Utilisateur:Sehlys nepheris
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En quelques mots...
Prénoms : Sehlys
Nom : Nepheris
Surnom : /
Date de naissance : 26 février 493
Culture : Hétéroclite à dominance capitaline
Langue parlée : Capitalin
Lieu de naissance : La Sublime
Croyance : Phalangiste
Date d’arrivée sur Esperia : 13/06/517
Début de sa formation de couture : 03/08/517
Fin de sa formation de couture : 17/08/517
Silhouette...
Habituée des déguisements, des peintures et à ses accoutrements haut en couleur. Totalement décomplexée grâce à la scène, la jeune femme aimait à porter des vêtements étant propres à des cultures considérées comme "sauvages" par le plus grand nombre. Loin du stéréotype de son peuple d'origine, ses voyages à travers le continent lui ont ouvert les yeux et l'esprit sur celui-ci. Aujourd'hui réduit au plus bas des étages, elle se contente d'un style vestimentaire plus sobre qu'à son habitude.
En dessous néanmoins, son corps n'a pas bien changé. Elle reste de petite taille, avoisinant les 1 mètre et 56 centimètres, à la silhouette élancée non pas dépourvue de formes qui se trouvent ni trop généreuses, ni pas assez comme en atteste les courbes harmonieuses que l'on devine sous ses vêtements. Sa peau, d'ordinaire claire, se couvre facilement d'un doux bronzage aux première éclaircies... Son faciès n'est pas en reste non plus. Des lèvres pleines, un nez droit et fin, des sourcils bien dessinés et des yeux couleurs jade, en amande se partagent la vedette de ce visage encadré par une abondante chevelure de jais qui chute jusque dans le bas de ses reins. Elle aime la savoir et la sentir détachée, voler négligemment au gré de la brise.
Pour conclure, sa démarche ainsi que sa voix varies inlassablement avec ses émotions, lui donnant un air tout à fait inattendu. Traîne savate, rieuse, ou même enjôleuse, sa gestuelle et son intonation suivent la danse.
Signes distinctifs
- Cuisses : Divers marques certaines plus profondes que d'autres dont la cause est son alcoolique de père, avant qu'il ne soit emprisonné.
- Avant bras gauche : S'est brûlée sur ces dernière année à la Sublime laissant une marque gondolée de quelques centimètre sur l'intérieur de son avant bras.
- Mollets : Les dures heures d'entrainement laissent de nombreuses marques. Chute ou simple mauvaise coordination entre l'année 506 et 514 auront donc laissé plusieurs marques sur la peau anciennement lisse de la saltimbanque.
- Crâne : Au niveau du cuir chevelu, bien camouflé sous sa tignasse : une entaille cicatrisée. On la devine au toucher plus qu'à la vue au vu de son emplacement. Tout comme ses mollets, celle-ci résulte de ses années auprès de la troupe de Chantebrume.
Arbre d'aptitude...
Choix 1 : Couture
Choix 2 : Cuisine
Choix 3 : Connaissance : Massage
Connaissance des six mois : ---
Vêtements
Conception Épaisse cape en fourrure d'ours. le poil est rêche mais chaud. La couleur a un peu déteinte.
Foulard rouge d'1m30. Soie colorée d'un rouge vif. Pour attacher les cheveux.
Robe rouge décorée d'arabesques jaunes, manches courtes, large décolleté - Cachemire 1/2
Voiles en lin qui doublent la robe. Légers et simples. Manches transparentes 2/2.
Corset en daim, large, teinté de mauve. Attaches sur le devant décoré de fleurs du sud.
Ballerines brunes en cuir de daim et en tissu. Très ouvertes, taillées pour une femme.
Inspiration et Créateur Skin HRP - Ombeline
Création IG - OmbelineIl n'y a pas de vêtement plus riche qu'elle n'est jamais porté de sa vie. Première tenue de confection espérienne à son entrée au service de puissants de cette cité. Dans l'idée de se montrer plus présentable, un changement de tenue devait s'imposer.
Rouge, maître-mot de la création avec toute la richesse des différents tissus qui la compose. La robe, toute en cachemire rosé tient relativement chaud malgré sa légèreté.
Surplombée d'un tissu de lin rouge, la drapant pour lui donner volume et charme. Ce dernier est de couleur bien plus vive, donnant un véritable coup de fouet dans l'oeuvre de base avec quelque coutures dans les tons jaunes pour ajouter de la lumière supplémentaire.
Venant bouffé sa tignasse d'ébène, un foulard sanguin, en soie douce et fluide mettant en valeur son teint et le volume de sa chevelure.
