Gazettes de Sélène Onsillac : Différence entre versions

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « Les <span style="color: #ffae00">Gazettes</span> de Sélène Onsillac sont un ensemble de documen... »)
 
Ligne 14 : Ligne 14 :
 
Durant l’été 523 ces attaques s’intensifièrent et Polperro fut complètement isolée du reste de l’Archipel des Epervies, les polperrois exposés à de cruelles injustices, volés, soumis à des châtiments intolérables et injustifiables, dont les témoignages qui nous sont parvenus sont à glacer le sang. Un chef se distingua parmi les criminels à l'œuvre, sans doute reconnu par ses pairs pour ses tendances bestiférées : Spino dit [[Guerre_des_mers_ocolidiennes#Bataille_des_cent_navires|“des Cents Navires”]], un surnom acquis au prix d’horribles compromissions dans la guerre des mers du sud contre Anna Aligarri en 517. Ce dernier, à bord d’un bâtiment volé à la [[Flotte Royale]], menaçait désormais Polperro et par delà, l’Archipel des Epervies tout entier, notamment à l’aide d’un engin de siège monté à l’avant du navire avec lequel il s’autorisa à pilonner le village et ainsi réduire à néant les modestes chaumières de tant de malheureux désormais réfugiés.
 
Durant l’été 523 ces attaques s’intensifièrent et Polperro fut complètement isolée du reste de l’Archipel des Epervies, les polperrois exposés à de cruelles injustices, volés, soumis à des châtiments intolérables et injustifiables, dont les témoignages qui nous sont parvenus sont à glacer le sang. Un chef se distingua parmi les criminels à l'œuvre, sans doute reconnu par ses pairs pour ses tendances bestiférées : Spino dit [[Guerre_des_mers_ocolidiennes#Bataille_des_cent_navires|“des Cents Navires”]], un surnom acquis au prix d’horribles compromissions dans la guerre des mers du sud contre Anna Aligarri en 517. Ce dernier, à bord d’un bâtiment volé à la [[Flotte Royale]], menaçait désormais Polperro et par delà, l’Archipel des Epervies tout entier, notamment à l’aide d’un engin de siège monté à l’avant du navire avec lequel il s’autorisa à pilonner le village et ainsi réduire à néant les modestes chaumières de tant de malheureux désormais réfugiés.
  
Devant le danger que représentait Spino et ses sbires, le Sénateur Oiva Erkki d’Alcédine fit appel, au nom de la Confédération des Epervies, à l’île de Solres en la personne du Gazded Kasemir Hodvev, et à l’île d’Esperia en la personne du Seigneur Romaric l’Inflexible. Les deux hommes répondirent favorablement - on ignore en fait si l’appel de la Confédération fut ignoré ailleurs, quoique des rumeurs persistantes à Alcédine rapportent le désintérêt pour la question polperroise des îles de Rivelle et d’Agathe. Quoiqu’il en soit, Solres et Esperia mobilisèrent des mercenaires de tous horizons réunis en deux équipages ; l’un d’eux, enrôlé grâce aux fonds de Solres, était dirigé par la célèbre esclavagiste [[Gwylonna]], réputée à travers notre Archipel et notamment à [[Fort-Lointain]] pour sa hardiesse comme son fort caractère.
+
Devant le danger que représentait Spino et ses sbires, le Sénateur Oiva Erkki d’Alcédine fit appel, au nom de la Confédération des Epervies, à l’île de Solres en la personne du Gazded Kasemir Hodvev, et à l’île d’Esperia en la personne du [[Utilisateur:Romaric|Seigneur Romaric l’Inflexible]]. Les deux hommes répondirent favorablement - on ignore en fait si l’appel de la Confédération fut ignoré ailleurs, quoique des rumeurs persistantes à Alcédine rapportent le désintérêt pour la question polperroise des îles de Rivelle et d’Agathe. Quoiqu’il en soit, Solres et Esperia mobilisèrent des mercenaires de tous horizons réunis en deux équipages ; l’un d’eux, enrôlé grâce aux fonds de Solres, était dirigé par la célèbre esclavagiste [[Gwylonna]], réputée à travers notre Archipel et notamment à [[Fort-Lointain]] pour sa hardiesse comme son fort caractère.
  
