Utilisateur:Bobyonne : Différence entre versions

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Version du 30 décembre 2012 à 13:53


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

200.png

Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang







Métier
Métier










Origines
Ville d'origine
Nation d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
BobyOnne
Pseudo
BobyOnne





BobyOnne

Description

Mon nom est BobyOnne, je suis un Adaarion et je suis originaire des Monts d'Adaarion. Ma taille est de 1m65, mes cheveux sont bruns et mes yeux bleus. Les nombreuses cicatrices sur mon corps sont là pour me rappeler mon passé compliqué dans la mine de mon père. Je suis quelqu'un de tranché, n'aimant pas parler pour ne rien dire. Les choses sont dites, et sont dites efficacement, sans passer par quatre chemins. D'autre part, ma croyance en Arbitrio est inébranlable, sans lui, ma vie ne serait pas ce qu'elle est à présent. De plus, je sais parfaitement lire et écrire, et mon éducation m'a permise de savoir mener à termes de lourds calculs de mathématiques et d'être en capacité de construire des circuits logiques complexes. Cependant, mon début de vie compliqué et ma vie au monastère m'ont aussi permis d'acquérir des compétences plus "pratiques".

Compétences

  • Survie : Mon arrivé à Golvandaar sans nourriture et sans personne pour m'aider m'a obligé à me débrouiller seul, et c'est durant ces premiers mois sans rien que j'ai appris à survivre.
  • Connaissance de la faune : Durant mes années au monastère, j'aidais les moines en allant chasser à l'extérieur de la ville, c'est comme ça que j'ai appris à connaître la faune locale.
  • Combat : L'enseignement des moines n'était pas qu'intellectuel. Pour pouvoir me laisser aller à la chasse en toute sécurité, ils m'ont appris les bases du combat.
  • Connaissances météorologiques : Toutes mes parties de chasses étaient différentes et il était nécessaire pour moi de m'adapter à chaque fois.
  • Endurance : Lorsque certains animaux devenaient un peu trop entreprenants, il fallait mieux prendre ses jambes à son coup.

Intérêts culturels et goûts

Je suis passionné par la littérature venant de tous les horizons, selon moi, un homme se construit selon les bases fixées par ses ancêtres, et ces bases sont posées dans les livres. De même, les moines m'ont habitués à très bien manger, mon palet est donc devenu très gourmet et il est impossible pour moi de manger quelque chose de mal cuisiné.

Amis déclarés

Eudoxie

Histoire

La première partie de ma jeunesse fût compliquée, coincé dans un village perdu dans les vallées, on me força à travailler à la mine. Je savais cette pratique interdite par la loi, mais du haut de mon jeune âge, je n'étais pas en capacité de me soulever contre mon père qui me forçait à avoir cette vie. Puis les années passèrent, et j'étais désormais âgé de douze ans. Les journées s'enchaînaient et étaient toutes de plus en plus dures. Un jour, le travail fût plus intense que jamais, et mon corps n'était plus apte à réaliser une tâche quelconque, mais ceci n'empêchait pas mon père de me crier dessus, et de me forcer à faire les tâches les plus ingrates possibles. A la fin de la journée, quand mon travail fut terminé, et quand je puis enfin être seul dans la pièce de cinq mètres carrés qui me servait de chambre, je décidais que s'en était trop...beaucoup trop. Il fallait que je réagisse. Mon esprit ne fit qu'un tour, j'embarquais le peu d'affaires dont je disposais, et je me mis en route. Bon but était de rejoindre Golvandaar, je ne voulais plus de cette vie, et la seule possibilité pour moi de changer de vie, était de changer d'air. Le chemin dans les terribles montagnes d'Adaarion était terrible. Heureusement, mon travail dans les mines m'avait appris une chose essentielle, je n'étais pas seul dans ma vie, et Le très Haut était là pour m'épauler dans l'adversité. Ma foi me permit de gravir ces montagnes et de vaincre la difficulté. Enfin, j'arrivais à Golvandaar.

