Utilisateur:Caecile
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Sommaire
Description
Devant s'occuper de l'alchimie et des clients, elle doit rester présentable même après la pratique de son art, et porte donc en général des vêtements assez élégants de couleur bleu foncé avec dessus un épais tablier pour ne pas les salir. Cependant, ce n'est pas avec cette tenue qu'elle arrive en Esperia, mais avec de vieux vêtements qui semblent avoir été il y a longtemps un ensemble de voyage bleu et brun.
La première chose qui saute aux yeux quand quelqu'un croise Caecile hors de son travail est son immense fierté, voir son arrogance. Elle accorde énormément d'importance à son nom de famille, et en tire une grande prétention. De plus, elle a tendance à se croire comme plus intelligente que les autres personnes, et n'hésitera pas à le faire remarquer durant une conversation à l'aide de piques ou de sous-entendus, ce qui peut fortement agacer.
Malgré ce comportement, Caecile reste quelqu'un de social. Elle sait en effet faire preuve de discernement et elle ne prendra pas le ton hautain qu'elle a d'habitude si la situation l'exige, comme par exemple lorsqu'elle parle à ses clients. Il est aussi important de noter que, si quelqu'un arrive à démontrer qu'il en sait plus qu'elle sur un sujet, alors Caecile respectera cette personne, et tentera de discuter avec de manière beaucoup plus amicale.
Par ailleurs, son caractère froid ne l’empêche pas de venir en aide aux personnes qu'elle doit soigner (même si elle le fait rarement, car ce n'est pas du tout sa spécialité). Elle pense en effet que tout être a son utilité dans la société, et que chacun peut donc aider les autres à être bien-arbitrés, conformément à la doctrine Monarchiste. Ainsi, elle sait mettre de côté son appréciation personnelle pour le bien du plus grand nombre.Choix
Éducation : Caecile fut élevée comme une fille de bonne famille, afin d'imiter les coutumes des personnes aisées. On lui apprit à lire, à écrire et à compter de sorte qu'elle soit capable de s’occuper seule d'un commerce et de continuer sa formation d'apothicaire. Son écriture est assez soignée, on pourrait même dire agréable à lire, mais cependant assez loin de la qualité de celle d'un moine copiste.
Apothicaire : Après qu'elle eut fini son éducation basique, Caecile se vit enseigner l'art de l'apothicairerie par son père, François Beauchamp. Comme les Beauchamps se sont depuis longtemps spécialisés dans les parfums et autres produits cosmétiques, le savoir de Caecile tourne principalement autour de l'alchimie. Bien qu'elle sache comment fabriquer des remèdes et poser des points de sutures, ceux-ci sont de piètre qualité, et elle n'a aucune connaissance en chirurgie.
Connaissances (Physique) : C'est la mère de Caecile, Geneviève Beauchamp née Poinsot, femme de lettres et de sciences, qui lui apprit la Physique. En effet, celle-ci considérait que Caecile se devait de connaître les théories actuelles, et la vision Ornoliste du monde, afin d'avoir une éducation complète. Elle parla aussi de la vision Réformiste à sa fille, mais de manière très rapide et peu approfondie. La plupart des théorèmes de physique étant liés à la genèse du monde selon le Culte d'Arbitrio, ce savoir englobe aussi les quelques connaissances théologiques de Caecile (mais rien d’extrême), qui sont nécessaires à la compréhension desdits théorèmes.
Talents
Erudite : Elle est plutôt cultivée, que ce soit en science ou en religion.
Défauts
Intérêts culturels et goûts
Piété : Elle est aussi très religieuse, et ne manquerait pour rien au monde sa prière à Arbitrio. Il est donc logique qu'elle assiste régulièrement aux leçons (qui permettent de et satisfaire sa curiosité, et d'être bien-arbitrée).
Joueuse : On peut également ajouter qu'elle apprécie les jeux d'esprit et de hasard.
Chronologie de la vie de Caecile Beauchamp
An 495 : Naissance de Caecile Beauchamp. C'est un immense soulagement pour ses parents qui voient qu'Arbitrio a répondu à leurs prières. Après la présentation de Caecile à la communauté, précédant une leçon ayant pour thème le lien entre les sciences et la religion, une statuette de bébé vient rejoindre l'autel familiale.
An 498-502 : La statuette de bébé est remplacée par celle d'une jeune enfant. Caecile commence l'enseignement le plus basique. Elle découvre l'alphabet, les chiffres ainsi que l'histoire du monde créé par Arbitrio. Cependant, dû à son jeune âge, elle passe la plupart de son temps à dormir ou à s'amuser avec des peluches.
