Utilisateur:Profi irya
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Sommaire
Description
-Profi Irya, la quarantaine, grand gaillard , quelques rides et cheveux gris, barbu. Ronchon quand il est mal réveillé, amical envers les gens, exerce le métier d’artisan du bois. Très discret, il n’aime pas quand d’autres essaye de lui soutirer des secrets -Croyant en les sept déesses mais pratique très peu. -A confectionné une pipe et fume une feuille jaune quand elle est séché. -Sais lire que très sommairement, ne sais pas écrire.
Compétences
Minutie Connaissance de la flore Créativité Sculpture Outillage
Talents
doué dans ce qu'il fait, Invente des chose plus ou moins utiles pour son usage personnel
Défauts
Pas très social, Ronchon les jours de pluie
Intérêts culturels et goûts
Croyant en les sept déesse mais pratique très peu. Il aime la nature, se balader en foret et rêver en regardant les étoiles
Amis déclarés
Ennemis déclarés
Histoire
Partie 1 - Au travail
la grande place d'Uuroggia était bombée comme touts les après-midi. L'heure préférée des citadins pour faire leurs achats de nourritures pour le repas du soir, ou encore quelques babioles plus ou moins authentiques, faisant le bonheur du nouvel acquéreur et remplissait les poches de son ancien possesseur. Tel était les aléas du commerce. Parmis la foule, un individu, grand, la quarantaine, recouvert de sciure de la tête aux pieds, avec un vieux tablier de cuir, cherchait à rejoindre son atelier dans une des rues parallèles à la grande place. Cette homme c’est Profi Irya, Artisan du bois d’Uuroggia.
Il tenait une échoppe devant son atelier, y proposant moults services et objets de toutes sortes à vendre. Mais là n’est pas son vrai talent, il excelle dans l’art de sculpter des poutres et d'assembler des coffres solides. Il fabrique aussi tout ce qui peut être utile aux autres artisans et honore les commandes des honnêtes gens ou des riches marchants.
- Gamin !, amènes moi la planche qui est là .
- M’sieur , ce meuble vous l’aurez fini quand ?
- Si tout ce passe bien , demain. Il me manque des clous, tu veux allé m’en chercher ?
- Oui, bien sur !
-Merci, tu iras chez Marcial, le forgeron au bout de la rue, dit lui que tu viens de ma part, il sera quoi te donner. Prends ça aussi et passe à la taverne pour prendre une bouteille d’hydromel.
- Je reviens tout de suite !
Le jeune garçon partit en courant vers la forge, pendant ce temps, Profi travaillait le bois de toutes ces forces pour lui donner la forme souhaitée. Une demie - heure plus tard, le garçon revint avec le précieux paquet comprenant les clous et l’hydromel.
- Tenez M’sieur Profi, j’ai pas été trop long ?
- Non tu as été parfait, il y a de la monnaie ?
- Oui, 3 pièces.
- Gardes les, tu iras t'acheter ce que tu veux.
- Merci M’sieur ! je pourrais venir avec vous livrer ce meuble ?
- Mais bien sûre, il est destiné à un riche marchand d’ Uurioggia, il habite sur les docks. Tu verras sa demeure est magnifique.
- Merci M’sieur !
- Tu a bien travaillé aujourd’hui, rentre chez toi, on se voit demain.
- Bonne soirée, à demain !
Profi continua tard dans la soirée pour que son meuble soit le plus parfait possible, corrigent les moindres erreurs. Un vrai travail d'orfèvre ! Le lendemain, Profi et son apprenti partent ensemble vers les docks pour livrer commande au marchand, ils prennent leur temps à admirer tout le savoir faire des maîtres charpentiers qui ont construits ces navires.
- Nous y voilà, c’est ici.
- C’est immense, il y a même une fontaine dans le jardin ! C’est magnifique !
- Je trouve aussi, un jour peut être nous serons amenés à habiter dans une telle demeure.
= Hà, Maître Profi, je vous attendais, c’est votre apprenti je présume ? Bienvenue chez moi !
- Oui c’est bien mon apprenti. J’ai votre commande, j’y ai mis tout mon savoir faire et le meilleur bois de tout le nord ! Gamin, approche la charrette s’il te plaît. Voilà le meuble, une commode en chêne massif, ornée de sculptures avec la marque de votre famille.
- Elle est magnifique ! c’est parfait. C’est à la hauteur de mes attentes.
- Je suis heureux qu’elle vous convienne.
- Tenez pour vous, 750 pièces, comme convenu.
- Merci Monsieur, gamin aide moi à la décharger, on vous la pose où ?
- A l'intérieur, dans le grand salon, c’est par ici.
- Ici ? Cela vous convient il ?
- C’est parfait, merci bien.
- Nous allons y aller, nous avons fort à faire, allez en route gamin. - Merci et au revoir, j'espère avoir encore à faire affaire avec vous Monsieur.