Un corset en cuir de daim, dans les tons sombres, vient dessiner une silhouette fine. Épousant ses hanches et sa poitrine, ce dernier est confortable à porter, suivant ses mouvements au quotidien. Pour se déplacer, de petites ballerine brunes en tissu, souples, avec une bonne tenue viennent sertir les petits pieds de la saltimbanque, même dans ses déplacements plus campagnards.
La tenue reste néanmoins celle qu'il lui a été offerte pour son activité professionnelle auprès des grandes tête de cette ville. Ne gagnant aucun réel prestige à se voir vêtu de la sorte alors qu'elle n'était à l'époque qu'une entravée parmi d'autre, elle se laisse néanmoins prendre davantage au jeu de la jeune femme respectable depuis que les fers sont tombés mais n'y accorde aucune réelle importance, laissant ainsi les plus impressionnables se bercer d'illusions.
Conception ...
Inspiration et Créateur Skin HRP - Sehlys
Création IG - Sehlys
Bla bla
Conception ...
Inspiration et Créateur Skin HRP - Sehlys
Création IG - Sehlys
bla bla
Bijoux
Conception Maillons en or, très féminin. Un pendentif en forme de clé y est pendu.
Inspiration et Créateur
Création IG - ???Bla bla
Conception Long ruban de satiné aux couleurs mordorées, simple.
Percée d'un petit trou pour y faire passer un ruban.
Inspiration et Créateur
Création IG - ???Rappel douloureux et omniprésent de ses peurs les plus voraces. Le présent d'un défunt qui jamais ne saura s'effacer.
Le pendentif est une simple dent de requin tigre, sans fioriture aucune. Un unique trou fut percé afin d'y faire passer un ruban satiné aux reflets mordorés.
On peut souvent apercevoir la brune caresser cet objet ayant moult significations pour elle.
cachée que personne ne voit.
Les relations sont une suite de trouvailles toutes aussi fortuites les unes que les autres. Personne ne peut savoir ce qu'il va en résulter et les surprises sont souvent nombreuses.
Tout semble si limpide et pourtant rien ne l'est. Dans cette eau semblable à de l'encre, le courant emporte ma pensée tandis que ces dernière 24 heures repasse en boucle dans mon crâne. Certaines images tambourinent à m'en donner le vertige mais je reste droite et stoïque.
Le sang bouillonne sous ma peau, la chaleur, écrasant dans ce ciel de thermidor aura eu raison de mon énergie habituelle, couplé à cela le manque flagrant de denrées en quantité ces dernières semaines. La silhouette creusée par le manque mais conservant une attitude fière, celle-ci se découpe sous les rayons de lune, allant profiter d'une liberté de mouvement sans égal depuis de nombreux mois déjà. L'air nocturne était bien plus supportable et cette ballade dans le sous-bois était une aubaine pour revitaliser mon énergie déjà bien gaspillée à supporter les plus simples d'esprits. Mon petit numéro m'avait demandé une concentration non négligeable qu'il me fallait emmagasiner de nouveau. Le nez en l'air, humant les parfums saisonniers, le calme me permis à rêver d'une vie meilleure. Les yeux clos et le pas léger, je suis tombée sur elle : Ondine...
La méfiance est de rigueur dans ce monde qui est le notre. Chaque geste, chaque mot possède ses conséquences et ses raisons. Certaines personnes sont cependant moins cupides que d'autres, nous l'avons appris toutes les deux n'est-ce pas ? Mes pieds continuent de me guider vers toi, inlassablement, un pas après l'autre. Tu es ici et ailleurs à la fois et chaque fois que je te revois mon coeur se berce de nostalgie. Ton accent est chantant mais tes phrases, elles, tranchent. Le soir tombé, nous cédons les masques et nos échanges empreints d'incompréhension et de complicité se fondent dans la pénombre. Je me permet d'être comme je suis à tes cotés, comme autrefois, je ne joue pas une quelconque comédie et cela ne me servirait à rien car je sais que tu lis en moi comme dans un livre ouvert.
La lune nous gratifie de sa présence, étant seule témoin de notre relation. Cet astre d'argent qui voit tout et éclair la route des égarés que nous sommes de ses rayons. L'instant est agréable mais je dois de nouveau m'arracher à toi, la terre, sèche, crisse sous mon pas alors que je m'éloigne une fois encore. Je reviendrais...
Des jours d'absences... de silence... et d'angoisse.
