Huratelon : Différence entre versions

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{{Grand Titre|La Nation}}
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{{Fiche Ville
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|Nom= Huratelon
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|Région= Greistal
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|Nation= Grande Huratelon
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|Gentilé=telon, telonne
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Attention, évitez la confusion entre la nation : '''[[Grande Huratelon]]''' et la capitale de la nation : [[Huratelon]].
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Huratelon est la capitale de la [[Grande Huratelon]], le siège du pouvoir du [[Seigneur d’Huratelon]] et l’une des villes hura les plus importantes. Elle se situe dans le centre de la région du [[Greistal]].<br>
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C’est une ville visuellement unique du fait de ses hautes fortifications et de la présence de deux chateaux - Nohovecy et Radek - et de l’aspect impressionnant du château Nohovecy avec ses douze hautes tours.
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Ses habitants se nomment les telon(ne)s.
  
Les habitants de la Grande Huratelon sont nommés les Huras.
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=La ville=
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Huratelon est une ville fortifiée installée sur un plateau. Château Nohovecy est installée sur la part la plus haute de la ville, en bordure d’une imposante falaise. Le château est gardée par une première enceinte installée en hauteur. Une seconde enceinte garde la base du plateau et est protégée par un second château plus petit, Château Radek. Autour de ce plateau sont installés divers faubourgs.
  
==Territoire==
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=Quartiers=
[[Fichier:Carte_Ancien_Monde.png|thumb|Carte de l'ancien monde]]
 
Huratelon contrôle la totalité du territoire des régions du [[Gyllendal|Gyllendal]], du [[Steiertal|Steiertal]] et d’Huratelon où se trouve sa capitale. Huratelon a également une certaine influence dans le [[Roment|Roment]] où certains chefs locaux et petits nobliaux sont cousins ou derniers nés de nobles Huras placés là. [[Odense|Odense]], bien que partie intégrante d’Huratelon, est une ville à part très autonome car gérée par les [[phalangistes|phalangistes]].<br />
 
Huratelon a également un droit de regard sur la gestion du [[Bogen|Bogen]], autorisé par les [[Adaarions|Adaarions]] et les [[phalangistes|phalangistes]] (voir Religion, bas de page).
 
<br><br><br><br><br><br><br><br><br>
 
  
==Lois et Organisation politique==
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==Première enceinte==
Huratelon fonctionne de façon relativement simple. Le seigneur d’Huratelon possède l’essentiel des pouvoirs et peut édicter des lois sur tous les sujets selon sa volonté. Il est également l’ultime recours de justice pour ses sujets, bien que la plupart des petits paysans qui cherchent à se plaindre auprès de lui ne vivent pas assez longtemps pour entrer dans la forteresse d’Huratelon.<br>
 
Il se repose sur une constellation de nobles disposant du contrôle local de châtelleries, de villages ou de villes (exception faite d’Odense, contrôlée par les phalangistes). Ces nobles sont soumis au seigneur par des liens vassaliques bien établis et ont les mêmes pouvoirs que lui à leur échelle, exception faite qu’ils ne peuvent entraver les décisions du Seigneur.<br><br>
 
  
Le seigneur possède le contrôle complet sur l’ordre des chevaliers ainsi que sur la garde et la milice de son domaine. La garde et la milice, elles, dépendent des nobles locaux, qui sont tenus de les mettre à disposition du Seigneur à la moindre menace. Dans les faits, cependant, le Seigneur et le Grand Maître de l’Ordre de la Chevalerie contrôlent la milice et la garde sans se soucier des avis des nobles locaux, heureux d’avoir ce tracas en moins.
+
===Château Nohovecy===
<br><br>
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Château Nohovecy est la demeure du [[Seigneur d’Huratelon]] et le siège du pouvoir de la [[Grande Huratelon]]. L’essentiel de la politique hura et des décisions du pays s’y déroulent, à l’abri des regards indiscrets, dans la plus pure tradition hura de discrétion dans les divisions.
Malgré ce système relativement simple, la politique Hura est un nid de complots à cause de ses liens avec le Royaume Central. En effet, la Capitale n’a jamais voulu abandonner le contrôle d’Huratelon mais a préféré laisser son ancienne province devenir indépendante pour diminuer la grogne des paysans et nobles isolationnistes. Par contre, les nobles de la Capitale ont su récompenser financièrement tous les nobles Huras qui savaient prendre des décisions favorable à la Capitale et se montrer généreux envers quiconque assassinait un Seigneur trop sincèrement indépendant. Le peuple, lui, croit que le bon seigneur est effectivement mort d’une indigestion de champignons, le vilain gourmand...
 
  
==Armée==
+
Château Nohovecy est une impressionnante forteresse datant du deuxième siècle bien qu’elle fut renforcée à de nombreuses reprises. Sa principale caractéristique est d’abriter douze tours massives abritant à la fois du matériel militaire et des logements. Ces tours ont d’ailleurs donné son nom: Nohovecy signifie “Nombreuses tours” en vieil hura. Ces tours ont également un rôle politique. Il est de tradition depuis la chute du [[Thème d’Huratelon]] que le [[Seigneur d’Huratelon]] se constitue une cours de nobles en qui il peut avoir davantage de confiance que les nobles traditionnels. Pour se faire, une loi hura a établie que chacune des douze tours de château Nohovecy peut être offert en [[Grafat]] à un homme qui obtient un titre de haute noblesse, le vecigravat. La plus ancienne de ses tours est aussi celle qui n’a jamais changé d’occupant depuis sa construction est nommée Tour Branimontas en l’honneur de la maison noble qui l’occupe et constitue depuis des siècles les plus proches conseillers de la cour seigneuriale d’Huratelon, l’actuel étant le vecygraf [[Sazka Branimontas]].
Huratelon possède plusieurs corps d’armée :
 
*la garde qui s’occupe de protéger les villes
 
*l’ordre des chevaliers qui a pour mission de servir le seigneur
 
*les miliciens : les soldats qui assistent les chevaliers dans toutes leurs missions.<br><br>
 
  
La plupart des conflits sont dûs au grand nombre de bandits, mais il est arrivé dans le passé que l’ancien Empire ait eu besoin de la force armée d’Huratelon pour ses conquêtes. La force militaire de la Grande Huratelon est une des plus importantes de l’Ancien Monde et présente l’avantage de ne pas être aussi désunie que l’armée royale ou désorganisée que les clans nordiques. Le nombre exact des effectifs de la milice, malgré leur maigre entraînement, est incroyablement important. Le système est basique : chaque famille de paysans doit fournir leur enfant aîné au seigneur dès l’atteinte de sa majorité, et ceci depuis la formation de la milice en 195. Cet événement fait désormais partie intégrante de la tradition Hura. <br>
+
La forteresse s’articule autour de plusieurs cours intérieures dont certaines ont été agrémentée pour le séjour au fil du temps. <br>
<br>
+
La cour vellabriaise a ainsi été décorée de motifs caroggians et possède une fontaine et une salle d’eau couverte faisant la joie des enfants du château durant [[Thermidor]]. Elle possède également des bas-reliefs et des mosaïques similaires aux bas-reliefs de Château Radek.<br>
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La cour d’émeraude est un mélange de jardin de plaisance et de jardin de culture où l’on peut trouver de nombreuses plantes rares. Elle fut fermée par une coupole en verre par un maître-verrier de [[Tenence]] en 471.<br>
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La cour impériale fut construite du temps du [[Thème d’Huratelon]] en style [[Empire Central|impérial]]. Elle est couverte d’une mosaïque dorée entourant des bancs de marbre et des emplacements de plante en pots. Elle présente également une colonnade composée de statues de bronze représentant les différents thèmes et gouverneurs de la province du Greistal. Sculptés vêtus de vêtements typique de la [[Capitale]] du temps de l’[[Empire Central]], les occupants actuels de Château Nohovecy les font vêtir de véritables habits de mode hura depuis l’indépendance de la [[Grande Huratelon]].<br>
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La cour sanguine fut complètement reconstruite pour accueillir un espace de joute et de duel pour l’amusement, les duels judiciaires, ou l'entraînement. Elle donne sur l’armurerie seigneuriale.
  
==Économie==
+
===Abbaye Bliski===
L’économie de la Grande Huratelon est principalement basée sur la quantité astronomique de nourriture produite sur ses terres (notamment le très fertile [[Gyllendal]], qui sont en grande majorité exportées vers [[la Capitale]], ou d’autres villes riches comme [[Caroggia]] et [[Golvandaar]]. Elle en reste très instable : une famine peut rapidement se déclarer lors d’un été trop pluvieux ou d’un mauvais hiver, sans compter le nombre de bandits toujours croissant qui pillent les caravanes, ainsi aucun marchand ne peut faire la route sans escorte sauf dans le [[Steiertal]] où [[phalangistes]] et [[esclavage|esclavagistes]] veillent à la bonne sécurité avec un grand succès.
+
L’abbaye Bliski possède sa propre enceinte et constitue la seconde plus grande et riche abbaye au monde après celle d’[[Odense]]. Sa construction fut ordonnée par le Prime-Abbus Lothaire l’Orphelin en 214 mais l’abbaye ne fut pleinement terminée qu’en 306 en raison des troubles politiques et financiers du [[Thème d’Huratelon]].
  
