Les Méfaits

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Cet écrit a été rédigé par Desrausiers, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Le premier meurtre

L'Homme qui combat en dieu agile et fort,
D'un final coup divin, dansant sur l'eau qui dort
Répond aux cris et aux pleurs et donne la mort.

Là, l'homme qui meurt, lui, en son coeur appauvri,
Las de la lutte, se donne à la maladie.
Rongé par la névrose terrible, noircit

Mais devient la fleur impossible, éblouit
Pour toujours si jolie, par sa beauté tardive.
Pourtant l'autre, de par sa victoire fautive
Puceau de tuer, bascule de l'autre rive

Et danse encore la mort parmi les ives
Il est pris d'un spasme et son corps est parcouru
de terribles vagues qui le laissent poilu,
De ces airs bestiaux en restera vêtu !

Le déserteur

Comme le jour et la nuit goûtent à l'amertume
De la pénible quête, le long du firmament,
De l'autre compagnon qui n'est qu'un astre absent,
Et de par leur caprice font de la mer l'écume ;

Toi jour, temps compté dont personne ne dispose
Toi nuit, refuge des songes aux âpres lueurs,
Vous vous pourchassez sans qu'on en sache la cause,
Et êtes de tout ordre connu les plus grands acteurs.

Ainsi selon mes tourments mon âme divague
Me laisse confus et sans suite, par vagues,
Assène le coup fatal à mon esprit jongleur.

Pour polir mes sens, assécher ma névrose,
Contenir mon âme, en une nouvelle osmose,
Il me faudrait choisir ! Mais je suis déserteur.

Maximilien

Comme l'immense forteresse de Julyan,
Où jours et nuits trahissent les milles couronnes,
Ou la beauté pénible du fort d'Antagone,
Qui inachevé abandonne le tyran ;

La fraicheur du marbre ; les souvenirs d'antan,
Remis en mon coeur par cette terne colonne !
Pourtant déchiré par ce que le sort maldonne :
C'est moi qui vous ai laissé mourir en m'absentant.

Ainsi à jamais effondré sur vos fleurs fanées
Je languis en malheur de l'âpre vide laissé
Là devant vous : Sire, Soldat, Capitaine et Roi.

Mes larmes et mes pleurs tous au fond de ce caveau,
Je venais pour vous retrouver ; vous n'étiez plus là,
Et depuis, mon seul refuge, c'est votre tombeau.