Huratelon : Différence entre versions
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La population de la Grande Huratelon, les Huras, se divisent en différentes classes sociales.<br> | La population de la Grande Huratelon, les Huras, se divisent en différentes classes sociales.<br> |
Version du 6 octobre 2012 à 10:48
Sommaire
La Nation
Territoire
Huratelon contrôle la totalité du territoire des régions du Gyllendal, du Steiertal et d’Huratelon où se trouve sa capitale. Huratelon a également une certaine influence dans le Roment où certains chefs locaux et petits nobliaux sont cousins ou derniers nés de nobles Huras placés là. Odense, bien que partie intégrante d’Huratelon, est une ville à part très autonome car gérée par les phalangistes.
Huratelon a également un droit de regard sur la gestion du Bogen, autorisé par les Adaarions et les phalangistes (voir Religion, bas de page).
Lois et Organisation politique
Huratelon fonctionne de façon relativement simple. Le seigneur d’Huratelon possède l’essentiel des pouvoirs et peut édicter des lois sur tous les sujets selon sa volonté. Il est également l’ultime recours de justice pour ses sujets, bien que la plupart des petits paysans qui cherchent à se plaindre auprès de lui ne vivent pas assez longtemps pour entrer dans la forteresse d’Huratelon.
Il se repose sur une constellation de nobles disposant du contrôle local de châtelleries, de villages ou de villes (exception faite d’Odense, contrôlée par les phalangistes). Ces nobles sont soumis au seigneur par des liens vassaliques bien établis et ont les mêmes pouvoirs que lui à leur échelle, exception faite qu’ils ne peuvent entraver les décisions du Seigneur.
Le seigneur possède le contrôle complet sur l’ordre des chevaliers ainsi que sur la garde et la milice de son domaine. La garde et la milice, elles, dépendent des nobles locaux, qui sont tenus de les mettre à disposition du Seigneur à la moindre menace. Dans les faits, cependant, le Seigneur et le Grand Maître de l’Ordre de la Chevalerie contrôlent la milice et la garde sans se soucier des avis des nobles locaux, heureux d’avoir ce tracas en moins.
Malgré ce système relativement simple, la politique Hura est un nid de complots à cause de ses liens avec le Royaume Central. En effet, la Capitale n’a jamais voulu abandonner le contrôle d’Huratelon mais a préféré laisser son ancienne province devenir indépendante pour diminuer la grogne des paysans et nobles isolationnistes. Par contre, les nobles de la Capitale ont su récompenser financièrement tous les nobles Huras qui savaient prendre des décisions favorable à la Capitale et se montrer généreux envers quiconque assassinait un Seigneur trop sincèrement indépendant. Le peuple, lui, croit que le bon seigneur est effectivement mort d’une indigestion de champignons, le vilain gourmand...
Armée
Huratelon possède plusieurs corps d’armée :
- la garde qui s’occupe de protéger les villes
- l’ordre des chevaliers qui a pour mission de servir le seigneur
- les miliciens : les soldats qui assistent les chevaliers dans toutes leurs missions.
La plupart des conflits sont dûs au grand nombre de bandits, mais il est arrivé dans le passé que l’ancien Empire ait eu besoin de la force armée d’Huratelon pour ses conquêtes. La force militaire de la Grande Huratelon est une des plus importantes de l’Ancien Monde et présente l’avantage de ne pas être aussi désunie que l’armée royale ou désorganisée que les clans nordiques. Le nombre exact des effectifs de la milice, malgré leur maigre entraînement, est incroyablement important. Le système est basique : chaque famille de paysans doit fournir leur enfant aîné au seigneur dès l’atteinte de sa majorité, et ceci depuis la formation de la milice en 195. Cet événement fait désormais partie intégrante de la tradition Hura.
Économie
L’économie de la Grande Huratelon est principalement basée sur la quantité astronomique de nourriture produite sur ses terres, qui sont en grande majorité exportées vers la Capitale, ou d’autres villes riches comme Caroggia et Golvandaar. Elle en reste très instable : une famine peut rapidement se déclarer lors d’un été trop pluvieux ou d’un mauvais hiver, sans compter le nombre de bandits toujours croissant qui pillent les caravanes, ainsi aucun marchand ne peut faire la route sans escorte.
Le métal qui sert aux armes de la Grande Huratelon est principalement importée depuis Golvandaar, et les régions du Nord. Les minerais sont importés, et les armes forgées sur place. La grande majorité de celles-ci ne servira qu’à fournir l'une des plus grandes armées de l'Ancien Monde : l'armée d'Huratelon.
Société
La population de la Grande Huratelon, les Huras, se divisent en différentes classes sociales.
- Le seigneur, tout en haut de la pyramide, il règne sans partage sur toute la province et affirme son autorité grâce à l’ordre des chevaliers et son armée personnelle. Il siège à la cité d’Huratelon, dans la forteresse d’Huratelon. Il est élu à la mort ou à la démission de son prédécesseur par la noblesse.