Le métal qui sert aux armes de la Grande Huratelon est principalement importée depuis les terres adaarions mais Huratelon possède quelques mines dans le Steiertal. Les minerais sont importés, et les armes forgées sur place. La grande majorité de celles-ci ne servira qu’à fournir l'une des plus grandes armées de l'Ancien Monde : l'armée d'Huratelon. <br>
+
Elle est bâtie en rotonde accolée au château Nohovecy, disposant d’une large cour centrale accueillant un espace d'entraînement pour les novices et moines mais également d’un petit jardin disposant de fontaines ainsi que deux statues de bronze représentant les Prime-Abbus Lothaire l’Orphelin et Ilesa Hendt. Le jardin garde l’entrée de la salle de prière à la base de la tour lothairine. Cette salle de prière est très richement décorée de draperies représentant des évènements de la mythologie [[phalangiste]]. Sous la salle se trouve une crypte où sont enterrées les dépouilles des Prime-abbus de toute la période des Trois Familles, Ilesa Hendt exceptée.<br>
<br>
+
Les cellules des moines et les dortoirs des novices sont installés dans le sous-sol de la rotonde avec les portes donnant sur la cour intérieure. Les étages sont tous dédiés à la vie commune des moines et aux travaux de l’abbaye. <br>
 +
A l’opposé de château Nohovecy, elle accueille une gigantesque tour - la tour lothairine - abritant une cloche fabriquée par des maîtres forgerons de [[Kovajest]] et décoré par des orfèvres telons. Elle est entretenue par la section de [[zvonikus]] du [[Seigneur d'Huratelon]]. Elle reprend en bas-relief la fondation de l’[[Ordre phalangiste]]. La tour comprend également les appartements de l’abbus, la bibliothèque de l’abbaye -l’une des plus riches de la [[Grande Huratelon]] - , la trésorerie et l’armurerie de l’abbaye.
  
==Société==
+
===Clôt des légats===
La population de la Grande Huratelon, les Huras, se divisent en différentes classes sociales.<br>
+
Petit quartier interdit aux huras et possédant ses propres fortifications (une seconde enceinte surplombant le côté du clôt touchant aux murailles telonnes), le clôt des légats est une véritable forteresse urbaine. Elle abrite depuis l’époque du [[Thème d’Huratelon]] les dignitaires [[Royaume Central|capitalins]]. Le quartier est organisée autour de deux petites places contiguës simulant un 8. La première donne sur la porte et offre un puits d’architecture capitaline, dispensant de l’eau par 8 petites fontaines en sus du puits à seau classique. La seconde s’articule autour d’une statue équestre de la reine [[Agnès I]].
*'''Le seigneur''', tout en haut de la pyramide. Il règne sans partage sur toute la province et affirme son autorité grâce à l’ordre des chevaliers et son armée personnelle. Il siège à la cité d’Huratelon, dans la forteresse d’Huratelon. Il est élu à la mort ou à la démission de son prédécesseur par la noblesse.
 
*'''Les nobles''' : ils sont assez peu nombreux, et le nombre de titres est limité, ils sont offerts, vendus ou échangés. La plupart d’entre eux respectent le seigneur et ses décisions, mais d’autres veulent simplement prendre le pouvoir et complotent contre le seigneur. C’est la classe dominante, du fait de sa richesse. Souvent marchands ou anciens commerçants, ils se basent sur des empires commerciaux.
 
*'''Les chevaliers''' : des soldats d’élites, leur formation peut parfois débuter dès l’âge de cinq ans. La sélection des chevaliers à la fin de la formation est très difficile. La plupart des ratés se retrouvent dans la garde. Ils sont tous dévoués et fidèles, il est impensable qu’un chevalier trahisse son maître, ils sont tous soumis au Code, un livre qu’ils apprennent pendant leur formation, et qui sert d’exemple de conduite. Beaucoup de leurs faits et gestes sont limités par celui-ci. Quoi qu’il arrive, l’honneur prime.
 
*'''Les gardes''' : contrairement aux chevaliers, ils se laissent facilement corrompre. Ils sont les protecteurs de la cité, et disposent d’une connaissance des armes approfondie. Ils sont dirigés par un capitaine, mais doivent aussi obéissance aux chevaliers. Ils sont parfois utilisés en tant que boucs émissaires par les comploteurs.
 
*'''Les miliciens''' : des hommes d’arme peu entraînés, mais assez pour être le corps de l’armée du seigneur. Tout comme les gardes, ils peuvent être amenés à assister des chevaliers en mission. Ils ont surtout en leur connaissance les principes de discipline et de formations stratégiques. Mais souvent, seul le maniement de la lance leur est appris... Si on peut appeller ça "apprendre". Ils sont relativement nombreux dans leur ensemble, et sont recrutés dans les familles de paysans depuis la création de la milice en 195.
 
*'''Les commerçants''' : ils sont peu nombreux, mais tout de même plus nombreux que les nobles. Ils s’organisent en guilde pour éviter une trop grosse concurrence et sont assez riches. Tous rêvent d’obtenir un titre de noblesse, parmi eux des comploteurs qui sont prêts à tout pour y parvenir.
 
*'''Les paysans''' : peu nombreux dans la ville en elle-même, mais extrêmement dans toute la province. Ils représentent 90% de la population Hura, voire plus. Les paysans sont l'une des nombreuses classes dominées, sans éducation, sans esprit critique et totalement dociles. Il est extrêmement rare que le fils d'un paysan puisse échapper à sa condition, car ils sont tous méprisés par les autres classes sociales, malgré leur importance dans l’économie de la province. D'ailleurs, de nombreuse lois limitent leur ascension sociale telle que l'interdiction d'intégrer l'Ordre, et la plupart refusent de mélanger leur sang avec eux. Ils vivent presque tous dans des villages éparpillés un peu partout sur le territoire hura. <br><br>
 
  
==Peuple==
+
Autour de la place à la statue, on trouve un manoir qui fut originellement celui du gouverneur du [[Greistal]] et est depuis devenu l’ambassade du [[Royaume Central]] auprès de la [[Grande Huratelon]]. On y trouve quatre autres manoirs, l’un appartenant à la famille royale, le second à la famille des [[Capuçons]] et les deux autres faisant l’objet de constats rachats entre diverses familles capitalines. L’un appartint un jour à la famille [[Ordain]] avant qu’elle n’accède à la couronne.
La Grande Huratelon est extrêmement conservatrice de son ethnie. Elle est fière de son histoire, et traite selon les origines en priorité. Pour eux, le reste du monde ne mérite pas l’attention de leur nation. La population est quant à elle méfiante des étrangers, mais seuls les commerçants et les nobles restent parfois durs dans les affaires avec des hommes de provenance extérieure. Pourtant, le fait de mêler le sang d’un Hura et d’un étranger est très mal vu. Ainsi, les plus extrémistes iront jusqu’à comploter pour assassiner les enfants d’un mélange d’ethnie. <br><br>
 
  
==Traditions==
+
Autour de la place à la fontaine, on trouve une petite caserne abritant les légionnaires capitalins en poste pour protéger le clôt. On y trouve également une auberge huppée accueillant les capitalins et, plus rarement, des riches étrangers ne demeurant pas à Nohovecy. Enfin, on y trouve un petit manoir, une vénérable échoppe de couturier datant de l’époque [[Empire Central|impériale]](l’atelier Brandemon) et quatre demeures mineures.
Les traditions des Huras sont nombreuses. En fait, beaucoup sont juste un prétexte pour faire la fête. Les plus importantes, pourtant, sont des traditions en rapport avec la culture militaire d’Huratelon, comme par exemple la célébration de départ de l’aîné à la milice pour les paysans, la fête d’atteinte de la majorité pour les nobles, et bien sûr la cérémonie de nomination des chevaliers, allant avec leur concours de sélection sous forme de joute, faisant partie intégrante des événements se déroulant chaque année. Les fêtes les plus prononcées sont celles organisées par le seigneur, son couronnement restant la plus importante. <br><br>
 
  
==Éducation==
+
===Quartier vert===
Huratelon est relativement peu alphabétisée.
+
Quartier commerçant huppé et quartier des manoirs. Ce quartier s’organise autour d’une grande place à cinq avenues majeures menant au château de Nohovecy, à l’abbaye, au clôt des légats, à Dozorka et à Rodkerzen. La place verte porte son nom de la fontaine décorée d’éclats d’émeraude disposé de façon à se refléter dans l’eau entouré d’un petit jardin verre située en son centre. La fontaine est également décorée d’une statue de [[Tancred]].
*La noblesse et les riches Huras envoient généralement leurs enfants étudier auprès des phalangistes ou à l’étranger, voire invitent des précepteurs chez eux pour éduquer leurs héritiers.
 
*Les phalangistes et chevaliers, eux, disposent d’une excellente éducation sauf sur le plan scientifique.
 
*La population, elle, doit souvent éduquer ses enfant elle-même. Les Huras n’ont généralement qu’une éducation partielle et très pratique. Cependant, il n’est pas rare qu’un phalangiste d’abbaye prenne sur lui d’éduquer les jeunes enfants.
 
