Culte des Déesses des Sept Mers

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Préambule

WORK IN PROGRESS.
Ils sont très fiers d’avoir leur propre religion et de pouvoir vivre selon les traditions qui en découlent.


La genèse

Il n'y a pas une version unique de la genèse. Transmise de façon orale, elle fut par la suite posée par écrit dans les Temple des Sept. Les différences restent donc minimes entre les genèses, mais il y a toujours un conteur pour enjoliver certains passage plutôt que d'autres, pour s'attarder sur certains détails. Cependant la structure et les éléments restent les mêmes, les noms aussi. La forme change, pas le fond.
Voici donc une genèse parmi tant d'autres :

Tout parti d'un chaos indescriptible. La discordance seule régnait en maître. Un grand vacarme où les flux s'entrechoquaient sans arrêt, d'une violence assourdissante. Dans ces ténèbres, ce Skugga, les Non-êtres éraient sans but. Ignorant et brutaux, ils se déchaînaient les uns contre les autres sur des terres stériles dans des combats sans fin. Ils n'étaient que des animaux sans scrupule abreuvés de haine et affamés de chaire, incapable d’assouvir leur faim de violence.


Des profondeurs ténébreuses apparu alors, s’extirpant d’un tourbillon de chaos, une femme, lumière entre les ombres. Portant une vague lumineuse, elle s’avança depuis le nord lointain, apportant avec elle la chaleur réconfortante qu’aucune créature n’avait jusque alors.
Ainsi Vitjässä répandit son flot de lumière durant un instant, chassant les ténèbres vers le sud. Voyant ce prodige, les Non-êtres furent nombreux à fuir de peur de se brûler. Seul restèrent quelques courageux, nos ancêtres, les premiers êtres.


Celle qui portait la lumière regarda les Êtres qui restaient face à elle. Elle avait trouvé les Êtres braves et robustes qui protégeraient ses terres. D’un geste plein de grâce, elle fit déferler la première vague, créant le premier jour, le Solvag : la Vague du soleil, cadeau de Vitjässä au monde, premier rempart contre le Skugga. Sa vague de lumière traversa de longues étendues stériles. Sa traversée s’acheva plus au sud, quand elle rencontra la masse du Skugga qui tentait de reprendre du terrain, créant ainsi une barrière grâce aux débris amassés sur son passage. Une falaise fut créé, là sera la limite du monde, là devra s’arrêter le Skugga.
Face à la Déesse seule, le reflux anarchique fit reculer la lumière, la faisant disparaître petit à petit, replongeant le monde dans les ombres. Pour éloigner un peu le chaos, une autre lumière fut offerte aux Êtres : le feu.


Après de nombreuses heures de lutte, un nouveau jour se leva, reprenant le dessus, plus brillant que le précédant, tentant de repousser le Skugga derrière la frontière créé la veille. S’avança alors, auprès de sa soeur, la seconde des Déesses, Kalafiskur qui donna en ce nouveau jour un nouveau don. Elle déversa sa vague, la vague de la vie. Ainsi vint le Livag, le second jour.

Descendant vers le sud, la vague chargée de poissons nettoya la terre et la rendit fertile, repoussant une nouvelle fois le Skugga. Dans son sillage, la vague créa les plantes et les animaux, source nourricière de vie. Voyant cela, la faim des élus changea. Ils eurent faim des bienfaits créés par la Déesse. Ils se nourrirent alors de poisson et de fruits. C’était la meilleure nourriture qu’ils eurent mangé de toute leur existence. Comme la première, le Livag se brisa sur les falaises créé la veille, les rendant plus grandes et plus épaisses, une barrière plus résistante encore contre le Skugga. Mais les ténèbres revenaient inlassablement malgré les efforts des deux soeurs, plongeant le monde dans l’obscurité à nouveau.


Arriva alors le troisième jour. Une lumière encore plus éclatante que la veille éclaira la terre des Déesses. Sinine, la troisième Déesse, apparu près de ses soeurs et regarda les élus attentivement. Il était grand temps qu’un peu de beauté touche les Êtres. Faisant tomber sa vague, le Karlekvag : vague de l’amour, elle offrit une part de sa beauté au monde et transforma les élus en hommes et en femmes. Tous se regardèrent à travers les eaux de la vague qui les magnifiaient. Ils se trouvèrent beaux. Certains même commencèrent à sentir un étrange sentiment les envahir en posant leur regard sur un autre être.
La vague se brisa sur les falaises au lointain, agrandissant ce qui devenait peu à peu une petite chaîne de montagne. Mais les ténèbres revenaient inlassablement malgré les efforts des trois soeurs, plongeant le monde dans l’obscurité à nouveau. Profitant de celle-ci et à la lueur du feu protecteur, les êtres se découvrirent enfin.