Voila ce qui cogne dans mon crâne depuis que le destin a décidé de nous séparer. Je déambule toujours durant ces instants nocturnes. A la recherche d'un son ou d'une lueur pouvant me mettre sur la voie. Rien de ce que je pouvais faire ne pouvait me rapprocher de toi. C'est seulement après une vaine tentative que ta trace m'apparue de nouveau pour disparaître le lendemain.
Je t'ai attendu, des jours durant, seule, à l'endroit même de nos dernières retrouvailles. Ma peau se souvient de la morsure de nivôse malgré les étoffes qui me recouvraient ces fois-là. Mes yeux parcourent l'horizon, mais rien n'attire leur attention, rien ni personne. Pas même la beauté hivernale ne vient adoucir ces instants si ternes à mon coeur. Au loin, la silhouette d'un renard se jetant dans la neige mais toujours aucun signe de toi.
Je repars finalement, la raison me hurlant que la violence viendra bientôt répondre à ta vie tumultueuse.
Le crépuscule vient répondre à mes plus sordides questions tandis que derrière le tonnerre des explosions de lumière vient étouffer la vérité, que je voulais garder muette. Mais cela ne fut pas suffisant.
Méfiance, maître-mot dans la bouche de beaucoup mais peu sont aussi prudent qu'ils ne le devraient. Comme a une bête sauvage néanmoins, je tâtonne, essaye une chose puis une autre bien que tu n'en ais finalement pas le choix. Les mots s'échangent mais les incertitudes restent, amers, laissant cette distance qui n'est pourtant pas si désagréable. La danse tu la connais, je l'ais exécuté comme un présent. Le corps tournoyant et mes pas rasant le sol, foulant l'herbe fraîche venant chatouiller ma peau. Sous ce ciel d'encre j'ai su m'ouvrir à toi à l'instar de mon ancienne troupe, te contant envie, projet et crainte. Le temps d'une nuit, j'ai trouvé cette plénitude qu'offre un proche. Avant de rentrer, quelque mots, simples et dénués de convoitise furent échangés. Rien d'extravagant pour certains, mais pour moi, cela était déjà énorme. Je quittais donc cette âme sauvage, retournant vers un monde plus terne pour quelques temps.
Nos entrevues, plus régulières se sont vu drapées d'un voile que je n'aurais pas imaginé trouver chez toi. En véritable plaisir coupable, je chéris nos rencontres et souvent les paysages qui les accompagne, me perdant dans la contemplation tout comme dans les mots échangés. Nos contacts plus camarades, me rendent nostalgiques des précédents, à chaque fois.
L'air froid, me chatouille le museau finalement, alors que ton absence vient de m’apparaître après plusieurs minutes à te chercher à travers le lieu de nos retrouvailles. Le présent que tu m'as fais, je le serre si fort qu'il vient m'entailler la chair alors que je reviens sur mes pas, bredouille, la nuit couvrant ma silhouette, enroulée dans cette cape semblable à un ours.
L’inévitable a surgit voila des semaines déjà, je l'ai vu, et la plainte silencieuse me noua la gorge à ce moment. Je fais face aujourd'hui, en ayant toujours avec moi une part de toi se lovant tout prés du coeur.
En vrai rayon de lune tu as su toucher l'être sauvage que j'incarne. Ta présence, un soupçon de rire indispensable à mon quotidien à présent mais aussi une âme contre laquelle me défier inlassablement. Fourberie et douceur, un coup de sang qui nous va si bien. Mon inséparable et surtout le constant miroir de vérité dans lequel je ne cesse de me refléter. Ta franchise est un atout si grand, ne laisse personne l'entraver de manières hypocrites. Nos défis et nos jeux, vivement qu'ils reprennent, qu'on puisse les savourer autant que nous savourons cette vie qui nous est de nouveau donnée ici. Part d'un ensemble, tu es et resteras une de mes racines ici bas.
"Surprends-moi"
Les yeux clos dans cette eau chaude qui me caresse la peau, je ressasse. Le fil de ma pensée se perd dans les nombreuses rencontres que j'ai pu faire en ce monde et aucune n'a su éveiller en moi cette voracité presque malsaine qui m'habite depuis peu. Il glisse sur moi, brûlant, ce regard couvre chaque parcelle visible qu'il peut déceler. Crainte et désire se mêlent pour donner vie à cette domination délicieuse en vrai plaisir coupable. Je te regarde, t'observe et te surveille un peu plus chaque jour pour mieux t’apprivoiser. Mais suis-je seulement ce que je souhaite à tes yeux.