  
==Loisirs==
+
==Seconde enceinte==
Les Huras sont friands des combats et des concours martiaux. Certains paysans vont jusqu’en ville pour parier leur argent et y assister, que ce soit une joute, un concours de tir à l’arc, de lancer de haches, de couteaux ou autres démonstrations de force dans le genre.<br />
 
Certains s’entraînent pendant toute une année juste pour tenter d’obtenir la victoire dans ces simples jeux, le gagnant obtenant des prix capables d’attirer des combattants provenant de toute la Grande Huratelon. La plupart des grandes joutes sont organisées à Huratelon elle-même, pour le seigneur et sa famille. Les Huras les plus riches sont aussi adeptes des parties de chasses, une véritable distraction dans leur culture.
 
  
==Spécialités culinaires==
+
===[[Ostat]] d’Huratelon===
===Cuisine paysanne===
+
L’[[Ostat]] d’Huratelon est relativement propre et bien tenu comparé aux autres [[Ostat|Ostats]] de la Grande Huratelon. Il possède une grande place (place du pied-bot) accueillant trois grands puits installés autour d’une ancienne fontaine de style [[Empire Central|impérial]] désaffecté. Cette dernière accueillait autrefois une statue mais il n’en reste qu’un pied et une jambe arborant ce qui semble être une jambière de [[Légion Royale|légionnaire capitalin]]. Le reste du quartier constitue un véritable dédale de ruelles plus ou moins mal famées. L'une de ces rues est occupée par le clan [[qadjaride]] [[Ovtelonia]].<br>
*[[Fichier:Grille_Pain.png|32px]]'''Pain blanc aux céréales'''
+
Sur la place du pied-bot, on peut trouver l’entrée d’un dispensaire installé dans sa majeure partie dans une ancienne citerne et un ancien entrepôt souterrain. Celui-ci est tenu par un vieux moine [[Nation adaarionne|adaarion]] du nom d’[[Eevert Sker]]. On y trouve aussi la banque kamale et l’auberge de la chope pleine.
*'''Bouillie de fèves et légumes'''
 
  
===Cuisine noble===
+
===Quartier des lanternes rouges===
*[[Fichier:Grille_Bouteille_de_Vin.png|32px]]'''Vins de la Gamme Elixirio''' (cf : [[Gamme_Elixirio|Gamme Elixirio]])
+
Le quartier des lanternes rouges, ou Rodkerzen, est un quartier résidentiel des modestes et, selon le cliché, des nouveaux riches (souvent doublé de nouveaux venus à Huratelon). Ce quartier était, du temps du [[Thème d’Huratelon]] un quartier chaud abritant de riches lupanars construits à la mode capitaline. Lorsque la [[Grande Huratelon]] a retrouvé son indépendance, l’une des premières réformes du [[Seigneur]] fut de faire fermer les maisons closes de ce quartier et d’en expulser la prostitution, celle-ci se réfugiant dans l’[[Ostat]].
*[[Fichier:Grille_Côte_de_Porc_Cuite.png|32px]]'''Porc d’élevage aux oignons'''
 
*[[Fichier:Grille_Pavé de Sanglier Cuit.png|32px]]'''Sanglier rôti aux marrons'''
 
*[[Fichier:Grille_Poulet Cuit.png|32px]]'''Poulet à la braise et pommes de terre'''
 
*[[Fichier:Grille_Bière (Verre).png|32px]]'''La Bière Noire''' : ''Une bière ambrée de bonne qualité au goût prononcé. Fabriquée par les meilleurs éthylistes d’Huratelon, sa couleur provient de sa fabrication : vieillie dans des fût de chêne avec une perle verte elle prend cette couleur noirâtre semblable à de la poix. (cf [[Liste_des_Alcools|Liste des Alcools]])''
 
  
==Sciences==
+
===Dozorka===
Huratelon n’a pas réellement de communauté d’érudits en dehors des phalangistes, plutôt tournés vers la conservation du savoir. Il est donc rare de voir de l’innovation dans cette nation. Les bonnes vieilles techniques sont favorisées et ne sont remplacées que quand l’amélioration est franchement évidente sans pour autant bousculer la vie des locaux.<br />
+
Plus grand quartier d’Huratelon situé à son entrée. Il abrite principalement des maisons populaires, des petits commerces et quelques très rares petits manoirs pour des habitants moins aisés. Située entre les portes principales de la première et seconde enceinte, son nom signifie “gardien des portes” en hura.
Huratelon est cependant assez avancée dans les domaines de l’agriculture, de l’armurerie (solide et fiable, bien que lourde) et de l’élevage. Odense et les abbayes phalangistes offrent également une littérature fournie, à qui est capable de s’y intéresser.
 
  
==Religion==
+
Dozorka abrite également la caserne de la garde. Le quartier garde aussi les entrées de service du Radek et une grande avenue menant au quartier vert et, de , au chateau Nohovecy.
Les Huras sont dans leur ensemble croyants et pratiquants, voire très pratiquants. La quasi-totalité de la population croit en l’Arbitrio selon le rite phalangiste très lié à la culture Hura. On trouve aussi quelques croyants de rite monachiste adaarion dans le nord et l’ouest du Gyllendal. Les phalangistes monopolisent l’action de la foi et les Huras du bas-peuple sont généralement assez ignorants du fond de leur religion, se contentant d’écouter ce que leur disent les phalangistes lors des offices religieux.<br />
 
Les Huras sont également nombreux à utiliser des petites amulettes, recourir à de petits sacrifices ou, plus globalement, à croire à diverses superstitions religieuses comme le mauvais oeil ou la colère d'Arbitrio.
 
  
==Diplomatie==
+
===Château Radek===
Un mot: méfiance.<br />
+
Château Radek ou le petit château est une petite forteresse d’inspiration capitaline construite du temps du [[Thème d’Huratelon]]. Elle abrite le siège de l’[[Ordre de la Chevalerie Hura]] et les écuries militaires telonnes. Son entrée et son hall est décorée de magnifiques bas-reliefs dit “des sables et des oliviers”. C’est un lieu relativement peu apprécié de la population du fait de la réputation lugubre de l’Ordre.
Les Huras n’aiment pas les autres peuples et ne s’en cachent pas. Dans toute son histoire, Huratelon n’a jamais été vraiment libre, toujours dominée par d’autres puissances. Toutes les relations des Huras sont marquées par ce gros complexe d’infériorité.<br><br>
 
  
*'''Caroggia''' : Huratelon possède de bonnes relations avec Caroggia qui améliore son commerce, achète ses marchandises et engage souvent ses troupes contre une belle rétribution. Les deux nations ont une longue histoire de collaboration mutuellement profitable et ce, depuis que les chevaliers Huras ont aidé Caroggia à repousser l’invasion des Nomades du désert.
+
Ronde et sans tour, elle possède un lourd dôme, savamment construit pour résister aux impacts de catapultes, dominant le chemin de garde. Le dôme abrite plusieurs alcôves protégeant balistes, scorpions, onagres et catapultes des intempéries lorsque la ville est en paix.<br>
*'''Diaspora Qadjaride''' : Les Qadjarides sont mal vus en Huratelon et sont fréquemment pourchassés par les phalangistes ou les miliciens. Par contre, les Huras sont assez friands des divertissements qu’ils proposent lors des foires qui constituent un genre de trêve entre eux.
+
La forteresse possède également une lourde porte extrêmement bien protégée par de multiples herses. Celle-ci a pour but de permettre des sorties de cavalerie en cas de siège.
*'''Golvandaar''' : Golvandaar est un bon client à cause de ses besoins en nourriture et son argent constitue une manne certaine pour Huratelon. Cependant, les relations sont souvent froides. Le paternalisme condescendant des Adaarions et le complexe d’infériorité mêlé d'isolationnisme  des Huras font un très mauvais mélange. La différence de religion très marquée n’aide pas.
+
 
*'''Monastère adaarion''' : Le Monastère a une réputation mitigée. Les Adaarions demeurent ceux qui ont amené la guerre à Huratelon deux siècles plus tôt, malgré la responsabilité de Joris Preverien. Le Concordat de Roskilde a cependant fait son oeuvre et les Huras ne sont plus à couteaux tirés avec le Monastère.
+
===Faubourgs d’Huratelon===
*'''Etats provinciaux''' : Huratelon entretient de bonnes relations avec les états provinciaux du Sud et y offre parfois des services militaires, souvent avec l’aide de Caroggia. Le Seigneur veille cependant à ce que ces provinces peu peuplées ne soient pas tentées de leur faire concurrence dans le commerce des céréales.
+
Les faubourgs d’Huratelon s’étendent tout autour de la ville. S’y rassemblent des telons modestes, des petites familles de paysans et globalement, tout ceux qui viennent se mettre sous la protection du Seigneur d’Huratelon mais n’ont pas la capacité de s’installer à l’intérieur des murs.
*'''Nord''' : Huratelon a toujours soutenu, de bon ou mauvais gré, la Capitale contre les Nordiques et ne commerce jamais avec eux. Les contacts sont cependant rares et les relations entre les deux peuples sont cordiales lorsque la politique n’intervient pas.
+
 
