonie et crédibilité puis il s'arrêta sur le cas de chacun des esclaves, Ashur brillait dans son discours et les enchères purent commencer.

Comme prévue, les premières lueurs du soir apparurent et les quelques derniers acheteurs quant à eux disparurent, laissant les poches d'Ashur pleines. Les hommes se divisèrent le butin et entreprirent de recommencer une tels quête suite aux réclamations des Nobles Capitalin. Il était temps pour le groupe d'acheter de plus grands chariots mais aussi de s'agrandir car Ashur voulait faire route vers Lauderfelt, la terre promise des esclavagistes.

Le négociant souriait et marchait d'un pas pressé à travers les rues du bas quartier, envahit par le bonheur d'aller chercher son frère et ami de toujours pour l'accompagner dans cette nouvelle épopée qui s'annonçait. A travers cette vadrouille Ashur revoyait défiler le jeune garçonnet qu'il était à crapahuter dans la boue et a jouer avec Oenomaus entre les taudis. Le regard plein de nostalgie l'apprenti esclavagiste poussa les portes du "Tord Boyau", le rade n'avait pas changé, toujours cette même odeur de crasse et de sueurs. Ashur sentit une lourde main se poser sur son épaule, son sang se glaça dans l'instant, il tourna lentement la tête, longeant du regard les ongles noircis de l'individu ,puis son poignée jusqu'à arriver à son épaule. Ashur éclata de rire en reconnaissant le crâne chauve de Oenomaus, les deux frères se serrèrent la main puis allèrent s'assoir au fond de la taverne, se racontant l'un après l'autre leurs tours de mains. Le marchand était ravis d'apprendre que son frère avait depuis quelques temps quitté la cohorte dont il faisait parti, ainsi il pouvait pleinement se consacrer à la nouvelle expédition. Le négociant lui expliqua ses nouvelles activités et lui proposa de participer à son voyage, Oenomaus n'hésita pas un instant et serra la main de son frère sourire aux lèvres. Après avoir rassemblait la troupe, Ashur monta dans le chariot de tête au coté de Vanar tandis que Oenomaus s'installait dans le second chariot négocié quelques heures avant le départ par Hargan.

L'esclavagiste passa sa main dans ses cheveux et siffla, sans attendre le Carrogien fit tourner son fouet en l'air et l'abattit sur le dos des chevaux. L'expédition commençait et pas moins de trois semaines de voyages les attendaient pour rejoindre les terres de Steiertal. La pluie ne cessait de tomber sur les cinq hommes, Kirin n'en finissait pas de tousser et d'éternuer puis vint la fièvre... Le Nordique n'avait pas supporté le changement radical de température entre la Capitale et Lauderfelt et c'est ainsi qu'Ashur , Hargan ,Vanar et Oenomaus enterrèrent l'immense homme qui succomba de sa maladie en un peu plus de deux semaines dans une bourgade prés de la ville-prison de l'ancienne Empire. Le moral était au plus bas, en bon leader, l'esclavagiste restait fixé sur l'objectif. Le groupe voyait se dresser les tours de la cité derrière les quelques valons face à eux et ils arrivèrent juste avant la tombée de la nuit. Sans Kirin, seul Oenomaus était un véritable homme d'arme dans cette ville où le danger et la loi du plus fort régnaient en maître. Ashur n'était pas rassuré et commençait sérieusement à se remettre en question. Soudain un groupe d'une dizaine d'hommes s'approcha épée en main et leur fit comprendre de les suivre vers la place forte de la cité là où résidait le baron de l'esclavagisme, Salickar. Les quatre compagnons se retrouvèrent ainsi face à lui, l'homme était assis, ses jambes posées sur la table et ses bras croisés. Ses cheveux long étaient attachés en chignon et son visage semblait comme figé. Brusquement il tourna son regard vers les visages du groupe et avant de prendre une bonne gorgée dans son graal dorée demanda qui était l'instigateur de cette expédition. Ashur fit un pas malgré lui, poussé par Vanar et Hargan. Salickar passa sa main droite sur son visage d'un air fatigué, frappa lourdement la table de son poing gauche et pointa une petite porte sur sa droite. Les hommes de mains du baron attrapèrent les quatre hommes , passèrent la porte puis les jetèrent dans des cellules. L'un des gardes resta face aux grilles et observa les quatre hommes et arrêta son regard sur Oenomaus. Le mercenaire fit un large sourire en reconnaissant le bourreau son ancien compagnon de bataillon. L'homme fit au comprendre aux deux frères qu'en ces terres il ne pouvait plus rien pour eux et que leur seule chance était de se rendre sur une ile. Là-bas pourrait alors commencer une nouvelle vie sans avoir à ce soucier de Salickar et de ses hommes. Dans la plus grande discrétion, il sortit Oenomaus et Ashur de leur geôle pour les amener aux écuries.

Les deux frères purent ainsi quitter Lauderfelt, laissant derrière eux Hagran et Vanar pour sauver leurs vies. Ils chevauchèrent jusqu'à l'ile de Iona où ils embarquèrent sur le bateau de Gwylonna l’Esclavagiste , la seule porte vers Esperia.