Les premiers mois à Golvandaar furent très éprouvants. J'arrivais dans la cité sans rien, juste de quoi m'habiller. Je ne savais pas comment m'en sortir, je mendiais et comptais sur la bonté de mon peuple pour m'aider à survivre. Un jour, la faim se fit sentir plus que d'habitude, et la mendicité ne suffisait plus. Mon Dieu m'avait appris que le vol était punissable, mais il m'avait aussi appris que le péché était chose pardonnable. Je me rendis alors au marché. Nous étions Lundi et le marché recevait des marchands étrangers à la ville venus pour vendre des marchandises rares venues de contrées lointaines. Les rues étaient pleines. Il y avait une échoppe dans chaque recoins de la ville, et chaque marchands proposait des produits plus incroyables les uns que les autres. J'arrivais enfin devant une échoppe de fruits, les marchandises étaient belles, de toutes les couleurs et appétissantes. Mon ventre réclamait ces denrées. Je m'avançais alors vers ce magasin , décidé à commettre un vol. Une belle grappe de raisins était posée sur le coin de l'étale, et c'est cette grappe qui allait être la victime de mon larcin. J'étais désormais au niveau du magasin, une foule incommensurable de personnes était autour de l'étale, le lieu était parfait, et le crime en devenait facile. Mon bras était désormais tendu, prêt à prendre cette grappe. Mais, lorsque ma main allait se poser sur le haut de la grappe, je sentis quelqu'un exercer une prise forte sur mon bras. Mon regard se tourna vers le haut, et j'aperçus cet homme, vieux, une grosse barbe grise et dense, de fortes rides sur ses joues et des yeux d'un bleu océan. Ce dernier, plutôt que de me dénoncer au marchand me tira en dehors du marché, se mit à ma hauteur, me regarda droit dans les yeux et me dit : "Mon fils, je t'observe depuis ton arrivé, tu allais commettre quelque chose que tu aurais regretter et devenir une personne que tu n'es pas. Mon fils, j'aurais du venir plus tôt, m'adresser à toi bien avant, mais je n'étais pas certain que tu accepterais la voix que je suis sur le point de te proposer. Je suis moine, et je peux t'offrir une autre vie, cependant tu vas devoir avec cette vie, accepter de te couper du monde, tu auras des limites que des enfants de ton âge n'ont pas, mais en retour, tu seras éduqué, nourri et membre d'une communauté de personnes qui seront toujours là pour t'écouter. Alors mon fils, que veux-tu faire?". La dernière question tomba comme un coup de massue et me laissa perplexe. Jamais je n'avais envisagé cette possibilité. J'allais sûrement devoir faire le choix le plus important de ma vie.

Quinze ans s'étaient écoulés depuis ce jour au marché. J'avais décidé d'accepter la proposition de ce moine, et de rejoindre cette communauté. Durant mes années avec les moines, j'avais reçu une éducation sans faille, le Monastère de Golvandaar était reconnu pour l'éducation de qualité qu'il offrait. Durant ces années, j'avais découvert que j'étais fait pour les sciences, ce domaine me passionnait et résoudre des problèmes scientifiques me rendait fier de moi. Tout au long de ces années, les moines ont été une vraie famille pour moi, sachant m'écouter et m'orienter dans mes choix. De plus, ma foi en Arbitrio s'est renforcée et est devenue inébranlable. D'autre part, toute ces années m'avaient permis de pardonner le comportement de mon père, et j'avais depuis longtemps prévu un voyage pour retourner le voir, pour pouvoir lui parler et savoir si lui aussi, m'avait pardonner ce soudain départ. Ce jour était arrivé, je dis au revoir aux moines, et me mis en route pour mon village natal. Comme le première fois, le chemin fut long et compliqué. Après une dizaine de jour de marches , j'arrivais dans mon ancien village, enfin ... ce qu'il en restait. La plupart des maisons étaient détruites ou brûlées. Des corps jonchaient le sol, et une odeur puissante de cadavre en putréfaction planait dans tout le village. Je me dirigeais vers mon ancienne maison, en espérant de ne pas trouver mon père mort. Ma vieille maison était encore intacte , mais semblait vide. Je pénétrais dans celle-ci, toutes les pièces étaient retournées, plus rien n'était en place. Ma vieille chambre était inchangée, peut-être que mon père n'avait jamais accepté mon départ. Je décidais alors de sortir de la maison, malgré tout, cette scène était dur pour moi.Arrivé sur le palier de la porte, quelque chose me semblait bizarre, un sentiment d'insécurité planait aux alentours. Soudain, je reçu un fort coup dans la nuque, le coup m’assomma de suite, et je tombais dans un profond sommeil. Lorsque plus tard, je me réveillais, je m'aperçu que j'étais dans une charrette d'esclaves, mains et pieds ligotés. Je compris très vite qu'une nouvelle fois, ma vie allait changer...