*'''Phalangisme''' : Patrie d’origine du puissant mouvement religieux, les Huras possèdent d’excellentes relations avec eux. Toutefois, Seigneur et nobles s’inquiètent parfois de leur influence.
+
L’agriculture de la région est organisé depuis ces faubourgs et le gros du commerce alimentaire et du petit artisanat s’y organise.
*'''Royaume Central''' : Les relations entre Huratelon et le Royaume Central sont complexes. Officiellement, Huratelon est indépendante. Dans les faits, la Capitale continue de contrôler le Seigneur Hura en veillant à encourager les nobles qui voudraient remplacer un Seigneur trop nationaliste. Les deux nations fonctionnent donc ensemble malgré de mauvaises relations.
+
 
==Esperiens originaire de la nation d'Huratelon==
+
=Politique locale=
{{Liste de Personnages
+
La politique d’Huratelon est extrêmement complexe car la tradition politique hura exclut les conflits ouverts, les divisions, les intrigues assumées comme peut le faire la noblesse du [[Royaume Central]]. Bien au contraire, les huras font leur politique de façon feutré, à l’abri des regards, au sein de Château Nohovecy lorsqu’ils s’y rassemblent ou au travers de représentants.
|Nation_Origine= Huratelon
+
 
|Affichage = Perso
+
Au yeux des habitants, la politique hura est limpide. Quelques querelles peuvent survenir mais d’une manière générale, le Seigneur d’Huratelon est vu comme chef incontesté. Ses nobles sont considérés comme faisant de la bonne politique d’une façon générale. L’on ne voit ainsi que les manifestations publiques de la noblesse où celle-ci apparaît particulièrement unie, pleine de retenue et élégante. Il règne une forte confiance et une loyauté envers le pouvoir hura à Huratelon.<br>
|Perso=*'''{Lien}''', {Famille}
+
Dans la réalité des faits, Château Nohovecy dissimule un gigantesque tissu d’intérêts politiques marqués, de différence idéologiques, d’intérêts personnels, de cupidité, de loyauté, de trahison mélant allégremment le Seigneur d’Huratelon, sa famille, les grafs, les fameux vecygrafs, les représentants de l’[[Ordre phalangiste]], les officiers de cour, les chevaliers de l’[[Ordre de la chevalerie hura]] et les influence encore plus obscures du [[Royaume Central]]. Les codes de cette politique sont complexes et elle peut être extrêmement dangereuse pour qui y participe.
}}
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=Pègre locale=
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La criminalité telonne est peu organisée et très faible en raison de la forte concentration de gardes et soldats ainsi que de la noblesse qui ne se repose pas sur des sicaires ou des partisans à la façon de la [[Capitale]]. Ainsi la majeure partie des crimes sont surtout commis pour des raisons de pauvreté, d’amour ou de folie.<br>
 +
Dans l’[[Ostat]] d’Huratelon, cependant, l’usurier [[Valentyn Poinçon]] possède une influence qui dépasse celle d’un homme argenté et rares sont ceux à véritablement chercher à s’opposer à lui. De nombreux criminels telons s’avèrent toujours avoir ou avoir eu des dettes auprès de lui mais la garde n’a jamais réussi à réunir assez de preuves pour le mettre aux arrêts. Certaines rumeurs font aussi état de la corruption de certains gardes qui se retrouvent dans la poche de Poinçon.
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*Les Blonds d’Eevert: pas vraiment une bande criminelle mais une bande de jeunes gens, tous les trois réputés enfants illégitimes du moine [[Eevert Sker]] bien que celui-ci ne les ait jamais reconnu. Tous blonds, ils font les quatre cent coups dans l’[[Ostat]] et, plus rarement, dans le reste de la ville. Leurs aventures finissent souvent dans l’hospice de leur soi-disant père. Celui-ci intervient couramment auprès de la garde afin qu’ils n’écopent pas d’un séjour dans les geôles locales, renforçant à chaque fois les rumeurs sur leur lien.
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*Communauté d’Aube d’or: communauté [[qadjaride]] sédentaire d’Huratelon depuis 465. Elle s’est installée dans des entrepôts souterrains de l’[[Ostat]] et ne comporte pas plus d’une vingtaine de [[qadjarides]]. Discrets, ils ne sortent guère en dehors des foires ostates. Leur lieu de vie est fréquemment visité par la garde au moindre crime qui ne dirige pas d’emblée vers [[Valentyn Poinçon]].
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=Économie locale=
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Huratelon possède une économie principalement de service et d’artisanat grâce à la présence d’une forte concentration de nobles huras et d’hommes libres aisés et sa prospérité dépend surtout de l’état de ses fortunes. Cependant, l’on produit beaucoup à Huratelon des produits qui sont difficiles à trouver dans le reste du [[Greistal]], ce qui profite beaucoup à la ville.<br>
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Le gros du commerce de grain, de bétail et d’autres produits agricoles se déroule surtout à l’extérieur de la ville, dans les faubourgs. Ce commerce demeure cependant très actif et Huratelon n’a plus connu de famine depuis des décennies.
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Huratelon est prospère même si elle n’a pas la richesse d’une [[Caroggia]], le faste décadent d’une [[Capitale]] ou l’érudition d’une [[Golvandaar]].
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==Marchés==
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*Marché émeraude: situé dans le quartier vert, le marché émeraude se tient toutes les deux semaines. Il s’agit d’un rendez-vous des marchands et artisans aisés d’Huratelon et des environs avec de nombreux marchands de passage. C’est un marché huppé où la noblesse et les riches se rendent. Une estrade est aussi installée une fois le mois pour présenter à la vente des esclaves de luxe.
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*Grand marché: situé dans les faubourgs d’Huratelon, il s’agit du principal marché de la ville. Tenu chaque mercredi et samedi, c’est le grand rendez-vous du peuple et des petits marchands. On y trouve de tout mais le luxe n’y est guère présent. C’est également un marché aux esclaves très encadré par la garde.
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*Foire [[Ostat]]e: situé dans l’[[Ostat]] d’Huratelon, la foire a lieu une fois le mois, généralement le premier lundi du mois. C’est une occasion festive majeure pour les habitants de l’[[Ostat]] et un important moment de tolérance. On y vend des produits exotiques. Les [[qadjarides]] locaux y participent également, y apportant certains éléments d'une [[foire qadjaride]] même si la foire est mise en place par tous les [[ostatnis]] locaux.
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==Commerces==
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*Atelier de couture Brandemon: petite échoppe vieille de trois siècles située dans le Clot des légats. Il s’agit de l’un des meilleurs couturiers de tout Huratelon, capable de coudre autant la mode hura que la mode [[Royaume Central|capitaline]].
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*Banque kamale: Situé dans l’[[Ostat]], ce petit établissement est une ancienne succursale de la Banque Kemaltar construite en 461. Elle a été rachetée par un usurier local, [[Valentyn Poinçon]], en 513. Son nom vient d’une mauvaise prononciation hura du nom [[Kemaltar]].
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*Banque lothairine: Située dans le quartier vert, cette banque est installée dans un petit manoir très chic. Il s’agit d’un établissement bancaire réservé à la noblesse hura (et, exceptionnellement, à des huras sans autre titre de noblesse que leur fortune) appartenant à l’[[Ordre phalangiste]]. Cet établissement fut construit en 401, peu de temps après l’Hurarchie.
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*Cabinet d’Architecture d’Albert Herteux: Située à l’entrée du quartier vert, porte de Dozorka, c’est une échoppe à l’entrée et à l’enseigne criarde. Le cabinet possède une certaine notoriété parmi les telons.
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==Hôtellerie==
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*Auberge de la Chope Pleine: En plein centre de l’[[Ostat]], cette auberge tenue par un couple de Capitalin est sûrement la pire de toute la ville. Le bâtiment, pourri, menace de s’effondrer.
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*Taverne Ô Cidre: Cette pimpante taverne vient d’être édifié sur les ruines de la précédente qui a brulé. On y boit du cidre doux, une spécialité de la ville.
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=Société locale=
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La société d’Huratelon constitue le parfait exemple de la société hura et de sa division hiérarchique. La seule différence réelle entre les telons et une société hura “typique” est la très forte concentration de nobles au sein de la ville. De plus, on y trouve les vecigraves, ces nobles résidant dans les tours de Château Nohovecy et qui possèdent un pouvoir plus important - à défaut de popularité - que les autres nobles en résidence à Huratelon.
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Les [[Royaume Central|capitalins]] qui ont l’importance ou les moyens de résider dans le clot des légats possèdent un statut particulier. Ils sont déjà les seuls ostatnis à avoir le droit de vivre en dehors d’un [[Ostat]]. Ils possèdent également une forme d’immunité qui n’a pourtant rien de légal en dehors de l’ambassadeur royal et des différents légats et diplomates. <br>
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En réalité, nombre de capitalins qui résident dans le clot des légats sont présents car ils possèdent des moyens de pression sur des huras et cherchent à placer des pions capitalins dans le jeu des intrigues de cour hura. Huratelon n’est pas vraiment une ville de villégiature après tout...<br>
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Tout ceci fait de ces “légats”, comme il est habituel de les nommer même si ce n’est pas leur titre officiel, des personnalités craintes car nul ne sait jamais quel est l’étendue de leur influence.
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==Situation qadjaride==