- Avant de partir, que dirais tu d’aller à la taverne gamin ? On va aller boire un p’tit coup.
Partit 2 - A la taverne
Après être sortie de la demeure, Profi et son apprenti se baladèrent sur les quais, profitant de la fraîcheur de la mer, admirant l’horizon. Arrivés à la taverne du port, il prirent deux chopines avec une bouteille de cidre et allèrent s'asseoir à une table libre.
Profi sortit une pipe de bois de sa confection et y bourra quelques feuilles d’une plante rare.
- Tiens, je t’ai pris du cidre, l’hydromel c’est un peu fort pour ton âge.
- Merci M’sieur Profi, Dites, Savez vous ce qu’il y à au bout de cette mer ?
- D'après ce que j'ai entendu, il y aurait deux îles habitées, mais personne connaît le chemin pour s’y rendre.
- Donc personne ne sait vraiment ?
- Je sais pas , tu sais, tout est possible, moi plus jeune je voulais devenir aventurier et explorer des contrées lointaines ou inconnues jusqu'à maintenant, mais mon père en a décidé autrement …
- Moi, je voudrais devenir riche comme le marchand de ce matin et avoir une grande demeure.
- C’est possible si tu t’en tires bien dans ta vie.
- j’ai un deuxième rêve, c'est de voler comme les oiseaux, tout voir d’en haut, être libre comme l’air...
- tu es bien rêveur mon petit !
L'artisan et son apprenti riaient ensembles, Profi faisait des cercles avec la fumée de sa pipe tandis que le gamin buvait en le regardant. Quelques minutes plus tard, Profi lui annonça une nouvelle importante.
- Écoute, je vais partir pour plusieurs mois, je dois allé à la capital par la mer, le voyage sera long.
- Pourquoi partez vous ? et moi ?
- Je dois allé voir mon cousin, il s’est installé là-bas il y a plusieurs années et ça fait quatre ans que je ne l’ai pas vu. J’en profiterais pour ramener deux-trois choses de là-bas. Toi tu restes là, chez tes parents, je passerais te voir quand je serais revenu.
- Et si vous ne revenez pas ?
- Pourquoi voudrais tu que je ne reviennes pas ? j’ai pas l'intention de disparaître !
- Oui j’en doute pas, mais on sait jamais à l'avance ce qu’il peut arriver.
- Ne t'inquiètes pas pour moi, tu prieras les sept déesses pour qu’il ne m’arrives rien.
- Vous partez quand ?
- La semaine prochaine, le temps de finir mes petites affaires, et de me préparer. Finis ta choppe et on y va, il se fait tard, tes parents vont me râler dessus.
Partie 3 - l’esclavage
Une semaine plus tard, les préparatifs du voyage terminés, les affaires avec les clients bouclées et les adieux faits, Profi embarqua sur le “ Moustache ”, appelé ainsi à cause de la figure de proue. C’est un solide navire à deux mats qui a déjà fait la traversée de nombreuses fois. Le voyage durait plus d’un mois, et après une semaine au milieu de la mer, Profi ne savait quoi faire pour tuer le temps. Après deux semaines et demie de voyage sans encombre, une tempête éclata, les vents étaient tellement violents que les voiles du navires se déchiraient, les mats craquaient dangereusement, les vagues passaient par dessus le bastingage. Les hommes d'équipage essayaient tant bien que mal d'exécuter les ordres du capitaine. Profi prêtait main forte quand une vague plus puissante que les autres vint se fracasser sur le bateau, emportant ainsi une dizaines d’hommes. Le bateau était mal en point, l'équipage luttait pour leur survie au milieu de cette enfer d’eau et de foudre. Les rafales de vent était de plus en plus fortes au fil des minutes. Une, plus grosse que toutes les autres vint briser dans un fracas assourdissant le mat central en deux qui s'effondra sur le pont, écrasant les quelques marins qui se trouvaient là, dont Profi. Ils se retrouvèrent coincés dessous sans la capacité de faire quoi que ce soit.
A son réveil, Profi était toujours sous le mat et constata avec désespoir que le bateau c'était fracassé sur des récifs, il remarqua aussi les corps flottants dans l’eau. Juste avant de perdre connaissance, il entendit des voix lointaines...
Un jour plus tard, il se réveilla de nouveau, il n'était plus sous le mât du bateau mais dans une pièce couverte de bois légèrement humide. Il constata qu’il était enchaîné et surtout qu’il n'était pas seul. - Où suis-je ?
- Tu es dans un bateau
- Tu es un survivant du naufrage ? pourquoi sommes nous enchaînés ?
- Oui j'ai survécu, eux là-bas disent que nous allons être vendus comme esclaves, mais que d'abord ils nous emmèneraient à Fort Lointain .
- Mais pourquoi ? Pourquoi Nous ?
- Je ne sais pas, mais c’est pas bon pour nous ….