Au matin du quatrième jour, les humains furent réveillés en sursaut par des hurlements de bêtes. Les Non-êtres, qui avaient fuit les Déesses et qui avaient observé ces terres depuis le Skugga, avaient décidé de venir s’approprier ces terres en s’attaquant aux hommes et femmes. De peur de perdre ceux qu’ils aimaient, les Êtres prirent tout objets pouvant servir d’arme qui leur tombaient sous la main. La lumière était faible et les Déesses luttaient tant bien que mal pour éclairer le monde et repousser le Skugga.
Les Êtres, arme en main, attendaient l’assaut de leurs ennemis. Ils étaient prêts à défendre bravement ces terres, quel que soit les souffrances qu’ils pourraient endurer. Quand la bataille commença, la quatrième vague fut projetée sur la terre alors qu’une quatrième Déesse se joignait à la bataille, brandissant un imposant marteau de guerre gravé de son emblème. Le Kirgvag, vague de guerre, fut envoyée par Husikutta pour mener les hommes vers la victoire, leur apportant force et bravoure. Les élus étaient bien peu nombreux et bien moins sauvages que leurs assaillants, mais avec l’aide de la Déesse et de sa vague, la bataille tourna en leur avantage. Le tumultueux torrent de la Déesse de la guerre emporta les Non-êtres sur les flancs de la montagne, utilisant leurs corps blessés pour agrandir la muraille naturelle et les emprisonna sous la terre et la roche a l’aide de chaînes métalliques.
Affaiblit, le Skugga ne put entièrement reprendre le pas sur les Déesses. Lors de ce reflux, les premières étoiles brillèrent dans le ciel, éclats du marteau d’Huiskutta s’étant envolé lors de la bataille, marquant le ciel à jamais. Les Non-êtres avaient blessés les Êtres et les avaient contaminer de leurs miasmes. Les moins marqués par la bataille veillèrent sur les autres et se préparèrent pour un autre assaut éventuel.


Le Halsavag, vague de la santé, se répandit sur la terre avant même le levé du jour. Raakavann enveloppa de sa vague aux reflets verdoyants les blessés et les malades. Soutenant ses soeurs, elles aida celles ci à se relever et ainsi permettre à la lumière de poindre à nouveau. Les Êtres, confiants, regardèrent la vague les traverser, s’étendant dans les terres réparant les dégâts de la bataille sur son sillage. C’est avec douceur que la vague se brisa sur la frontière des montagnes, créant de douces pentes d’herbes verte par endroit, la rendant moins abrupte. Les hommes mirent tout le cycle de lumière à être soignés et quand la vague se retira, il ne restait de trace des combat de la veille que le souvenir des Êtres et leur détermination. Le Skugga pouvait venir, ils n’avaient plus peur.


C’est dans le calme que commença le sixième jour. D’un pas leste et léger, une sixième Déesse apparu d’au delà du nord. D’une blancheur immaculée comme l’écume la plus pure, Lugnaroà fit glisser sa vague, répandant sa sagesse et ses paroles. Le Modrostvag, vague de la sagesse, donna au monde et aux Êtres un nom. Ils étaient désormais les Vaahvas et la terre bénie des Déesses : les Maahvitts. Ce nom était une force supplémentaire, une parole sacrée qui leur permettrai d’utiliser au mieux les dons offerts par les Déesses précédentes. Ils savaient, ils comprenaient et pouvaient penser et créer. La sagesse leur était offerte, à eux d’en faire bon usage. Fut alors prononcé le premier mot. De la bouche d’une femme, agenouillée devant les Déesses :
“Merci.”


Durant le cycle de ténèbres, protégés du Skugga par le feu, les Êtres conversèrent, narrant chacun à leur façon les événements des jours précédents. Un d’entre eux, plein de suffisance et d’arrogance utilisa le don de la parole pour clamer être supérieur aux Déesses et ne plus avoir besoin d’elles. Mal lui en prit car l’affront de ces paroles fut tel qu'aucune lumière n'éclaira le ciel le lendemain.

