Chaos Capitalin
Sommaire
La mort de Fauxvelles
La victoire amère
Après la victoire contre Cédric Adagan, aucun mot, aucune annonce n’arrive à détendre le peuple qui, au-delà de la critique politique, subit une crise économique terrible. Rien ne va et le prix du pain est exorbitant. L’impôt est augmenté dans toutes les provinces et des pillages ont lieu à Mesigios pour contenter la Capitale. Malgré toute la propagande du roi, sa réputation ne remonte pas. Ainsi, De Fauxvelles décide de contacter le Prime-Abbus afin de se convertir au phalangisme et demander son couronnement. Le conseil royal le supplie de ne surtout pas faire cela, mais le roi ne veut rien entendre. En juin 521, l’annonce du couronnement arrive, avec celle de la conversion au phalangisme. Des gouverneurs, des seigneurs, des bourgeois s’offusquent, s’irritent de la conversion qui pourtant, aura bien lieu. L’impopularité de Thybauld de Fauxvelles grimpe jusqu’à une grande révolte, nommée le Mécontentement Monachiste. Sans chercher, le roi demande à la Légion de réprimer fortement la révolte qui met à feu et à sang la Capitale. L’action de l’armée contre le peuple ne fera qu’empirer les choses.
Le Mécontentement Monachiste
Grégorie d’Ulivière forme le "Cercle monachiste", visant à regrouper les monachistes déçus et énervés de la conversion du roi en juin 521. Cependant, la célébrité du Cercle ne se fait pas attendre, puisque c'est environ 25 000 personnes qui viennent adhérer au mécontentement en seulement quelques jours. Thybauld de Fauxvelles apprend la création du mouvement et tente de le tuer dans l'œuf, mais chaque tentative de répression ne fait que renforcer le groupe adversaire. Le 27 juin 521, Grégorie d’Ulivière est mis en état d'arrestation et gardé en otage, sous la pression de phalangistes selon les autorités royales. Trois jours plus tard, le 30 juin 521, Thybauld de Fauxvelles se convertit au phalangisme et se fait couronner le même jour. Durant la soirée, Célestin de Mavemy, un sympathisant du Cercle, assassine le roi en lui tranchant la gorge.
Le Chaos Capitalin
Le début de la crise
Le 28 juin 521, le Chaos Capitalin commence. Des membres du Cercle lancent une révolte en ville et font libérer Grégorie d’Ulivière qui appelle à la répression contre les phalangistes. Des monachistes commencent à traquer les phalangistes, peu importe leur classe sociale. Les partisans de Fauxvelles, qu’ils soient habitants, bourgeois ou nobles, sont tués dans les rues. Les membres de la Légion sont lynchés avec leur famille. La fin du mois de juin est marquée par la plus grande révolte que le Royaume Central n’est connue. Le 2 juillet 521, la Capitale n’a plus de gouvernance, ni de rien. Le peuple en aura pris le contrôle sous la responsabilité d’un homme et d’une femme, Grégorie d’Ulivière et Centerine Lavois. La révolution atteint l’Albunae, avec d’autres révoltes réprimées à Saillonne et Pendil, visant la communauté phalangiste en s’exclamant “mort aux rouges”. Le 5 juillet 521, le Sovitelija et le Prime-Abbus condamnent totalement la brutalité des révoltés, amenant la province de l’Aon et de Galdyr à intervenir.
A partir du 5 juillet 521, Centerine Lavois prend de la distance avec Grégorie d’Ulivière, puisque celle-ci souhaite suivre les instructions religieuses en cessant la traque aux phalangistes. De plus, les litres de sang font perdre la fougue populaire dans la révolte et l'influence du Sovitelija a donné un grand coup à la motivation des renégats. Grégorie d'Ulivière souhaite, de son côté, poursuivre la lutte et la résistance.
Le Siège de la Capitale
C’est Frédéric de Lalay qui entame la mise en place militaire contre la Capitale, bien déterminé à rendre justice aux phalangistes. Larrelier, Estellaz, Bayens et Guevrac envoient également des troupes pour organiser le siège de la Capitale en juillet 521. Grégorie d'Ulivière instaure avec les membres restant du Cercle un pouvoir populaire, mais l'initiative finit de briser la coalition du mouvement. Le meneur est délaissé et Centerine Lavois prend davantage de place dans la négociation face au siège qui s'annonce. Mais de son côté, Lalay désire la répression de ces meurtrier avec fracas.
C’est alors que Rose Hedin et Cédric Adagan interviennent pour éviter un énorme bain de sang à nouveau. Lalay accepte de s’entretenir avec eux, malgré ses craintes sur ces rebelles. Néanmoins, tous se mettent d’accord sur la nécessité d’éviter un combat qui pourrait mener à des milliers de morts de toute part. Adagan demande des négociations à Ulivière et Lavois, ce qu’ils accordent. Il s’avance à promettre le retour d’une couronne monachiste, ainsi qu’une grâce pour les dissidents. Devant la fonte du soutien du peuple et son attachement à la révolte, les deux chefs signent le pacte et le 27 juillet 521, la Capitale est reprise par l’armée.
Le sort de Lavois et Ulivière
Si Centerine Lavois s'en sort en finissant en prison, ce n'est pas le cas de Grégorie d'Ulivière dont la tête est hautement réclamée par Lalay. Refuser une telle demande serait pour Adagan, une erreur prévisible. Ainsi, il s'agit bien de la première promesse que le nouveau roi n'a pas pu tenir, puisqu'il livre Grégorie d'Ulivière à Lalay qui signe son exécution publique en août 521.