- Les nobles : ils sont assez peu nombreux, et le nombre de titres est limité, ils sont offerts, vendus ou échangés. La plupart d’entre eux respectent le seigneur et ses décisions, mais d’autres veulent simplement prendre le pouvoir et complotent contre le seigneur. C’est la classe dominante, du fait de sa richesse. Souvent marchands ou anciens commerçants, ils se basent sur des empires commerciaux.
- Les chevaliers : des soldats d’élites, leur formation peut parfois débuter dès l’âge de 5 ans. La sélection des chevaliers à la fin de la formation est très difficile. La plupart des ratés se retrouvent dans la garde. Ils sont tous dévoués et fidèles, il est impensable qu’un chevalier trahisse son maître, ils sont tous soumis au Code, un livre qu’ils apprennent pendant leur formation, et qui sert d’exemple de conduite. Beaucoup de leurs faits et gestes sont limités par celui-ci. Quoi qu’il arrive, l’honneur prime.
- Les gardes : contrairement aux chevaliers, ils se laissent facilement corrompre. Ils sont les protecteurs de la cité, et disposent d’une connaissance des armes approfondie. Ils sont dirigés par un capitaine, mais doivent aussi obéissance aux chevaliers. Ils sont parfois utilisés en tant que bouc émissaires par les comploteurs.
- Les miliciens : des hommes d’arme peu entraînés, mais assez pour être le corps de l’armée du seigneur. Tout comme les gardes, ils peuvent être amené à assister des chevaliers en mission. Ils ont surtout en leur connaissance les principes de discipline et de formations stratégiques. Mais souvent seul le maniement de la lance leur est appris... Si on appelle ça apprendre. Ils sont relativement nombreux dans leur ensemble, et sont recrutés dans les familles de paysan depuis la création de la milice en 195.
- Les commerçants : ils sont peu nombreux, mais tout de même plus nombreux que les nobles. Ils s’organisent en guilde pour éviter une trop grosse concurrence et sont assez riches. Tous rêvent d’obtenir un titre de noblesse, parmi eux des comploteurs qui sont prêts à tout pour y parvenir.
- Les paysans : peu nombreux dans la ville en elle-même, mais extrêmement dans toute la province. Ils représentent 90% de la population Hura, voire plus. Les paysans sont l'une des nombreuses classes dominées, sans éducation, sans esprit critique et totalement dociles. Il est extrêmement rare que le fils d'un paysan puisse échapper à sa condition. Car ils sont tous méprisés par les autres classes sociales, malgré leur importance dans l’économie de la province. D'ailleurs, de nombreuse lois limitent leur ascension sociale telle que l'interdiction d'intégrer l'Ordre, et la plupart refusent de mélanger leur sang avec eux. Ils vivent presque tous dans des villages éparpillés un peu partout.
Peuple
La Grande Huratelon est extrêmement conservatrice de son ethnie. Elle est fière de son histoire, et traite selon les origines en priorité. Pour eux, le reste du monde ne mérite pas l’attention de leur nation. La population est quand à elle méfiante des étrangers, mais seuls les commerçants et les nobles restent parfois durs dans les affaires avec des hommes de provenance extérieure. Pourtant, le fait de mêler le sang d’un Hura et d’un étranger est très mal vu. Ainsi, les plus extrémistes iront jusqu’à comploter pour assassiner les enfants d’un mélange d’ethnie.
Traditions
Les traditions des Huras sont nombreuses. En fait, beaucoup sont juste un prétexte pour faire la fête. Les plus importantes, pourtant, sont des traditions en rapport avec la culture militaire d’Huratelon, comme par exemple la célébration de départ de l’aîné à la milice pour les paysans, la fête d’atteinte de la majorité pour les nobles, et bien sûr la cérémonie de nomination des chevaliers, allant avec leur concours de sélection sous forme de joute, faisant partie intégrante des événements se déroulant chaque année. Les fêtes les plus prononcées restent celles organisées par le seigneur, celle de son couronnement restant la plus importante.
Éducation
Huratelon est relativement peu alphabétisée.
- La noblesse et les riches Huras envoient généralement leurs enfants étudier auprès des phalangistes ou à l’étranger, voire invitent des précepteurs chez eux pour éduquer leurs héritiers.
- Les phalangistes et chevaliers, eux, disposent d’une excellente éducation sauf sur le plan scientifique.
- La population, elle, doit souvent éduquer leurs enfants eux-mêmes et les Huras n’ont généralement qu’une éducation partielle et très pratique. Cependant, il n’est pas rare qu’un phalangiste d’abbaye prenne sur lui d’éduquer les jeunes enfants..