Ils ne se voyaient plus, ne faisant que s'entendre mais leurs voix semblaient lointaines. Isolés dans le Skugga, la peur enserra à nouveau leur coeur. Ils ne voulaient pas retourner dans le chaos, ils craignaient avoir offensé les Déesses et qu'elles les abandonne, ne leur accordant plus rien. Ni lumière, ni nourriture, ni amour, ni courage, ni santé, ni parole. Ne les protégeant plus, laissant le Skugga les avaler, les faisant retourner à l’état de Non-être. Ils prièrent pour la première fois les six Déesses de les épargner, s’excusant, suppliant.
C'est à l'heure où le cycle de lumière prenait fin habituellement qu’une vague sombre traversa les Maahvitts dévoilant les étoiles et une sphère brillante d’une faible lumière d’argent. Dans cette lueur se découpait la silhouette d’une femme, la septième Déesse, Svartsjö. Ses yeux lunaires se posèrent sur les Vaahvas, les scrutant sévèrement. Sans dire un mot, elle leva son bras et pointa du doigt le centre des terres Maahvitts. La lune monta au dessus de la Déesse et éclaira le centre. Dans une mer d’ombre se trouvait un corps sans vie. Celui de l’homme qui avait parjuré. Sa prétention avait été payée de sa vie.
Prenant acte, les Vaahvas se rendirent compte qu’ils n’étaient que peu de chose comparé aux Déesses et promirent de les vénérer et de les remercier chaque jour de leur vie. Entendant cela, la Déesse de la Mort annonça que les braves qui tiendraient leur promesse seraient récompensés quand leur temps sera venu de l’accompagner dans ses eaux sombres.
La vague d’ombre, le Morkvag, repoussa enfin le Skugga au delà des frontières et, pour l’y tenir enfermé, les six autres vagues réapparurent, se soutenant les unes les autres. Il ne resta de leur dernier passage que l’écume au sommet des montagnes frontalières.


Les Maahvitts ont été offertes aux Vaahvas par les Déesses. Les Sept sont un tout et aucune ne doit être privilégié par rapport aux autres sans quoi le monde s’écroule et sombre dans le chaos. Au delà des montagnes, il n’y a pas de Vaahva. Ceux qui les traversent sont perdu à jamais. Les Déesses seules protègent les Vaahvas des Non-êtres présent dans le Skugga. En dehors des Maahvitts, cette protection décroit, le Vaahva faiblit, se rapprochant du Non-être.

Nous sommes les descendant de ces Êtres, les enfants de ces élus. Leur promesse vie à travers nous et nos enfants. Cette histoire ne doit jamais tomber dans l'oubli.

Phénomènes naturels

La nature étant liée aux Déesses, les vaahvas ont une explication religieuse pour grand nombre de phénomènes naturels. Voici donc leur interprétation de certains phénomènes.

Les aurores boréales : Ce sont des marques, des traces du passage d'une Déesse. C'est la matérialisation d'un mouvement de la Déesse dû à son déplacement.
Les étoiles : Ce sont les éclats du marteau d’Huiskutta s’étant envolé lors de la bataille contre le Skugga.
La foudre : Ce phénomène matérialise le mécontentement de Vitjässä. La Déesse envoie donc sa lumière vers le sol, et plus particulièrement là où elle n'est pas satisfaite des actions menées par les vaahvas.
La grêle : La chute de cette eau solide résulte du mécontentement de Kalafiskur. Celle-ci lance donc ces morceaux de glace sur les personnes ou sur les régions où elle n'est pas satisfaite des actions menées par les vaahvas.
La neige : Présente en haut des montagnes, et notamment en haut de la grande chaîne de montagne coupant les vaahvas des autres, elle est en réalité l'écume formée par les vagues des Déesses, lorsqu'elles ont repoussées le Skugga.
La nuit : Cette sphère lumineuse représente la Déesse Svartsjö.
La pluie : Cette arrivée d'eau pour nourrir et faire vivre les êtres vivants est dû à Kalafiskur qui sème cette eau.
Le soleil : Cette sphère lumineuse représente la Déesse Vitjässä.
Le vent : Simple mouvement du corps des Déesses qui entourent les êtres vivants. Une présence de celles-ci.

Les Sept Mers et leur Déesse respective

SymboleVitjässä.pngLa Vitjässä

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La Vitjässä (Vityêssê), dite Mer Blanche, Mer de Glace, Mer de Lumière ou encore Mer du Nord, est la mer la plus au nord du territoire nordique, dans la région de l’Evigt Kylma. Les températures extrêmement basses tout au long de l’année ont permis de geler totalement sa surface, parfois sur plusieurs blocs de profondeur. La grande étendue blanche ainsi créée est très lumineuse, même avec le temps très couvert habituellement.
Il existe des endroits où la glace est si solide qu’il est possible de construire un village dessus. D’autres endroits, plus rares, ont une glace beaucoup plus fine que l’on peut casser pour pouvoir pêcher dessous. C’est ainsi que ces villages arrivent à se nourrir.

  • La Déesse de la Vitjässä est la déesse de la lumière, du jour, du soleil, de la Nivôse et de la robustesse nordique.
  • Le symbole de la Vitjässä représente l'épaisseur de la glace.