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La [[diaspora qadjaride]] est représentée à Huratelon par le clan [[Ovtelonia]] composé d'[[honarmides]].<br>
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Les qadjarides locaux vivant dans l'[[Ostat]] local, la population telonne les ignore généralement à l'exception des apothicaires et soignants locaux qui savent que le clan compte de bons alchimistes et apothicaires. Au sein de l'[[Ostat]], ils sont bien connus et les rapports avec les autres [[ostatnis]] s'y font globalement sur la base des affinités personnelles.
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=Culture locale=
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La vie culturelle d’Huratelon n’est guère développée. On trouve bien quelques artistes et écrivains mais bon nombre de ceux-ci vivent principalement pour servir la noblesse et leurs talents quittent rarement Château Nohovecy. On trouve cependant une forte présence d’artisans et musiciens luthiers.
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*Luth: Bien que l’on puisse le trouver en divers endroits du vieux continent, le luth demeure un instrument typique d’Huratelon. On trouve dans cette ville la plus grande concentration de luthistes renommés, rivalisant d’adresse et d'ingéniosité dans les rues de la ville, avec l’espoir de se voir inviter par la noblesse locale pour égailler un banquet. Des écoles de luth existent ainsi dans le Quartier vert où l’on enseigne cette musique à des huras aisés, des apprentis bardes et à des nobles, rivalisant avec des enseignes similaires à [[Jihnava]]. Enfin, c’est tout naturellement que les luthiers les plus renommés tiennent leurs ateliers à Huratelon même, et l’on raconte que certains de ces instruments peuvent coûter aussi cher qu’un équipement militaire complet.
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*Cercles de lutte telonne: distraction courante à Huratelon, les cercles de luttes sont des tavernes où se situe un parterre de sable circulaire. Des combattants rémunérés s’y battent selon les règles de la lutte telonne, un art martial local rarement pratiqués en dehors de ces cercles de combat. C’est une forme de lutte dans laquelle les lutteurs ne peuvent utiliser que leurs bras et ne peuvent attaquer que le haut du corps de leur adversaires. Les lutteurs commencent leur assaut debout et essaient d'envoyer leur adversaire au tapis. Les combattants doivent porter toutes leurs prises au-dessus de la ceinture et l'usage des jambes, croche-pied et plaquages sont interdits. La lutte telonne est inspirée de la lutte vellabriaise et fut ramenée par des soldats des combats contre les nomades d’[[Outre-Frontera]] en 333.
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*Foire ostate: voir section marché.
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=Monuments=
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*Statue de la Reine [[Agnès I]]: statue équestre située dans le clot des légats. Réalisée en marbre blanc, elle est de bonne facture et en bon état.
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*Statue du Prime-Abbus [[Tancred]]: statut piétonne représentant le Prime-Abbus en tenue de moine [[Ordre phalangiste|phalangiste]]. Réalisée en granite de [[Laggenau]], elle a un peu souffert du temps.
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*Fontaine de la jambe: située dans l’[[Ostat]] local, cette fontaine est désaffectée, sale et couverte de petites gravures d’amoureux et graffitis à la craie. Elle arbore les restes d’une statue: un pied et une jambe en armure de légionnaire capitalin.
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*Bas-reliefs des sables et oliviers: ces bas-reliefs d’une grande qualité décorent la porte et le grand hall de château Radek. Ils représentent en détail la campagne de l’[[Ordre de la Chevalerie Hura|Ordre]] et de l’armée [[Grande Huratelon|hura]] dans la [[Dione]] et la [[Vellabria]] en 333. Leur encadrement est décoré de motifs de dunes du désert de la [[Dione]] et d’oliviers de la [[Vellabria]] qui a donné son nom à l’oeuvre.
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=Gastronomie locale=
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Huratelon n’est pas une ville connue pour sa gastronomie mais elle abrite tout de même de bons cuisiniers disponibles pour les plus nobles. A la différence des cuisiniers [[Royaume Central|capitalins]] ou [[République marchande de Caroggia|caroggians]], les cuisiniers huras et plus particulièrement telons sont surtout à la recherche du prestige, préférant servir un noble désargenté qu’un homme libre fortuné. La cuisine typique, elle, est surtout nourrissante et goûtue plutôt que sophistiquée ou originale.
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==Boissons==
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*Bière nuit noire : breuvage plus fort que sa cousine, la bière douce lune d’[[Anderlacht]]. Il s’agit d’une boisson qui reste en gorge, et souvent employée par les travailleurs en extérieur pour anesthésier les gerçures sur les lèvres en période de Nivôse.
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*Cidre doux: un cidre particulièrement léger produit dans les vergers locaux.
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*Hypocras: vin produit à l’abbaye Bliski. Il s’agit d’un vin rouge à l’excellente réputation, à l’excellent goût et d’une très longue persistance gustative. C’est un vin particulièrement cher.
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*Modry: hydromel épicé produit dans les faubourgs d’Huratelon relativement cher mais toujours accessible aux bourses modestes. Il s’agit d’un hydromel relativement simple à la base mais ses producteurs le vendent avec un mélange d’épices trempant dans du sucre de betterave de couleur bleue. Mélangée à l’hydromel, celui-ci semble contenir des fils bleus bien que le liquide soit uniforme au goût. Le résultat donne une boisson alcoolisée très relevée, surtout appréciée durant la [[Nivôse]].
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*Vin de mûre: gnôle locale, distillée dans le quartier Dozorka. C’est un alcool fort qui monte rapidement à la tête et fait aisément vomir. Très bon marché, elle se boit dans toutes les mauvaises tavernes telonnes. Ses taches sont réputées ne jamais partir.
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==Plats==
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*Kohlente : Plat typiquement telon et composé de chou fermenté durant un cycle de saison et de canard confit préparé dans les faubourgs de la ville. Il existe autant de Kohlente de basse qualité, servis dans les auberges les plus mal famées, bien que souvent présentées comme fameux, que d’excellent Kohlente, qui font la fierté des cuisiniers du château Nohovecy. Ce plat est parfois servi dans le Royaume central, lorsqu’on demande un plat typiquement hura, bien que celui-ci soit plus spécifiquement telon qu’hura.
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*La Varanne : Plat du pauvre par excellence, la Varanne est une bouillie de blé mélangée avec un peu de lait et du gras, lorsqu’on en a sous la main. Bien que relativement nourrissante et peu chère, le goût de cette préparation laisse à désirer et il est rare d’en manger avec le sourire aux lèvres. Il existe de nombreux mythes sur ce plat, qui serait notamment le plat qu’auraient exclusivement mangé les constructeurs des diverses murailles de la ville, leur donnant la force d’en construire d’aussi résistantes.
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==Autres produits==
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*Marmelade de mûre: les mûriers sont très présentes dans Huratelon et ses environs. Ses fruits sont récoltés pour fabriquer cette marmelade, très appréciée localement. Elle ne coûte quasiment rien et constitue, avec du pain, un plaisir du pauvre.
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=Religion locale=
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La religion d’Huratelon est dans son immense majorité dominée par le culte d’[[Arbitrio]] de rite [[phalangiste]] et possède par ailleurs la deuxième plus grande et plus riche abbaye du continent.
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On trouve également quelques croyants de rite [[monachiste]] dans le clôt des légats ou dans l’[[Ostat]]. Il est par ailleurs de tradition que [[Golvandaar]] dépêche un moine aumônier afin de visiter l’[[Ostat]] et y dispenser les rites adaarions ainsi que de s’occuper des occupants du Clot des légats. La petite histoire veut que la présence de cet aumônier ait en fait été formulée par le [[Seigneur d’Huratelon]] lui-même après l’indépendance en raison de frictions trop courantes entre les phalangistes et les étrangers.<br>
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L’actuel aumônier monachiste, [[Eevert Sker]], a installé un hospice dans l’[[Ostat]] et y tient ses offices au lieu de les organiser à l’abbaye Bliski.
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==Établissements religieux==
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*Abbaye Bliski: seconde plus grande et plus riche abbaye du continent. Voir sous-section “Abbaye Bliski” plus haut.
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*Hospice d’Eevert: installé en 491 dans l’[[Ostat]] dans un entrepôt abandonné et étendu en 498 à une citerne désaffectée via un tunnel, l’hospice d’Eevert est une initiative de l’aumônier monachiste de l’abbaye Bliski. Celui-ci voulait venir en aide aux habitants démunis et défavorisés de l’[[Ostat]]. Les règles strictes du [[Concordat de Roskilde]] lui interdisent cependant d’être financé par l’abbaye ou même par le [[Monastère adaarion]]. Le petit hospice s’occupe ainsi des malades de l’[[Ostat]] via des dons des habitants du quartier. Il est également arrivé plusieurs fois que les ambassadeurs [[Royaume Central|capitalins]] aient fourni une donation.
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*Hurarchie: petit hôtel particulier situé dans le quartier vert. Il s’agit d’un lieu de réunion pour divers [[Ordre phalangiste|moines phalangistes de tendance huraste]] financé par des nobles d’Huratelon depuis 394. Le lieu est connu pour être constamment gardé par des individus rapidement agressifs.
  