 
Le 15 octobre, l’[[esclavagiste]] Gwylonna et son équipage arrivèrent en premier, en fin de soirée. Un usage audacieux de deux balistes à munitions incendiaires permit d’emblée de mettre en déroute la flottille pirate, s’éparpillant sitôt depuis le port de Polperro où elle maintenait son blocus. L’arrivée du navire Esperien offrit aux forces coalisées de la Confédération l’occasion d’aborder le bâtiment illégitime de l’infâme Spino, lequel arborait encore les couleurs du [[Royaume Central]] honteusement hissées juste en dessous d’un pavillon noir. Attaqué de toutes part, Spino et ses sbires ne purent opposer qu’un violent baroud d’honneur aux braves protecteurs de la communauté venus les déloger. Parallèlement à ces combats, les Esperiens parvinrent également à mener une incursion au milieu de la flotille pirate pour sauver Licontinosi des Bonimentiers dit “Liconte”. Le pauvre homme, véritable patriarche pour Polperro, était retenu captif dans la cale de son propre bateau depuis des semaines. Le bâtiment de la Flotte Royale fut bientôt coulé ; il sombra avec les derniers pirates à son bord, signant leur déroute alors que l’essentiel d’entre eux avait déjà quitté les environs.
 
Le 15 octobre, l’[[esclavagiste]] Gwylonna et son équipage arrivèrent en premier, en fin de soirée. Un usage audacieux de deux balistes à munitions incendiaires permit d’emblée de mettre en déroute la flottille pirate, s’éparpillant sitôt depuis le port de Polperro où elle maintenait son blocus. L’arrivée du navire Esperien offrit aux forces coalisées de la Confédération l’occasion d’aborder le bâtiment illégitime de l’infâme Spino, lequel arborait encore les couleurs du [[Royaume Central]] honteusement hissées juste en dessous d’un pavillon noir. Attaqué de toutes part, Spino et ses sbires ne purent opposer qu’un violent baroud d’honneur aux braves protecteurs de la communauté venus les déloger. Parallèlement à ces combats, les Esperiens parvinrent également à mener une incursion au milieu de la flotille pirate pour sauver Licontinosi des Bonimentiers dit “Liconte”. Le pauvre homme, véritable patriarche pour Polperro, était retenu captif dans la cale de son propre bateau depuis des semaines. Le bâtiment de la Flotte Royale fut bientôt coulé ; il sombra avec les derniers pirates à son bord, signant leur déroute alors que l’essentiel d’entre eux avait déjà quitté les environs.

Version du 10 février 2024 à 17:39

Les Gazettes de Sélène Onsillac sont un ensemble de documents RP (principalement des affiches) qu’il appartient de découvrir en jeu. Elles retracent l’actualité majeure de l’Archipel des Epervies ainsi que des îles qui le composent et sont à la libre disposition des joueurs, agrégées sur un panneau d’affichage spécifique accolé à la Poste de la Confédération et sur les différents panneaux d'affichage. Les Gazettes se décomposent en différents articles, rédigés et publiés au bon vouloir de l’Estafette de la Confédération.

N’hésitez pas à les consulter, elles existent précisément dans le but d’offrir aux personnages en jeu une première introduction à l’Archipel des Epervies qui entoure Esperia.

524

Gazette n°1 : La Bataille de Polperro

Esperiens,

Il y a plusieurs mois maintenant, le 15 octobre 523, dans la nuit et sous son œil, l’éternel témoin, se tenait la Bataille de Polperro au large de l’île du même nom.

Depuis près de deux ans, l’île et le village de Polperro faisaient l’objet d’attaques récurrentes perpétrées par une flottille pirate composée d’écumeurs et autres parias en provenance de l’Archipel Ocolidien.

