Utilisateur:Ardin

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang







Métier
Métier










Origines
Ville d'origine
Région d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
DarkSpinter84
Pseudo
Ardin
Prénom IRL
Jean-Baptiste
Âge IRL
13ans





Description

Ardin a 21 ans et est en train de découvrir Esperia. Amené à cet endroit de force, il a une petite idée de ce qu'est cette île car il en a entendu parler quand il était marin. Il est actuellement esclave de la famille Merendë.

Compétences

En tant que marin, Ardin sait se débrouiller en mer. Il a appris à naviguer connaître la faune environnante et la météorologie souvent capricieuse en mer. Il a vite apris à fabriquer des outils, se débrouiller (sur terre ou sur l'océan), bref, à survivre. Grâce aux études que ses parents lui payaient, il est capable de lire, d'écrire ou même de résoudre des calculs.

Talents

Courage: Bien que ce soit pour la majorité une qualité, le courage d'Ardin Danerve . frôle la témérité. Il tente des choses que nul autre n'aurait fait, ce qui peut avoir des avantages comme des inconvénients. Il essaie de ne jamais se laisser abattre par la situation mais sait reconnaître la défaite.

Défauts

Curiosité: Tente toujours d'en savoir le plus possible dès qu'il entend ou voit quelque chose qui attire son attention, ce qui le met des fois dans de fâcheuses circonstances.

Superstition: Depuis une expérience vécue qui le conduit à être fait esclave, Ardin se méfie de tout mauvais signe qui selon lui montre qu'on court droit à la catastrophe.

Intérêts culturels et goûts

Ardin découvre un nouveau monde et ne s’intéresse qu'à s'en sortir indemne pour l'instant.

Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

C'est au fond d'un vieux bâtiment qui n'a de bateau que le nom que j'écris ce texte, avec un bout de charbon que j'ai trouvé dans un recoin. Tout d'abord, je ne sais pas ce qu'ils vont faire de moi, ni où ils comptent m'emmener. J'aimerais qu'on se souvienne de moi, de mon histoire, et de ne pas mourir oublié. Alors je vais vous conter à travers ces pages que j'emporte toujours avec moi, ma vie dans l'ancien monde. Je m'appelle Ardin Danerve et je suis né à Caroggia, capitale de la République Marchande, d'un père et d'une mère couturiers. Ma famille vit ici depuis 3 générations. Mon paternel se nommait Sam Danerve et ma mère Yhannissa Sehnelle. Nous menions une belle vie, aisée, tandis que j'avais accès à une éducation peu commune, et à une existence paisible. Mes parents essayèrent de m'enseigner les rudiments de la couture, mais rien n'y fit. La minutie d'un tel métier ne m'était pas accessible, et j'essuyais de nombreux échecs dans mes créations. Âgé de 13 ans je n'étais toujours pas fait pour la couture, et un jour, alors que je rentrais de l'académie, je vis un bateau du nom d'Esperanzia. Le nom de ce bateau avait été donné en hommage de la découverte d'une île gigantesque nommée Esperia. Je me suis arrêté, le regard rempli d'admiration. Je n'étais jamais parti en mer et je n'avais jamais vu de bateau de mes propres yeux, mais j'étais tombé amoureux de ce bâtiment et de la mer en un simple instant. Deux jours plus tard, je pris la décision d'entrer en relation avec le capitaine du bateau. Ce ne fut pas une réussite, et on me fit sortir à chaque fois que j'essayais de nouer contact avec lui, ou avec un homme d'équipage. Au bout de 5 semaines, je perdis tout espoir, mais je vis sortir d'une taverne, le lieutenant de bord, sa tenue de matelot en piètre état. Il savait le capitaine sévère, et n'osa pas remonter sur le navire. C'était un signe du destin. Je rentrai alors chez moi plus vite que jamais, puis je ressortis avec tout le matériel de couture dont j'avais besoin. Je revins ensuite vers le marin pour lui demander s'il avait besoin d'aide. Il me regarda, puis il regarda les fils et les aiguilles. Un sourire s'afficha sur mon visage, et il me révéla son nom, Birgian Bett. Je me mis alors au travail. Quand j'eus fini il put remonter sur l' Esperanzia. Trois jours plus tard il revînt vers moi en me disant que je pouvais monter sur ce bâtiment. Je sautai de joie! Chaque soir où le vaisseau était au port, et pendant 4 ans, je remontais à bord, où l'on m'apprenait comment resserrer des cordages, ou hisser une voile. Puis le capitaine Solan Macverran, malgré son air bourru et son caractère têtu me demanda si je voulais monter à bord de son bateau pour une durée de 6 jours en mer. Je rentrai chez moi, et alors que j 'allais annoncer la nouvelle à mes parents, ils me montrèrent un papier signé de leur main, où était inscrit que j'allai intégrer une école de couture. Mon cœur se resserra, et des larmes se mirent à couler le long de mes joues. J'ai essayé à plusieurs reprises de leur expliquer, mais en vain. C'est alors qu'à l'âge de 17 ans, je pris la décision de partir une nuit de pleine lune. De partir, de fuir ma vie pour rencontrer celle de l'océan. Je quittai ma maison, triste, mais je savais que j'avais fait le bon choix.
Je montai sur le navire, et j'installai ma couverture sur le pont. Puis le sommeil m'emporta. De bon matin, je vis des pieds devant ma tête à mon réveil. Je dirigeai alors mon regard pour savoir de qui il s'agissait. Le capitaine, un sourcil haussé au dessus de son œil droit, me regardait. Je lui expliquai alors la situation, puis il m'accorda le droit de fuir avec lui. J'étais étonné qu'il ait si rapidement accepté ma requête. Ensuite le lieutenant pris ma main, et m' amena dans un coin pour m'expliquer qu'ils ne feraient plus escale à Caroggia. Je devais donc dire adieu à mes parents. Le bateau partit lentement du port 1 heure après, c'était peut être la dernière fois que je voyais cette ville. Mon foyer... Pendant 4 années nous naviguâmes, faisant escale quand cela nous était obligatoire, et je pris beaucoup de plaisir à voyager aux côtés de Birgian Bett, du capitaine Solan Macverran, et de tous les autres hommes d'équipage. Notre mission était d'escorter les navires de commerce de La République Marchande. À part quelques accrochages avec de petites frégates pirates, ce travail était facile. Mais vînt le jour où le navire que nous devions escorter était chargé d'un précieux butin. Voilà pourquoi nous étions accompagnés d'un autre navire, La Virginie, trois mâts, 52 matelots et 7 canons de chaque côté, pour escorter le précieux chargement. À ce moment j'étais âgé de 21 ans, et L'Esperanzia comportait 47 hommes d'équipages, 6 canons de chaque côté du navire, et deux mâts. Le capitaine, superstitieux comme aucune autre personne connue, disait que si nous ne brûlions pas un tiers de nos provisions, la brume nous encerclerait, et nous coulerions. Aucun marin n'était prêt à écouter Solan malgré la confiance que chacun lui portait. En plein milieu du voyage, un brouillard épais nous recouvrit, et nous ne vîmes même plus La Virginie qui était de l'autre côté du navire qu'il fallait protéger. Je m'inquiétais, mais le lieutenant Bett me rassura et m'invita à boire un coup dans sa cabine. En se servant un verre il m'expliqua qu'aucun navire ne pouvait s'en prendre à nous.Précisément à ce moment, un coup de canon retentit, puis nous sentîmes un choc juste au dessus de nous. Je sortis à toute vitesse mais un deuxième tir alla se ficher dans la cabine où une violente explosion m'envoya à terre. Je me relevais, voyant tous les hommes d'équipages se mettant à leur poste, et le capitaine en hauteur, criant ses ordres. Derrière moi, je vis le corps de Birgian calciné et éparpillé dans ce qui semblait être les ruines de l'endroit où nous avions bu un verre. J'entendis la Virginie riposter à coups de boulets de canons deux fois plus gros que ceux que nous utilisions. La vigie était à terre, et Solan m'ordonna de monter à sa place. J'escaladais alors les cordages, mais un boulet de chaines vînt rompre en deux le mât sur lequel je me trouvais. Je sautai alors sur le deuxième de justesse, en voyant l'ombre d'un vaisseau qui s'approchait de nous dans la brume. Je montais toujours, puis arrivé en haut je pus distinguer le pavillon ennemi. Un bateau ocolidien avançait lentement vers nous, tout en décochant des salves de tirs sur nous et la Virginie. Des grappins fusèrent de leur bâtiment pour s'agripper au notre. Les marins s'efforçaient de couper les liens, mais les pillards montèrent à bord. S'engagèrent alors de rudes combats, tantôt au fusil, à l'épée, à la hache, ou avec tout ce qui pouvait servir d'arme. Un deuxième navire ocolidien se présenta pour aborder le navire marchand, qui essaya de résister futilement. Je descendis de mon perchoir pour prêter main forte à mes compagnons, alors que je ne savais pas me battre. Arrivé en bas, un bandit se précipita vers moi, mais j'attrapai une planche et lui envoyai en plein dans le nez. Il tomba à terre, mais brandit un pistolet vers moi. Une épée se ficha dans son ventre au même moment où le capitaine esquissa un sourire à mes côtés, malgré le fait qu'un de ses yeux ait était crevé par un débris d'explosion. Il me passa une hache que nous utilisions plutôt pour couper les cordages, mais elle fit très bien l'affaire. Je la fit tournoyer puis je l'envoyai dans la tête d'un ocolidien mais il esquiva habilement le coup puis enfonça sa dague dans mon ventre. Refusant de tomber à terre, je balançais une nouvelle fois ma hache mais, j'effectuai une feinte pour qu'il ne puisse pas esquiver à nouveau. L'acier tranchant de l'arme partit à droite pour finalement tourner à gauche d'un coup sec que le pillard ne put éviter. Il tomba au sol, la gorge en sang. Je voyais aisément que tout était perdu. L'ennemi revenait en surnombre, mais je refusais de mourir sans avoir à me défendre. Ma hache fendit, para, trancha, j'étais entré dans une furie sanguinaire et quand je tuai le dernier ennemi à ma portée, une dizaine de meurtriers et de bandits se tenaient droit devant, fusils ou pistolets dans leurs mains. Je ressentis alors la douleur, et je m'effondrai à terre.
Quand je me réveillai, j'étais dans une cale, celle dans laquelle j'écris mon histoire. Je n'étais pas seul. Un homme d'équipage de la Virginie se tenait à mes côtés. Je ne me souvenais plus de son nom... Il était surement mon dernier allié. Alors la cale s'ouvrit, un gardien m'ordonna de descendre. Fort lointain.

Tout n'est peut être pas perdu.

Ardin Danerve