An 503-506 : La statuette devient celle d'un enfant plus âgé. Caecile, sachant maintenant lire et écrire, se voit enseigner des notions plus avancées en histoire, en géographie et en mathématiques par un précepteur, qui lui apprend aussi à jouer du piano. Sa mère commence à lui enseigner la Physique. De temps à autre, elle va voir son père travailler, mais ce dernier estime qu'elle est encore trop jeune pour manipuler des produits qui pourraient la blesser.
Parallèlement à cela, la personnalité de Caecile se développe. A force de voir que sa famille est légèrement plus riche que les autres, et comme elle n'est jamais entrée en contact avec les familles véritablement aisées, elle se met à penser que sa famille est supérieure, ce qui fait d'elle un individu supérieur par extension. Après une correction sévère de la part de ses parents, cette idée de supériorité de la famille disparaît, pour laisser place à une immense fierté, qu'elle a toujours.
An 506-511 : La statuette d'une adolescente prend place sur l'autel familial. Caecile aide maintenant son père dans son travail d'apothicaire, et a commencé sa formation. Elle apprend principalement à faire des parfums et autres produits cosmétiques, mais aussi quelques médicaments. En effet, il arrive de temps en temps que les personnes habitant à côté de la parfumerie fassent des malaises, auquel cas il est nécessaire de les soigner. L'absence presque complète de criminalité dans le quartier fait que Caecile ne voit pendant cette période que très peu de blessures ouvertes, à part certaines causées par des accidents. Elle ne pratiquera donc jamais la chirurgie, et presque jamais la suture.
3 février 512 : L'autel familiale brûle. Durant la nuit qui sera plus tard connue sous le nom de nuit rouge, une bande de malfrats tente de cambrioler les Beauchamp, afin de mettre la main sur des parfums, qu'ils pourraient revendre à bon prix. Mais un des cambrioleurs, lors d'une mauvaise manipulation, met le feu à des huiles essentielles. Le feu, se propageant rapidement, atteint les chambres avant que toute la famille n'ai l'opportunité de s'enfuir. Geneviève voit une des poutres lui tomber sur la tête, la tuant d'un coup sec. François et Caecile réussissent tant bien que mal à s'extirper de la maison. L'apothicaire ayant peur que la frénésie continue dans la capitale, il loue une charrette pour fuir au plus vite dans la ville de Belcant, et demander au monastère local l'asile. Les moines acceptent en échange de l'aide de François et de son savoir d'apothicaire pour traiter les probables blessés à venir. En apprenant la mort de Geneviève, ils proposent même de superviser son deuil.
Caecile, après le traumatisme de la nuit rouge, est véritablement touchée par la sollicitude des moines, particulièrement par leur promesse d'assurer le deuil de sa mère. Aujourd'hui, elle se souvient encore du goût de l'Evekakku qu'elle mangea le soir de son arrivée au monastère.
Fin 512 – Début 513 : Pendant la Guerre de Succession, Caecile et son père restent au monastère de Belcant. Les hôpitaux, apothicaires et monastères de la Capitale étant parfois surchargés, les blessés viennent ici, où François les reçoit. C'est durant cette période que Caecile, aidant toujours son père, se met à faire des points de sutures à peu près corrects.
Lorsqu'elle n'est pas en train de s'occuper des blessés, Caecile se consacre principalement à la lecture de textes sacrés, à la prière où à l'écoute des leçons. Il lui arrive parfois de jouer à un ou deux jeux avec certains des émigrés de la Capitale, après une journée de labeur bien remplie. C'est pendant cette année passée au monastère que la dévotion de Caecile envers Arbitrio atteint le niveau qu'elle a aujourd'hui.
Fin 513 : Après la fin de la guerre, jugeant que la Capitale est redevenue un lieu sûr malgré l'instabilité politique, François et Caecile choisissent de revenir. Leur dernière maison ayant brûlé, ils sont obligés de contracter un emprunt auprès d'un marchand du District de Borleau, en utilisant leur liberté pour caution. Ils achètent une petite échoppe, dans le quartier de la Vielasse. Bien que la fréquentation ne redevienne jamais ce qu'elle était avant la Guerre, le père et la fille arrivent quand même à assez bien vivre : mieux que la plèbe, mais moins bien qu'avant.
An 516 : François meurt d'une maladie. Caecile ferme la boutique quelques jours pour faire son deuil. Elle se rendra d'ailleurs de nouveau à Belcant, pour informer les moines et se recueillir. Elle rouvrira ensuite, seule, la boutique. Les deux statuettes sur l'autel familial sont là pour le souvenir.
Sources
L'avatar est issue de la peinture "The Madonna and child with saints" de Bronzino.