Utilisateur:Antonio Di Enrique

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200.png

Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang







Métier










Origines
Ville d'origine
Région d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
Silkhard
Pseudo
Silkhard


Âge IRL
16




Description

A la démarche assurée et à la stature droite, Antonio Di Enrique est un homme à la taille fine d’un bon mètre soixante-douze. Facilement remarquable à sa couleur de peau très blanche, qui laisse deviner ses origines sociales, et à ses mains, douce et vide de toutes traces de travail. Au regard clair, bleutée, mais sombre de l’intérieur qui laisse présager d’un passé houleux, et dont les pommettes des joues, font apparaitre un sourire pourtant si rare. Des cheveux, hérité de sa mère, hésitant entre le roux et la châtain, couleur métallique, proche du bronze, lui donnant un air de grandeur, sans pourtant justifier celui-ci.


Elevé par les coups de son père, dans une famille où le simple fait de pleurer est considéré comme une faiblesse, Antonio a appris à cacher ses sentiments dès son plus jeune âge, et à enfuir son cœur au plus profond du rocher qu’il est devenu. S’étant refermé sur lui-même, son adolescence passa sous les insultes et les poings de ses camarades. La première fois, il répliqua, puis, à force, il finit par se laisser frapper, attendant que ses harceleurs aient finit. Eduqué dans la violence, sans présence de joie et d’amour pour enrichir son existence, son insensibilité pour la brutalité fit de lui un de ses hommes dont même les plus téméraires n’osaient s’en prendre à lui. S’exprimant peu, et seulement quand le besoin s’en fait sentir. On eut cru qu’il était muet. D’un calme habituel souverain, il préfère laisser les autres parler pour lui, mais étant vif d’esprit, il peut très rapidement s’emporter.

Choix

Talents

Fin orateur, quelques mots suffisent à Antonio Di enrique pour charmer la galerie. Attentif, il peut écouter sans broncher plusieurs heures d'échanges. Enseigné par les moines de vocation, la générosité et la bonté font désormais parti intégrante de lui.

Défauts

Grille Papier.png


Ne s'exprime seulement quand le besoin s'en fait sentir, parle peu.

Grille Feu.png



Il peut rapidement s'emporter.

Grille Œil de l'Ender.png


Ambitieux

Grille Bière (Verre).png


Ne tiens pas l'alcool (l'endors).

Intérêts culturels et goûts

Grille Livre Écrit.png


Passionné de littérature et d'histoire, Antonio Di Enrique a un goût fort prononcé pour la justice et la politique.

Grille Pousse de Cacaoyer.png


La nature... Sans elle, nous ne sommes rien. Il n'est rien de plus agréable de se promener sous les rayons chaud du soleil, bercé par le vent des arbres, et parfumé par les milles et un arômes des fleurs qui longent nos pas.


Grille Épée Sertie.png


Quoique commun, Antonio a un intérêt pour le risque très présent, rythmant souvent ses journées.

Histoire

497 : Naissance d’Antonio à Carrogia, fils unique de la famille Enrique.

502 : Perte de sa mère à l’âge de 5 ans. Cela marqua un tournant décisif sur l’éducation du jeune garçon : Son père remplaça les livres par les coups, et l’encre, par le sang.

512 : Envoyé au monastère Adaarion à l’âge de 15 ans, pour parfaire son éducation. (Plutôt une excuse de son père pour s’en débarrasser loin de lui.) Il y apprit la politique des moines de vocations, mais surtout la bonté et la générosité des moines montagnards, l’amenant a trouvé du bonheur parmi ce monde, pourtant si cruel fut il avec lui.
Il y travailla l’écriture, ce qui allait devenir plus tard son métier. Elle lui permettait d’entrer dans un monde inconnu, nouveau, pour réfléchir, se poser les questions. Il finira par devenir un de ses philosophes intemporels, posant ses pensées sur le papier, à la recherche de vérité sur la société et la justice.

517 : Mort de Vincenzo Di Enrique, son père, qui lui laissa, malgré le peu d’amour qu’il portait pour son fils, un fond de fortune, pour continuer ses études et à vivre dignement dû son rang. Antonio retourne à Carrogia pour assister à sa sépulture.