  
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[[Category:Ville]]
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[[Category:Peuples]]
 

Version actuelle datée du 24 novembre 2022 à 07:21

Huratelon
Administration
Région Greistal
Nation Grande Huratelon
Gentilé telon, telonne
Édifices
Démographie
Population totale 80 000
Hors RolePlay :

Attention, évitez la confusion entre la nation : Grande Huratelon et la capitale de la nation : Huratelon.

Huratelon est la capitale de la Grande Huratelon, le siège du pouvoir du Seigneur d’Huratelon et l’une des villes hura les plus importantes. Elle se situe dans le centre de la région du Greistal.
C’est une ville visuellement unique du fait de ses hautes fortifications et de la présence de deux chateaux - Nohovecy et Radek - et de l’aspect impressionnant du château Nohovecy avec ses douze hautes tours. Ses habitants se nomment les telon(ne)s.

La ville

Huratelon est une ville fortifiée installée sur un plateau. Château Nohovecy est installée sur la part la plus haute de la ville, en bordure d’une imposante falaise. Le château est gardée par une première enceinte installée en hauteur. Une seconde enceinte garde la base du plateau et est protégée par un second château plus petit, Château Radek. Autour de ce plateau sont installés divers faubourgs.

Quartiers

Première enceinte

Château Nohovecy

Château Nohovecy est la demeure du Seigneur d’Huratelon et le siège du pouvoir de la Grande Huratelon. L’essentiel de la politique hura et des décisions du pays s’y déroulent, à l’abri des regards indiscrets, dans la plus pure tradition hura de discrétion dans les divisions.

Château Nohovecy est une impressionnante forteresse datant du deuxième siècle bien qu’elle fut renforcée à de nombreuses reprises. Sa principale caractéristique est d’abriter douze tours massives abritant à la fois du matériel militaire et des logements. Ces tours ont d’ailleurs donné son nom: Nohovecy signifie “Nombreuses tours” en vieil hura. Ces tours ont également un rôle politique. Il est de tradition depuis la chute du Thème d’Huratelon que le Seigneur d’Huratelon se constitue une cours de nobles en qui il peut avoir davantage de confiance que les nobles traditionnels. Pour se faire, une loi hura a établie que chacune des douze tours de château Nohovecy peut être offert en Grafat à un homme qui obtient un titre de haute noblesse, le vecigravat. La plus ancienne de ses tours est aussi celle qui n’a jamais changé d’occupant depuis sa construction est nommée Tour Branimontas en l’honneur de la maison noble qui l’occupe et constitue depuis des siècles les plus proches conseillers de la cour seigneuriale d’Huratelon, l’actuel étant le vecygraf Sazka Branimontas.

La forteresse s’articule autour de plusieurs cours intérieures dont certaines ont été agrémentée pour le séjour au fil du temps.
La cour vellabriaise a ainsi été décorée de motifs caroggians et possède une fontaine et une salle d’eau couverte faisant la joie des enfants du château durant Thermidor. Elle possède également des bas-reliefs et des mosaïques similaires aux bas-reliefs de Château Radek.
La cour d’émeraude est un mélange de jardin de plaisance et de jardin de culture où l’on peut trouver de nombreuses plantes rares. Elle fut fermée par une coupole en verre par un maître-verrier de Tenence en 471.
La cour impériale fut construite du temps du Thème d’Huratelon en style impérial. Elle est couverte d’une mosaïque dorée entourant des bancs de marbre et des emplacements de plante en pots. Elle présente également une colonnade composée de statues de bronze représentant les différents thèmes et gouverneurs de la province du Greistal. Sculptés vêtus de vêtements typique de la Capitale du temps de l’Empire Central, les occupants actuels de Château Nohovecy les font vêtir de véritables habits de mode hura depuis l’indépendance de la Grande Huratelon.
La cour sanguine fut complètement reconstruite pour accueillir un espace de joute et de duel pour l’amusement, les duels judiciaires, ou l'entraînement. Elle donne sur l’armurerie seigneuriale.

Abbaye Bliski

L’abbaye Bliski possède sa propre enceinte et constitue la seconde plus grande et riche abbaye au monde après celle d’Odense. Sa construction fut ordonnée par le Prime-Abbus Lothaire l’Orphelin en 214 mais l’abbaye ne fut pleinement terminée qu’en 306 en raison des troubles politiques et financiers du Thème d’Huratelon.

Elle est bâtie en rotonde accolée au château Nohovecy, disposant d’une large cour centrale accueillant un espace d'entraînement pour les novices et moines mais également d’un petit jardin disposant de fontaines ainsi que deux statues de bronze représentant les Prime-Abbus Lothaire l’Orphelin et Ilesa Hendt. Le jardin garde l’entrée de la salle de prière à la base de la tour lothairine. Cette salle de prière est très richement décorée de draperies représentant des évènements de la mythologie phalangiste. Sous la salle se trouve une crypte où sont enterrées les dépouilles des Prime-abbus de toute la période des Trois Familles, Ilesa Hendt exceptée.
Les cellules des moines et les dortoirs des novices sont installés dans le sous-sol de la rotonde avec les portes donnant sur la cour intérieure. Les étages sont tous dédiés à la vie commune des moines et aux travaux de l’abbaye.
A l’opposé de château Nohovecy, elle accueille une gigantesque tour - la tour lothairine - abritant une cloche fabriquée par des maîtres forgerons de Kovajest et décoré par des orfèvres telons. Elle est entretenue par la section de zvonikus du Seigneur d'Huratelon. Elle reprend en bas-relief la fondation de l’Ordre phalangiste. La tour comprend également les appartements de l’abbus, la bibliothèque de l’abbaye -l’une des plus riches de la Grande Huratelon - , la trésorerie et l’armurerie de l’abbaye.

Clôt des légats

Petit quartier interdit aux huras et possédant ses propres fortifications (une seconde enceinte surplombant le côté du clôt touchant aux murailles telonnes), le clôt des légats est une véritable forteresse urbaine. Elle abrite depuis l’époque du Thème d’Huratelon les dignitaires capitalins. Le quartier est organisée autour de deux petites places contiguës simulant un 8. La première donne sur la porte et offre un puits d’architecture capitaline, dispensant de l’eau par 8 petites fontaines en sus du puits à seau classique. La seconde s’articule autour d’une statue équestre de la reine Agnès I.

Autour de la place à la statue, on trouve un manoir qui fut originellement celui du gouverneur du Greistal et est depuis devenu l’ambassade du Royaume Central auprès de la Grande Huratelon. On y trouve quatre autres manoirs, l’un appartenant à la famille royale, le second à la famille des Capuçons et les deux autres faisant l’objet de constats rachats entre diverses familles capitalines. L’un appartint un jour à la famille Ordain avant qu’elle n’accède à la couronne.

Autour de la place à la fontaine, on trouve une petite caserne abritant les légionnaires capitalins en poste pour protéger le clôt. On y trouve également une auberge huppée accueillant les capitalins et, plus rarement, des riches étrangers ne demeurant pas à Nohovecy. Enfin, on y trouve un petit manoir, une vénérable échoppe de couturier datant de l’époque impériale(l’atelier Brandemon) et quatre demeures mineures.

Quartier vert

Quartier commerçant huppé et quartier des manoirs. Ce quartier s’organise autour d’une grande place à cinq avenues majeures menant au château de Nohovecy, à l’abbaye, au clôt des légats, à Dozorka et à Rodkerzen. La place verte porte son nom de la fontaine décorée d’éclats d’émeraude disposé de façon à se refléter dans l’eau entouré d’un petit jardin verre située en son centre. La fontaine est également décorée d’une statue de Tancred.

Seconde enceinte

Ostat d’Huratelon

L’Ostat d’Huratelon est relativement propre et bien tenu comparé aux autres Ostats de la Grande Huratelon. Il possède une grande place (place du pied-bot) accueillant trois grands puits installés autour d’une ancienne fontaine de style impérial désaffecté. Cette dernière accueillait autrefois une statue mais il n’en reste qu’un pied et une jambe arborant ce qui semble être une jambière de légionnaire capitalin. Le reste du quartier constitue un véritable dédale de ruelles plus ou moins mal famées. L'une de ces rues est occupée par le clan qadjaride Ovtelonia.
Sur la place du pied-bot, on peut trouver l’entrée d’un dispensaire installé dans sa majeure partie dans une ancienne citerne et un ancien entrepôt souterrain. Celui-ci est tenu par un vieux moine adaarion du nom d’Eevert Sker. On y trouve aussi la banque kamale et l’auberge de la chope pleine.

Quartier des lanternes rouges

Le quartier des lanternes rouges, ou Rodkerzen, est un quartier résidentiel des modestes et, selon le cliché, des nouveaux riches (souvent doublé de nouveaux venus à Huratelon). Ce quartier était, du temps du Thème d’Huratelon un quartier chaud abritant de riches lupanars construits à la mode capitaline. Lorsque la Grande Huratelon a retrouvé son indépendance, l’une des premières réformes du Seigneur fut de faire fermer les maisons closes de ce quartier et d’en expulser la prostitution, celle-ci se réfugiant dans l’Ostat.

