Rébellion du Sud
| Rébellion du Sud | |
| Informations générales | |
| Date | Octobre 515 - Avril 516 |
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| Lieu | Sud-est de Galdyr |
| Issue | Défaite des rebelles |
| Belligérants | |
Rebelles
Alliance Mesigue-Galdyri
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| Commandants | |
Rebelles
Alliance Mesigue-Galdyri |
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| Événements marquants | |
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| Événements liés | |
La Rébellion du Sud est une petite rébellion contre le Roi Thybauld de Fauxvelles, dans le sud-est de Galdyr.
Sommaire
Causes et contexte
Après la défaite des rebelles, opposés à Thybauld de Fauxvelles durant la guerre de succession capitaline, beaucoup d’opposants se réfugient dans la région de Medeva, y compris au sein du régiment local de la Légion Royale, ainsi qu’une minorité dans la région de Galdyr.
En 515, les Troubles du Sud et la révolte des Grenatins à Anochyra rallient ces rebelles autour de Charles Veretain, dans un premier temps, mais les dissensions internes à son “Union de Grenat” provoquent le départ des rebelles souhaitant la fin du règne de Thybauld de Fauxvelles. Ceux-là fuient Medeva et l’armée de Nicodème Makrolettis, tandis que ce dernier investit Anochyra. Ces rebelles se rallient alors dans la région de Galdyr, où ils tentent de lancer une vaste rébellion contre le pouvoir royal, et d’ainsi rouvrir la guerre de succession capitaline.
Forces en présence
La rébellion mobilise environ 700 rebelles d’une part, et la majeure partie des forces de l’armée mésange et des légionnaires de la province de Galdyr d’autre part. C’est aussi le premier engagement du Frijwat Bataal.
Déroulement du conflit
Regroupement des rebelles
Après la fuite d’Anochyra en octobre 515, les rebelles se regroupent dans les collines du sud-est de Galdyr. Un regroupement des rebelles y a lieu grâce à des contacts personnels, établis avant les évènements d’Anochyra, entre des vétérans de la guerre de succession.
D’autres groupes ont rejoint les rebelles initiaux. Il s’agit, pour l’essentiel, de volontaires issus de la population et de quelques aventuriers et mecenaires. D’autres soutiens sont d’anciens fidèles d’Eugènes Bélénos, qui ont fuit Guevrac après la volte-face du gouverneur, après la défaite de Rose Hedin.
Occupation du village de Serrat
Vers le 28 octobre, les rebelles regroupés se rassemblent et investissent le village de Serrat, d’où ils proclament une rébellion contre le règne “injuste, illégitime et tyrannique” de Thybauld de Fauxvelles. Le maire local et quelques habitants parviennent à fuir.
Intervention des armées
La fuite du maire permet à la nouvelle d’arriver à Guevrac, dès le 2 novembre. Eugènes Bélénos mobilise alors la Légion Royale, en garnison dans sa région, et organise une marche sur Serrat, dont il prend personnellement le commandement.
En Medeva, l’armée de Nicodème Makrolettis poursuit les rebelles, tandis qu’une partie part assiéger Malakasi, où se sont réfugiés les Grenatins et Citrinins.
Bataille du Vieux Pont
Une avant-garde de légionnaires Galdyris est attaquée le 11 novembre, alors qu’elle tentait de traverser un pont, non loin de Serrat. Durant les combats, les légionnaires sont forcés de tenir le pont, mais celui-ci, affaibli par la crue de la rivière et les pluies, s’écroule sous leur poids. Plusieurs légionnaires sont emportés par le courant, et beaucoup se noient. Ceux qui n’étaient pas sur le pont sont forcés de se battre sur les rives boueuses de la rivière. L’escarmouche tourne au massacre du côté des légionnaires. Plusieurs sont capturés par les rebelles. Les prisonniers sont battus, rasés, dépouillés de leurs vêtements et renvoyés auprès des leurs avec un message : “À bas Thybauld”.
Il apparaît clair que la saison de Brumaire est rude, et les armées installent tout un campement pour tenir leurs positions durant la Nivôse. Les troupes galdyris parviennent cependant à isoler Serrat.
Rencontre de Bélénos et Makrolettis
Le 19 novembre, Nicodème Makrolettis et Eugènes Bélénos se rencontrent. Ils concluent un pacte pour allier leurs armées et écraser ensemble la rébellion à Serrat.
Bataille de la rivière rouge
Après la Nivôse, un plan de bataille est établi pour le 4 avril 516. L’infanterie galdyri et medevane doit lancer un assaut frontal vers Serrat, en traversant la rivière dont le niveau est alors bas. Le plan est d’attirer les rebelles hors de leurs couverts, en les encourageant à réitérer leur succès du Vieux Pont. Ils seraient alors piégés par la cavalerie légère medevane et les cataphractaires galdyris, qui contourneraient la rivière et attaqueraient les rebelles par l’arrière, depuis Serrat même.
Le 5 avril, la bataille a lieu. L’infanterie traverse la rivière, et est effectivement attaquée par les rebelles. Cependant, le moral s’écroule rapidement dans les rangs galdyris et medevans, à cause de fortes pertes, et l’infanterie recule de l’autre côté de la rivière. Les rebelles les poursuivent cependant, et se mettent pleinement à découvert, au niveau des rives où les combats se déplacent. L’attaque rebelle est également désorganisée par des tirs de harcèlement du Frijwat Bataal. Après une heure de bataille, la cavalerie arrive et fond sur les rebelles par l’arrière. En une dizaine de minutes, la bataille s’achève sur une victoire des Galdyris et Medevans.
Les meneurs de la rébellion sont exécutés sur la place publique de Serrat, tandis que les rebelles survivants sont réduits en esclavage. Plusieurs se font briser les doigts de leur main d’arme, afin de les empêcher d’un jour combattre à nouveau.
Conséquences du conflit
Le conflit n’a eu que peu de conséquences humaines, en dehors du village de Serrat, dont de nombreux habitants ont été blessés ou appauvris par les dégâts. Peu ont été tués.
Sur le plan politique, le conflit a restauré l’image d’Eugène Bélénos et Nicodème Makrolettis comme des gouverneurs provinciaux efficaces et loyaux au Royaume. L’effet n’a cependant été que de courte durée dans le cas de Nicodème Makrolettis, avec la proclamation seulement quelques mois plus tard de l’indépendance de Mesigios.