518 : Se rendant compte que la fortune laissé par son défunt père n’est autre que le jeu d’effroyables escroqueries. Cet homme à femme et accros aux jeux d’argent ne lui avait fait hérités que d’argents sales, volés aux richissimes voisins des autres contrés. Et apprenant qu’il est traqué, il tente de s’enfuir de la ville, mais arrivée aux portes, il est attrapé, et au lieu d’être tué sur la place, il est assommé pour finalement se retrouver sur un navire d'esclave.

Récit libre :

Il n’avait jamais autant pleuré, ni autant crier, et encore moins autant bu que cette nuit-là.
La disparition de son père lui avait fait un choc, lui pourtant si dure, pourquoi lui aurait-il laisser un héritage, maigre soit-il.
Il était rentré dans la première taverne qu’il croisa. La mise en tombe de son père l’avait tout retourné et il avait besoin de se changer les idées.
« On eut dit que le jeune fils du défunt Enrique était de retour » soupesa le tavernier le reconnaissant.
« Et qu’est ce que cela peut-il me faire ? Servez-moi au lieu de tergiverser et de croire à toutes ses rumeurs » répliqua Antonio avec froideur.
« Eh bien, il paraitrait que le défunt homme aurait légué à son fils que de simples dettes et non un héritage comme pourrait le penser son fils, et que dans l’incapacité de les rembourser, il se serait plutôt donner la mort, laissant ainsi à sa progéniture l’effroyable fardeau… »
« De qui tenez-vous cela ?! D’où viennent ses inepties ?! » Cria le jeune homme.
Un calme écrasant s’installa, on n’entendit pas une mouche voler… Tous les regards étaient tournés vers les deux belligérants. On sentait l’odeur des boissons fermenter dans les pintes.
« Je ne crois pas que ce soit un bon endroit, ni le bon moment pour en parler » Lui chuchota le tavernier, « Mais vous devez savoir que l’héritier est actuellement poursuivi par les créanciers de son père, et que ceux-ci se font aider par des mercenaires, prêt à tout pour récupérer l’argent. »
« Sont-ils içi ? A carragion ? » interrogea le jeune Enrique.
« Ils sont içi depuis une semaine, campé en haut de la ville » expliqua le tavernier, « mais il commence à faire nuit, si vous devez fuir la ville, c’est le bon moment »
« Et pourquoi m’aidez-vous ? Vous pourriez très bien être de leurs côtés et me faire tomber dans un piège ! » Accusa Antonio
« Si je le voulais, je les aurais déjà appelées, et vous seriez soit mort, soit dans un tel état que l’on ne vous reconnaîtrait plus. C’est à votre père que je dois un service, et non à vous, mais n’étant plus de ce monde, vous aider m’enlèvera ce fardeau. » Répliqua t’il.
« Eh bien, je ne vous remercie pas ! » Dit-il en se levant, « tenez, gardez la monnaie et au plaisir de ne plus vous revoir »
« Mais il en va de même pour moi ! » riposta le tavernier, avec un sourire si froid, si sombre qu’il fit frissonner le jeune Enrique…
Ce qu’il ne savait pas, c’est que le tavernier n’était pas aussi véridique dans ses propos.
Arrivé aux portes, après avoir emprunté que des petites ruelles, il ne remarqua pas qu’il était suivi.
Le clapotis de l’eau sur le sol couvrait les pas de ses poursuivants, et leurs tenues sombres les cachaient des yeux d’autrui.
A peine eut-il passé le pas des portes, qu’il fut happé par des mains, des mains recouvertes de noires.
Bien tenu à ne pas se laisser faire, il se débattait tel une furie, balançant coup de pieds et de poings dans tout les sens, mais pas une seule fois, il ne fit mouche.
Puis, surgit de nulle part, un coup derrière la tête finit de l’achever…

On n’entendit à la ronde que le cri perçant des mouettes.
Bercée par le flot des vagues, l’odeur du sel marin réveilla le jeune Enrique.
Les yeux, encore embrumés, il s’aperçut qu’il n’était pas seul sur ce qui semblait être un navire.