Dozorka

Plus grand quartier d’Huratelon situé à son entrée. Il abrite principalement des maisons populaires, des petits commerces et quelques très rares petits manoirs pour des habitants moins aisés. Située entre les portes principales de la première et seconde enceinte, son nom signifie “gardien des portes” en hura.

Dozorka abrite également la caserne de la garde. Le quartier garde aussi les entrées de service du Radek et une grande avenue menant au quartier vert et, de là, au chateau Nohovecy.

Château Radek

Château Radek ou le petit château est une petite forteresse d’inspiration capitaline construite du temps du Thème d’Huratelon. Elle abrite le siège de l’Ordre de la Chevalerie Hura et les écuries militaires telonnes. Son entrée et son hall est décorée de magnifiques bas-reliefs dit “des sables et des oliviers”. C’est un lieu relativement peu apprécié de la population du fait de la réputation lugubre de l’Ordre.

Ronde et sans tour, elle possède un lourd dôme, savamment construit pour résister aux impacts de catapultes, dominant le chemin de garde. Le dôme abrite plusieurs alcôves protégeant balistes, scorpions, onagres et catapultes des intempéries lorsque la ville est en paix.
La forteresse possède également une lourde porte extrêmement bien protégée par de multiples herses. Celle-ci a pour but de permettre des sorties de cavalerie en cas de siège.

Faubourgs d’Huratelon

Les faubourgs d’Huratelon s’étendent tout autour de la ville. S’y rassemblent des telons modestes, des petites familles de paysans et globalement, tout ceux qui viennent se mettre sous la protection du Seigneur d’Huratelon mais n’ont pas la capacité de s’installer à l’intérieur des murs.

L’agriculture de la région est organisé depuis ces faubourgs et le gros du commerce alimentaire et du petit artisanat s’y organise.

Politique locale

La politique d’Huratelon est extrêmement complexe car la tradition politique hura exclut les conflits ouverts, les divisions, les intrigues assumées comme peut le faire la noblesse du Royaume Central. Bien au contraire, les huras font leur politique de façon feutré, à l’abri des regards, au sein de Château Nohovecy lorsqu’ils s’y rassemblent ou au travers de représentants.

Au yeux des habitants, la politique hura est limpide. Quelques querelles peuvent survenir mais d’une manière générale, le Seigneur d’Huratelon est vu comme chef incontesté. Ses nobles sont considérés comme faisant de la bonne politique d’une façon générale. L’on ne voit ainsi que les manifestations publiques de la noblesse où celle-ci apparaît particulièrement unie, pleine de retenue et élégante. Il règne une forte confiance et une loyauté envers le pouvoir hura à Huratelon.
Dans la réalité des faits, Château Nohovecy dissimule un gigantesque tissu d’intérêts politiques marqués, de différence idéologiques, d’intérêts personnels, de cupidité, de loyauté, de trahison mélant allégremment le Seigneur d’Huratelon, sa famille, les grafs, les fameux vecygrafs, les représentants de l’Ordre phalangiste, les officiers de cour, les chevaliers de l’Ordre de la chevalerie hura et les influence encore plus obscures du Royaume Central. Les codes de cette politique sont complexes et elle peut être extrêmement dangereuse pour qui y participe.

Pègre locale

La criminalité telonne est peu organisée et très faible en raison de la forte concentration de gardes et soldats ainsi que de la noblesse qui ne se repose pas sur des sicaires ou des partisans à la façon de la Capitale. Ainsi la majeure partie des crimes sont surtout commis pour des raisons de pauvreté, d’amour ou de folie.
Dans l’Ostat d’Huratelon, cependant, l’usurier Valentyn Poinçon possède une influence qui dépasse celle d’un homme argenté et rares sont ceux à véritablement chercher à s’opposer à lui. De nombreux criminels telons s’avèrent toujours avoir ou avoir eu des dettes auprès de lui mais la garde n’a jamais réussi à réunir assez de preuves pour le mettre aux arrêts. Certaines rumeurs font aussi état de la corruption de certains gardes qui se retrouvent dans la poche de Poinçon.

  • Les Blonds d’Eevert: pas vraiment une bande criminelle mais une bande de jeunes gens, tous les trois réputés enfants illégitimes du moine Eevert Sker bien que celui-ci ne les ait jamais reconnu. Tous blonds, ils font les quatre cent coups dans l’Ostat et, plus rarement, dans le reste de la ville. Leurs aventures finissent souvent dans l’hospice de leur soi-disant père. Celui-ci intervient couramment auprès de la garde afin qu’ils n’écopent pas d’un séjour dans les geôles locales, renforçant à chaque fois les rumeurs sur leur lien.
  • Communauté d’Aube d’or: communauté qadjaride sédentaire d’Huratelon depuis 465. Elle s’est installée dans des entrepôts souterrains de l’Ostat et ne comporte pas plus d’une vingtaine de qadjarides. Discrets, ils ne sortent guère en dehors des foires ostates. Leur lieu de vie est fréquemment visité par la garde au moindre crime qui ne dirige pas d’emblée vers Valentyn Poinçon.

Économie locale

Huratelon possède une économie principalement de service et d’artisanat grâce à la présence d’une forte concentration de nobles huras et d’hommes libres aisés et sa prospérité dépend surtout de l’état de ses fortunes. Cependant, l’on produit beaucoup à Huratelon des produits qui sont difficiles à trouver dans le reste du Greistal, ce qui profite beaucoup à la ville.
Le gros du commerce de grain, de bétail et d’autres produits agricoles se déroule surtout à l’extérieur de la ville, dans les faubourgs. Ce commerce demeure cependant très actif et Huratelon n’a plus connu de famine depuis des décennies.

Huratelon est prospère même si elle n’a pas la richesse d’une Caroggia, le faste décadent d’une Capitale ou l’érudition d’une Golvandaar.

Marchés

  • Marché émeraude: situé dans le quartier vert, le marché émeraude se tient toutes les deux semaines. Il s’agit d’un rendez-vous des marchands et artisans aisés d’Huratelon et des environs avec de nombreux marchands de passage. C’est un marché huppé où la noblesse et les riches se rendent. Une estrade est aussi installée une fois le mois pour présenter à la vente des esclaves de luxe.
  • Grand marché: situé dans les faubourgs d’Huratelon, il s’agit du principal marché de la ville. Tenu chaque mercredi et samedi, c’est le grand rendez-vous du peuple et des petits marchands. On y trouve de tout mais le luxe n’y est guère présent. C’est également un marché aux esclaves très encadré par la garde.
  • Foire Ostate: situé dans l’Ostat d’Huratelon, la foire a lieu une fois le mois, généralement le premier lundi du mois. C’est une occasion festive majeure pour les habitants de l’Ostat et un important moment de tolérance. On y vend des produits exotiques. Les qadjarides locaux y participent également, y apportant certains éléments d'une foire qadjaride même si la foire est mise en place par tous les ostatnis locaux.

Commerces

  • Atelier de couture Brandemon: petite échoppe vieille de trois siècles située dans le Clot des légats. Il s’agit de l’un des meilleurs couturiers de tout Huratelon, capable de coudre autant la mode hura que la mode capitaline.
  • Banque kamale: Situé dans l’Ostat, ce petit établissement est une ancienne succursale de la Banque Kemaltar construite en 461. Elle a été rachetée par un usurier local, Valentyn Poinçon, en 513. Son nom vient d’une mauvaise prononciation hura du nom Kemaltar.
  • Banque lothairine: Située dans le quartier vert, cette banque est installée dans un petit manoir très chic. Il s’agit d’un établissement bancaire réservé à la noblesse hura (et, exceptionnellement, à des huras sans autre titre de noblesse que leur fortune) appartenant à l’Ordre phalangiste. Cet établissement fut construit en 401, peu de temps après l’Hurarchie.
  • Cabinet d’Architecture d’Albert Herteux: Située à l’entrée du quartier vert, porte de Dozorka, c’est une échoppe à l’entrée et à l’enseigne criarde. Le cabinet possède une certaine notoriété parmi les telons.

Hôtellerie

  • Auberge de la Chope Pleine: En plein centre de l’Ostat, cette auberge tenue par un couple de Capitalin est sûrement la pire de toute la ville. Le bâtiment, pourri, menace de s’effondrer.
  • Taverne Ô Cidre: Cette pimpante taverne vient d’être édifié sur les ruines de la précédente qui a brulé. On y boit du cidre doux, une spécialité de la ville.

Société locale

La société d’Huratelon constitue le parfait exemple de la société hura et de sa division hiérarchique. La seule différence réelle entre les telons et une société hura “typique” est la très forte concentration de nobles au sein de la ville. De plus, on y trouve les vecigraves, ces nobles résidant dans les tours de Château Nohovecy et qui possèdent un pouvoir plus important - à défaut de popularité - que les autres nobles en résidence à Huratelon.

