La Fin des Ligs
Le statut de cet écrit est public. Cela signifie qu'il est accessible à tout le monde mais que votre personnage doit l'avoir vu ou lu en RP pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.
Cet écrit a été rédigé par Mürgen boehmitz, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.
Sommaire
La Fin des Ligs de Mürgen Boehmitz
Contexte
Janvier 517. Esperia vit dans la peur des raids de l'équipage ocolidien depuis deux mois. Ces loups de mer se sont enfuis début décembre et mènent une existence de rapines et de violences. Ils terrifient les honnêtes citoyens espériens et les empêchent de mener leur vie convenablement. Isolés sur l'île au Moine, gardés à distance par des éléments de la Milice et de la Phalange, ils réussissent à s'enfuir. La Cité plonge alors dans la peur, et ils conduisent des attaques surprises en journée pour agresser des espériens.
Ce qui suit est le récit de leur fin, dans la nuit du 13 au 14 janvier 517.
Chapitre I : L'attente
Depuis le 12 janvier, les ocolidiens sont de retour en ville. Retranchés à bord du Signaro, navire-amiral de la flotte espérienne, ils sont pris au piège par les forces de la Cité. Ils comptent parmi eux plusieurs blessés, dont un grave, et sont épuisés par des semaines de fuite avec de mauvais ravitaillements. Ils ont plusieurs atouts pour eux :
- Le 12 janvier au soir, au cours de leur raid, ils ont capturé le Prae Roparzh Henbont lors d'une embuscade.
- L'énergie du désespoir : après leurs méfaits, les Ligs n'ont plus rien pour eux et pas non plus de place sur Esperia. Ils ne peuvent que se battre jusqu'à la fin.
Les ocolidiens sont donc à bout de force, mais décidés. Le 12 au soir, la Milice et la Phalange ont édifié des barricades sur la jetée qui mène au Signaro. Les Phalangistes, aidés des Miliciens, s'y relaient efficacement pour tenter de déceler un mouvement de la part de l'équipage. Mais la Nivôse fait rage et le froid est très dur : le seul foyer ne suffit pas à réchauffer les hommes congelés par les fortes bourrasques. Le temps passe, et les deux adversaires s'observent en chiens de faïence.
Chapitre II : L'assaut
Le 13 janvier au soir, tout se modifie. Alors que le Sponsor Hozelav est à la barricade avec le Prae Néméris et le milicien Hermann, des bruits s'échappent du navire. Deux ocolidiens se présentent alors sur le pont, et le capitaine de la Milice Siméon de Dione arrive précipitamment. Dans un souci d'humanisme, les troupes de la Cité proposent des négociations. Les Ligs acceptent, et Khoratan Néméris et le milicien Hermann s'avancent. Mais dans leur grande lâcheté, les Ligs en profitent pour les pousser à l'eau glacée. Malgré un secours rapide, Khoratan Néméris rejoindra son Créateur quelques heures plus tard, et Hermann mettra des journées à se remettre d'aplomb. Devant cette traîtrise, Cenek Hozelav ne prend plus de risque : l'assaut final est programmé le lendemain.
Le 14 janvier au soir, toutes les troupes sont rassemblées. Cenek Hozelav, le capitaine de Dione, et les miliciens Ambedoi, Hermann, Saad et Matalino montent à bord du navire : le prae Henbont y est toujours otage. Alors que Reijy et Namvar ont été tués la veille après leur traitrise, il reste deux ocolidiens blessés sur le navire : Zachary et Hailys. Le premier, bien que blessé, tente de poignarder un homme dans le dos mais le capitaine de Dione le neutralise avec une rapidité hors pair.
Hailys, voyant alors qu'elle est la seule, refuse les appels à la reddition. Elle saisit son sabre et l'enfonce profondément dans la poitrine de Roparzh Henbont, qui était alors sans défense. Ce dernier se vide doucement de son sang, alors que l'ocolidienne est encerclée par les troupes espériennes. Dans sa folie, elle essaie alors de se défendre mais elle est vite tuée par les guerriers espériens. Avec elle meurt la dernière ocolidienne rebelle de la Cité, et après plus de deux mois de rapines et de violences, les Espériens ont su se libérer.
La Phalange et la Milice ont renforcé leur rôle de rempart contre la barbarie pour Esperia et sont les héros de ces événements. Les participants seront marqués à jamais par les horreurs ocolidiennes qui ont coûté la vie à deux braves arbitrés. Les habitants doivent se souvenir des ocolidiens comme des sauvages assoifés de sang indignes de vivre parmi eux. Les Espériens attendent le calme et la prospérité économique, que les ocolidiens ne pourront cette fois empêcher grâce à la Phalange et à la Milice.
Le 16 janvier 517,
Mürgen Boehmitz