Nuit du 17 au 18 juin de l'année 517
♪♫♪ La lumière de la lune perce les carreaux. De fins rayons s’immiscent dans la routine nocturne de cette donzelle à la tignasse couleur ébène. Elle se pose un instant contre la rambarde du balcon qui donne sur sa chambre exigu. Elle sait qu'elle ne devrait pas être ici, si loin déjà de sa condition. Le vent fait flotter quelques mèches alors qu'elle scrute la place en contrebas. Ses prunelles de jade vinrent à caresser l'endroit, chérissant ce coin de tranquillité qu'on lui a offert. Elle pousse un soupire d'aise, se concentrant seulement sur le rythme de son coeur, calme, ressentant la plénitude de l'instant. C'est la brise qui la sort de sa transe quand elle vint lui chatouiller délicieusement la jugulaire, palpitante de vie.
Elle se détacha enfin du lieu et dans un froissement d'étoffe et alla s'allonger, basculant sur le dos. Les noeuds du bois sur le plafond l'occupèrent encore quelques secondes pour finalement plonger dans un sommeil profond, se sentant en sécurité entre ces murs.
La nuit allait être calme et la lune haute...
Nuit du 18 au 19 juin de l'année 517
♪♫♪ L'angoisse, voila ce qui la prenait au plus profond d'elle. La crinière sombre s'oriente dans la pénombre, la lune accompagnant son chemin tortueux par ses rayons d'argent et son calme. Néanmoins, une tension, une angoisse, vorace, rampait tout autour de la donzelle. La ville semblait bien hostile, et la présence de forces armées ne la rassurait point. Elle tourne dans une petite rue en esquivant un homme, les yeux brûlants d'une excitation sanguinaire. Pouvant lire l'envie d'en découdre rien que par sa gestuelle. Elle ébouriffe l'avant de sa tignasse, faisant tomber quelques mèches sombres devant ses prunelles. Apparaissant plus négligée qu'elle ne l'est en réalité, se fondant ainsi dans le décor de sa condition. Elle s'échappe dans cette bâtisse qui est aujourd'hui son refuge et dont le silence lui serre le coeur. Cependant, faisant fi de ceci, elle se rend directement sur le balcon, passant la balustrade. C'est là... le coeur lourd qu'elle s'adresse de tout son être à l'astre divin. Ce-dernier lui renvoyant bons conseils et bons soins à même son âme et son être.
la nuit allait être calme et la lune haute...
Nivôse [21/06/517 - 04/07/517]
♪♫♪ "Soleil"
Ce mot entre en résonance dans l'esprit de la saltimbanque alors que sa silhouette progresse dans le paysage enneigé. Les premières gelées ont déjà fait des leurs sur la végétation environnante mais c'est chaudement habillé que la sauvageonne continue d'avancer. Un pas, un souffle, le bruissement du vent, et puis, plus rien. Elle aime ce calme qui tranche par rapport à la ville ou tout est toujours trop rapide. Les gens ne prenne pas le temps de se poser, de faire les choses correctement, elle a dû s'adapter, elle aussi. A cette simple pensée, elle s'immobilise et ferme les yeux un moment venant à ressentir la brise froide fouetter son minois. Ce froid, mordant, l'oblige à resserrer la fourrure d'ours qui trône sur ses épaules pour enfin reprendre sa progression.
C'est bien plus loin, sur une falaise donnant sur la mer qu'elle s’arrête enfin. Bien loin de la ville à présent, elle s'autorise alors à laisser son esprit et son coeur vagabonder par delà l'horizon. Sa camarade, Ondine, vient envahir son âme, se mêlant bien vite à une image plus neuve de ces dernières semaines, puis vient enfin une silhouette plus masculine, le goût du frisson envahit alors son corps pour enfin se remémorer une touchante accolade.
"Soleil"
Nous somme bien loin de l'Ombre que certains peuvent côtoyer... cette part de ténèbres qui grignote et ronge la chair, qui mastique les pensées et dévore le libre arbitre. Beaucoup aime à la détester mais peu la rejette ouvertement. Triste sort des plus malléables, la lumière vient néanmoins touché ceux qui veulent en être secouru...
"Soleil"
Un présent qu'on lui a fait et qu'elle gardera longtemps...
Une fin de nivôse [nuit du 17/08/517]
♪♫♪ Le goulot d'une bouteille entre les lèvres, mon regard coule sur cet édifice. Perchée sur ce chemin de ronde, une jambe pendant dans le vide, je ne sais détacher mon regard de la structure en bois en contrebas. Le liquide, grenat, abreuve ma soif alors qu'une sensation de chaleur commence à me prendre à la tête. Cette soirée en solitaire, calme et morne, je crains de l'avoir ignorée bien trop longtemps que déjà une bonne heure les larmes roulent sur mes joues en silence. Univers cruel et terne. Mes tripes mon coeur et ma tête hurlent d'angoisse alors que mes yeux suivent la route menant à Adobe.