Les capitalins qui ont l’importance ou les moyens de résider dans le clot des légats possèdent un statut particulier. Ils sont déjà les seuls ostatnis à avoir le droit de vivre en dehors d’un Ostat. Ils possèdent également une forme d’immunité qui n’a pourtant rien de légal en dehors de l’ambassadeur royal et des différents légats et diplomates.
En réalité, nombre de capitalins qui résident dans le clot des légats sont présents car ils possèdent des moyens de pression sur des huras et cherchent à placer des pions capitalins dans le jeu des intrigues de cour hura. Huratelon n’est pas vraiment une ville de villégiature après tout...
Tout ceci fait de ces “légats”, comme il est habituel de les nommer même si ce n’est pas leur titre officiel, des personnalités craintes car nul ne sait jamais quel est l’étendue de leur influence.

Situation qadjaride

La diaspora qadjaride est représentée à Huratelon par le clan Ovtelonia composé d'honarmides.
Les qadjarides locaux vivant dans l'Ostat local, la population telonne les ignore généralement à l'exception des apothicaires et soignants locaux qui savent que le clan compte de bons alchimistes et apothicaires. Au sein de l'Ostat, ils sont bien connus et les rapports avec les autres ostatnis s'y font globalement sur la base des affinités personnelles.

Culture locale

La vie culturelle d’Huratelon n’est guère développée. On trouve bien quelques artistes et écrivains mais bon nombre de ceux-ci vivent principalement pour servir la noblesse et leurs talents quittent rarement Château Nohovecy. On trouve cependant une forte présence d’artisans et musiciens luthiers.

  • Luth: Bien que l’on puisse le trouver en divers endroits du vieux continent, le luth demeure un instrument typique d’Huratelon. On trouve dans cette ville la plus grande concentration de luthistes renommés, rivalisant d’adresse et d'ingéniosité dans les rues de la ville, avec l’espoir de se voir inviter par la noblesse locale pour égailler un banquet. Des écoles de luth existent ainsi dans le Quartier vert où l’on enseigne cette musique à des huras aisés, des apprentis bardes et à des nobles, rivalisant avec des enseignes similaires à Jihnava. Enfin, c’est tout naturellement que les luthiers les plus renommés tiennent leurs ateliers à Huratelon même, et l’on raconte que certains de ces instruments peuvent coûter aussi cher qu’un équipement militaire complet.
  • Cercles de lutte telonne: distraction courante à Huratelon, les cercles de luttes sont des tavernes où se situe un parterre de sable circulaire. Des combattants rémunérés s’y battent selon les règles de la lutte telonne, un art martial local rarement pratiqués en dehors de ces cercles de combat. C’est une forme de lutte dans laquelle les lutteurs ne peuvent utiliser que leurs bras et ne peuvent attaquer que le haut du corps de leur adversaires. Les lutteurs commencent leur assaut debout et essaient d'envoyer leur adversaire au tapis. Les combattants doivent porter toutes leurs prises au-dessus de la ceinture et l'usage des jambes, croche-pied et plaquages sont interdits. La lutte telonne est inspirée de la lutte vellabriaise et fut ramenée par des soldats des combats contre les nomades d’Outre-Frontera en 333.
  • Foire ostate: voir section marché.

Monuments

  • Statue de la Reine Agnès I: statue équestre située dans le clot des légats. Réalisée en marbre blanc, elle est de bonne facture et en bon état.
  • Statue du Prime-Abbus Tancred: statut piétonne représentant le Prime-Abbus en tenue de moine phalangiste. Réalisée en granite de Laggenau, elle a un peu souffert du temps.
  • Fontaine de la jambe: située dans l’Ostat local, cette fontaine est désaffectée, sale et couverte de petites gravures d’amoureux et graffitis à la craie. Elle arbore les restes d’une statue: un pied et une jambe en armure de légionnaire capitalin.
  • Bas-reliefs des sables et oliviers: ces bas-reliefs d’une grande qualité décorent la porte et le grand hall de château Radek. Ils représentent en détail la campagne de l’Ordre et de l’armée hura dans la Dione et la Vellabria en 333. Leur encadrement est décoré de motifs de dunes du désert de la Dione et d’oliviers de la Vellabria qui a donné son nom à l’oeuvre.

Gastronomie locale

Huratelon n’est pas une ville connue pour sa gastronomie mais elle abrite tout de même de bons cuisiniers disponibles pour les plus nobles. A la différence des cuisiniers capitalins ou caroggians, les cuisiniers huras et plus particulièrement telons sont surtout à la recherche du prestige, préférant servir un noble désargenté qu’un homme libre fortuné. La cuisine typique, elle, est surtout nourrissante et goûtue plutôt que sophistiquée ou originale.

Boissons

  • Bière nuit noire : breuvage plus fort que sa cousine, la bière douce lune d’Anderlacht. Il s’agit d’une boisson qui reste en gorge, et souvent employée par les travailleurs en extérieur pour anesthésier les gerçures sur les lèvres en période de Nivôse.
  • Cidre doux: un cidre particulièrement léger produit dans les vergers locaux.
  • Hypocras: vin produit à l’abbaye Bliski. Il s’agit d’un vin rouge à l’excellente réputation, à l’excellent goût et d’une très longue persistance gustative. C’est un vin particulièrement cher.
  • Modry: hydromel épicé produit dans les faubourgs d’Huratelon relativement cher mais toujours accessible aux bourses modestes. Il s’agit d’un hydromel relativement simple à la base mais ses producteurs le vendent avec un mélange d’épices trempant dans du sucre de betterave de couleur bleue. Mélangée à l’hydromel, celui-ci semble contenir des fils bleus bien que le liquide soit uniforme au goût. Le résultat donne une boisson alcoolisée très relevée, surtout appréciée durant la Nivôse.
  • Vin de mûre: gnôle locale, distillée dans le quartier Dozorka. C’est un alcool fort qui monte rapidement à la tête et fait aisément vomir. Très bon marché, elle se boit dans toutes les mauvaises tavernes telonnes. Ses taches sont réputées ne jamais partir.

Plats

  • Kohlente : Plat typiquement telon et composé de chou fermenté durant un cycle de saison et de canard confit préparé dans les faubourgs de la ville. Il existe autant de Kohlente de basse qualité, servis dans les auberges les plus mal famées, bien que souvent présentées comme fameux, que d’excellent Kohlente, qui font la fierté des cuisiniers du château Nohovecy. Ce plat est parfois servi dans le Royaume central, lorsqu’on demande un plat typiquement hura, bien que celui-ci soit plus spécifiquement telon qu’hura.
  • La Varanne : Plat du pauvre par excellence, la Varanne est une bouillie de blé mélangée avec un peu de lait et du gras, lorsqu’on en a sous la main. Bien que relativement nourrissante et peu chère, le goût de cette préparation laisse à désirer et il est rare d’en manger avec le sourire aux lèvres. Il existe de nombreux mythes sur ce plat, qui serait notamment le plat qu’auraient exclusivement mangé les constructeurs des diverses murailles de la ville, leur donnant la force d’en construire d’aussi résistantes.

Autres produits

  • Marmelade de mûre: les mûriers sont très présentes dans Huratelon et ses environs. Ses fruits sont récoltés pour fabriquer cette marmelade, très appréciée localement. Elle ne coûte quasiment rien et constitue, avec du pain, un plaisir du pauvre.

Religion locale

La religion d’Huratelon est dans son immense majorité dominée par le culte d’Arbitrio de rite phalangiste et possède par ailleurs la deuxième plus grande et plus riche abbaye du continent.

On trouve également quelques croyants de rite monachiste dans le clôt des légats ou dans l’Ostat. Il est par ailleurs de tradition que Golvandaar dépêche un moine aumônier afin de visiter l’Ostat et y dispenser les rites adaarions ainsi que de s’occuper des occupants du Clot des légats. La petite histoire veut que la présence de cet aumônier ait en fait été formulée par le Seigneur d’Huratelon lui-même après l’indépendance en raison de frictions trop courantes entre les phalangistes et les étrangers.
L’actuel aumônier monachiste, Eevert Sker, a installé un hospice dans l’Ostat et y tient ses offices au lieu de les organiser à l’abbaye Bliski.

Établissements religieux

  • Abbaye Bliski: seconde plus grande et plus riche abbaye du continent. Voir sous-section “Abbaye Bliski” plus haut.
  • Hospice d’Eevert: installé en 491 dans l’Ostat dans un entrepôt abandonné et étendu en 498 à une citerne désaffectée via un tunnel, l’hospice d’Eevert est une initiative de l’aumônier monachiste de l’abbaye Bliski. Celui-ci voulait venir en aide aux habitants démunis et défavorisés de l’Ostat. Les règles strictes du Concordat de Roskilde lui interdisent cependant d’être financé par l’abbaye ou même par le Monastère adaarion. Le petit hospice s’occupe ainsi des malades de l’Ostat via des dons des habitants du quartier. Il est également arrivé plusieurs fois que les ambassadeurs capitalins aient fourni une donation.
  • Hurarchie: petit hôtel particulier situé dans le quartier vert. Il s’agit d’un lieu de réunion pour divers moines phalangistes de tendance huraste financé par des nobles d’Huratelon depuis 394. Le lieu est connu pour être constamment gardé par des individus rapidement agressifs.


Habitants

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