Durant l’été 523 ces attaques s’intensifièrent et Polperro fut complètement isolée du reste de l’Archipel des Epervies, les polperrois exposés à de cruelles injustices, volés, soumis à des châtiments intolérables et injustifiables, dont les témoignages qui nous sont parvenus sont à glacer le sang. Un chef se distingua parmi les criminels à l'œuvre, sans doute reconnu par ses pairs pour ses tendances bestiférées : Spino dit “des Cents Navires”, un surnom acquis au prix d’horribles compromissions dans la guerre des mers du sud contre Anna Aligarri en 517. Ce dernier, à bord d’un bâtiment volé à la Flotte Royale, menaçait désormais Polperro et par delà, l’Archipel des Epervies tout entier, notamment à l’aide d’un engin de siège monté à l’avant du navire avec lequel il s’autorisa à pilonner le village et ainsi réduire à néant les modestes chaumières de tant de malheureux désormais réfugiés.

Devant le danger que représentait Spino et ses sbires, le Sénateur Oiva Erkki d’Alcédine fit appel, au nom de la Confédération des Epervies, à l’île de Solres en la personne du Gazded Kasemir Hodvev, et à l’île d’Esperia en la personne du Seigneur Romaric l’Inflexible. Les deux hommes répondirent favorablement - on ignore en fait si l’appel de la Confédération fut ignoré ailleurs, quoique des rumeurs persistantes à Alcédine rapportent le désintérêt pour la question polperroise des îles de Rivelle et d’Agathe. Quoiqu’il en soit, Solres et Esperia mobilisèrent des mercenaires de tous horizons réunis en deux équipages ; l’un d’eux, enrôlé grâce aux fonds de Solres, était dirigé par la célèbre esclavagiste Gwylonna, réputée à travers notre Archipel et notamment à Fort-Lointain pour sa hardiesse comme son fort caractère.

Le 15 octobre, l’esclavagiste Gwylonna et son équipage arrivèrent en premier, en fin de soirée. Un usage audacieux de deux balistes à munitions incendiaires permit d’emblée de mettre en déroute la flottille pirate, s’éparpillant sitôt depuis le port de Polperro où elle maintenait son blocus. L’arrivée du navire Esperien offrit aux forces coalisées de la Confédération l’occasion d’aborder le bâtiment illégitime de l’infâme Spino, lequel arborait encore les couleurs du Royaume Central honteusement hissées juste en dessous d’un pavillon noir. Attaqué de toutes part, Spino et ses sbires ne purent opposer qu’un violent baroud d’honneur aux braves protecteurs de la communauté venus les déloger. Parallèlement à ces combats, les Esperiens parvinrent également à mener une incursion au milieu de la flotille pirate pour sauver Licontinosi des Bonimentiers dit “Liconte”. Le pauvre homme, véritable patriarche pour Polperro, était retenu captif dans la cale de son propre bateau depuis des semaines. Le bâtiment de la Flotte Royale fut bientôt coulé ; il sombra avec les derniers pirates à son bord, signant leur déroute alors que l’essentiel d’entre eux avait déjà quitté les environs.

Depuis, Polperro n’a plus été menacée. Si les polperrois seront pour toujours marqués par ces longs mois de terreur, ils peuvent désormais s’atteler à la lente reconstruction de leur foyer. Cette écrasante victoire témoigne de la force de la Confédération des Epervies, et du bien fondé de la pleine participation d’Esperia à celle-ci. Il se dit que ce soutien courageux de feu le Seigneur Romaric l’Inflexible et du Gazded Kasemir Hodvev pourrait donner lieu à une session extraordinaire de la Confédération des Epervies. Celle-ci se tiendrait à son siège, à Alcédine et elle aurait pour objet de remercier Esperia et Solres de même que de réunir les dirigeants de l’Archipel des Epervies pour demeurer durablement soudés.

Sélène Onsillac,
À Esperia,
Le 7 février 524