Une nouvelle rincée me réchauffe le corps.
De l'autre coté, une cage, un gaillard l'a occupé il y a peu... Comment a t'il terminé maintenant ? Pas de signe de lui depuis. Juste à coté, l'escalier menant au dispensaire, territoire d'un érudit. Ah Jérémias... je rigole impulsivement malgré les pleurs. D'où il sort en plus... d'une touche de sarcasme ? de mépris ? Ce soir rien ne saurais me consoler je le crains.
Un long soupire viendra accompagner la chute de la bouteille qui tachera le pavé de son contenu à l'impact du sol.
Douleur [nuit du 14/09/517 au 15/09/517]
[... ♪♫♪] Une torture...
Voilà mon sentiment dans cette nuit longue, trop longue, ne trouvant ni sommeil ni position pouvant soulager mon flanc. Je relève doucement la chemise qui me couvre pour découvrir dans la pénombre cet hématome dont la taille dépassait l'entendement. Bleu avec en son centre une pointe tirant plus sur le violacé et le rouge. Cet enfoiré ne m'avait pas loupée malgré son déséquilibre ! F'chier !
Je ne savais trouver le sommeil correctement, ne dormant que dizaine de minutes par dizaine de minutes, l'angoisse et la douleur n'y étant pas inconnues. Je jetais un œil aux autres occupants de ce foyer et tendis l'oreille pour me rassurer des pas réguliers qui parcourraient l'extérieur. On veillait toute cette nuit sur notre sécurité...
J'échappe malgré moi un couinement douloureux, alors que je me tortillais, découvrant de nouveaux bleus moins importants mais tout aussi douloureux. Finalement retour à la case départ d'il y a une petite semaine... Mais pire... Je découvrais des douleurs à des endroits que je ne soupçonnais pas à mesure que je m'examinais. L'adrénaline étant retombée depuis plusieurs heures maintenant, je regrettais de m'être jetée à corps perdu dans la bagarre et maudissais les trois noms qui tournaient dans ma tête. Je bouillonnais, tant l'envie de me visualiser les gifler un à un me dévorait les tripes. Je me connaissais non violente d'ordinaire, je ne suis pas sanguine... Mais là ! J'entends encore les ricanements de celui qu'on avait attrapé, se foutant éperdument de notre gueule, lui je l'étranglerais volontiers pour lui faire passer l'envie de se marrer !
La nuit restera trop longue
Traîtrise ? [Octobre 517]
♪♫♪ Mes yeux ne font que se poser sur la stupidité qui règne ici. Guerre de pouvoir et d'or alors que les sols regorgent de cette matière qui n'a plus rien de précieux pour moi. J'ai passé ce cap, je n'ai jamais été aussi fortunée que je ne le suis en ce moment et pourtant... Rien.
Il se dit que l'argent n'achète pas le bonheur, il est vrai.
La justice n'a jamais été aussi bancale, les sentiments amoureux jamais aussi tourmentés, quand au reste... Tss à quoi bon. Mes anciennes connaissances ne sont que des âmes ingrates qui aujourd'hui font ce que bon leur semble. Hausser la voix ? A quoi bon ? Je préfère leur tourner le dos comme ils l'ont si bien fait avec moi. Advienne ce qu'il pourra à l'avenir, donner l'espoir pour n'en tirer que néant est loin d'être rentable. Ce jeu, il est joué par tant de monde et je nage à contre courant depuis quatre mois déjà. La lutte est vaine et je vais me résoudre à laisser ce courant m'emporter.
Peut-être un jour le feu viendra ronger la vermine qui grouillent et vadrouillent ici-bas. Ce jour là, il m'emportera certainement avec lui.
Anciens personnages
- Eliadorina [Nordique] 17 juillet 2012 - 5 février 2013
- Nora Mordïn [Lig Ocolidienne] 5 mars 2013 - 8 juillet 2014
- Sybelle Phareste [Capitaline] 5 aout 2014 - 16 juin 2015
- Présage du Lézard [Qadjaride] 14 juillet 2015 - 15 novembre 2016
- Morgane Detrame [Capitaline] 27 décembre 2016 - 7 février 2017
Crédit des diverses images :
- http://lauratolton.deviantart.com/
- http://axcy.deviantart.com/
- https://www.behance.net/gallery/12330761/Hunger-is-a-monster
- Storm Dancer par Victoria Lisi
- https://nosoart.deviantart.com
- https://exellero.deviantart.com/