Loisirs
Les Huras sont friands des combats et des concours martiaux. Certains paysans vont jusqu’en ville pour parier leur argent et y assister, que ce soit une joute, un concours de tir à l’arc, de lancer de haches, de couteaux ou autres démonstrations de force dans le genre. Certains s’entraînent pendant toute une année juste pour tenter d’obtenir la victoire dans ces simples jeux, le gagnant obtenant des prix capables d’amener des combattants provenant de toute la Grande Huratelon. La plupart des grandes joutes sont organisées à Huratelon elle-même, pour le seigneur et sa famille. Les Huras les plus riches sont aussi adeptes des parties de chasses, une véritable distraction dans leur culture.
Spécialités culinaires
Cuisine paysanne
- Pain blanc aux céréales
- Bouillie accompagnée de fèves et légumes
Cuisine noble
- Vins de la Gamme Elixirio
- Porc d’élevage aux oignons
- Sanglier rôtis aux marrons
- Poulet à la braise et pommes de terre
Sciences
Huratelon n’a pas reellement de communauté d’érudits en dehors des phalangistes, plutot tournés vers la conservation du savoir. Il est donc rare de voir de l’innovation dans cette nation. Les bonnes vieilles techniques sont favorisées et ne sont remplacés que quand l’amélioration est franchement évidente sans pour autant bousculer la vie des locaux.
Huratelon est cependant assez avancée dans les domaines de l’agriculture, de l’armurerie (solide et fiable bien que lourde) et de l’élevage. Odense et les abbayes phalangistes offrent également une littérature fournie à qui est capable de s’y intéresser.
Religion
Les Huras sont dans leur ensemble croyants et pratiquants, voire très pratiquants. La quasi-totalité de la population croit en l’Arbitrio selon le rite phalangiste très lié à la culture Hura. On trouve aussi quelques croyants de rite monachiste adaarion dans le Nord et l’Ouest du Gyllendal. Les phalangistes monopolisent l’action de la foi et les Huras du bas-peuple sont généralement assez ignorant du fond de leur religion, se contentant d’écouter ce que leur disent les phalangistes lors des offices religieux.
Les Huras sont également nombreux à croire aux esprits ou au mauvais oeil et sont assez superstitieux dans leur religion.
Diplomatie
Un mot: méfiance. Les Huras n’aiment pas les autres peuples et ne s’en cachent pas. Dans toute leur histoire, Huratelon n’a jamais été vraiment libre, toujours dominée par d’autres puissances. Toutes les relations des Huras sont marquées par ce gros complexe d’infériorité.
- Caroggia : Huratelon possède de bonnes relations avec Caroggia qui améliore son commerce, achète ses marchandises et engage souvent ses troupes contre une belle rétribution. Les deux nations ont une longue histoire de collaboration mutuellement profitable et ce, depuis que les chevaliers Huras ont aidé Caroggia à repousser l’invasion des Nomades du désert.
- Diaspora Qadjaride : Les Qadjarides sont mal vus en Huratelon et sont fréquemment pourchassés par les phalangistes ou les miliciens. Par contre, les Huras sont assez friands des divertissements qu’ils proposent lors des foires qui constituent un genre de trêve entre eux.
- Golvandaar : Golvandaar est un bon client à cause de ses besoins en nourriture et son argent constitue une manne certaine pour Huratelon. Cependant, les relations sont souvent froides. Le paternalisme condescendant des Adaarions et le complexe d’infériorité mêlé d'isolationnisme des Huras font un très mauvais mélange. La différence de religion très marquée n’aide pas.
- Monastère adaarion : Le Monastère a une réputation mitigée. Les Adaarions demeurent ceux qui ont amené la guerre à Huratelon deux siècles plus tôt, malgré la responsabilité de Joris Preverien. Le Concordat de Roskilde a cependant fait son oeuvre et les Huras ne sont plus à couteau tirés avec le Monastère.
- Etats provinciaux : Huratelon entretient de bonnes relations avec les états provinciaux du Sud et y offre parfois des services militaires, souvent avec l’aide de Caroggia. Le Seigneur veille cependant à ce que ces provinces peu peuplées ne soient pas tentées de leur faire concurrence dans le commerce des céréales.
- Nord : Huratelon a toujours soutenu, de bon ou mauvais gré, la Capitale contre les Nordiques et ne commerce jamais avec eux. Les contacts sont cependant rares et les relations entre les deux peuples sont cordiales lorsque la politique n’intervient pas.
- Phalangisme : Patrie d’origine du puissant mouvement religion, les Huras possèdent d’excellentes relations avec eux. Toutefois, Seigneur et nobles s’inquiètent parfois de leur influence.
- Royaume Central : Les relations entre Huratelon et le Royaume Central sont complexes. Officiellement, Huratelon est indépendante. Dans les faits, la Capitale continue de contrôler le Seigneur Hura en veillant à encourager les nobles qui voudraient remplacer un Seigneur trop nationaliste. Les rdeux nations fonctionnent donc ensemble malgré de mauvaises relations.