SymboleKalafiskur.pngLa Kalafiskur

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Elle est située au nord de la Sinine, sur la côte nord du Vahnamaa occidental, puis sur la côte sud de l’Evigt Kylma jusqu’aux îles de Kiivas et de Saari Mytteja.
La Kalafiskur (Kalafiskour) est très riche en divers poissons et est donc surnommée la Mer du Poisson.
Elle est en quelque sorte la réserve de nourriture du Nord. Les pêcheurs profitent du fleuve Hyytelö pour remonter leurs produits jusqu’au Lac Noir, le Svartsjö, et ainsi pouvoir approvisionner tout l’intérieur du pays en poisson fumé ou conservé dans le sel.

  • La Déesse de la Kalafiskur est la déesse, bien entendu, de la nourriture, des poissons, de la cuisine et de l’abondance, mais aussi de la vie, de la fécondité et de la fertilité et de la maternité.
  • Le symbole de la Kalafiskur est inspiré d’un dessin simplifié d’un poisson, généralement gravé dans le bois des tonneaux de poissons salés exporté dans le reste du Nord, pour en indiquer la provenance.




SymboleSinine.pngLa Sinine

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Elle se situe au nord de la Huiskutta, sur la côte sud du Vahnamaa occidental. La Sinine (Sinin') est facilement reconnaissable à sa couleur très bleue, causée par la présence abondante de minerai de Lapis-Lazuli sur ses côtes et dans ses profondeurs, remuées par les vagues de la Huiskutta. On la surnomme tout simplement la Mer Bleue.
Sa couleur vaut à la Sinine l'appellation de plus belle mer du monde, si l’on en croit les Nordiques. Elle est du moins la mer la plus importante, puisque jugée la plus belle.
Les nordiques faisaient autrefois le déplacement jusqu’à ses rives gelées pour célébrer leurs mariages en présence de la déesse Sinine. Cette pratique s’est presque perdue, car le voyage est extrêmement long et pénible, surtout pour les personnes plus vieilles ou très jeunes qui ne peuvent pas faire le déplacement sans encombres.

  • La Déesse de la Sinine est la déesse de la beauté, de l’amour, et par conséquent, du mariage aussi, puisque les deux sont très liés dans les moeurs nordiques.
  • Le symbole de la Sinine représente la beauté et est fortement inspiré de la forme des attributs féminin, symbole de beauté chez une femme nordique.




SymboleHuiskutta.pngLa Huiskutta

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La Huiskutta (Ouiskoutta), dite Mer du Sud, est la mer la plus au Sud du territoire Nordique. Elle se trouve le long de la côte nord de la région de la Zaraga.
Ses énormes vagues viennent continuellement s’écraser sur les plages gelées de la côte zaraganne, ayant habitué les habitants à un vacarme assourdissant qui rappelle le bruit du tonnerre, lui valant également le surnom de Mer des Vagues.

  • La Déesse de la Huiskutta est la déesse de la force, de la guerre, du courage et de la passion.
  • Le symbole de la Huiskutta est inspiré de la forme des immenses vagues que le vent souffle contre les rives zaragannes.




SymboleRaakavann.pngLa Raakavann

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La Raakavann (Ra-akavan'), ou Mer Verte, ou encore Mer de l’Est, est la mer la plus à l’est des territoires nordiques, au large du Kinemaar.
La mer Raakavann doit sa couleur verte aux nombreuses algues qui prolifèrent dans ses eaux. La navigation est quasi impossible, tant les algues sont nombreuses. On n’y trouve pas de poissons, car il est impossible pour eux de se faufiler à travers la flore marine. Les oiseaux, tels que les mouettes, ne trouvent pas de nourriture et sont donc également plutôt rares.
Ces algues seraient apparemment de bons remèdes pour tout un tas de choses, pouvant cicatriser des coupures, soigner diverses maladies, aider à dormir, être utilisées comme produits de beauté, aider les femmes à avoir des enfants, les hommes à retrouver de la vigueur, les enfants à grandir, ou encore assaisonner les plats. Il en existerait des dizaines de sortes.
La Raakavann est une mer assez mystérieuse. En effet, les nordiques ne savent pas ce qui se trouve derrière, et l’impossibilité d’y naviguer n’arrange pas les choses, de même que le climat très difficile sur les côtes. Il n’y a que des petits arbustes qui réussissent à pousser dans cette région, les animaux ne s’y aventurent pas plus que les hommes.

  • La Déesse de la Raakavann est la déesse de la guérison et de la santé.
  • Le symbole de la Raakavann représente les algues qui dansent au gré des courants marins.




SymboleLugnaròa.pngLa Lugnaròa

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Cette mer, dite Mer du Calme, est située en-dessus de la Kalafisur, sur le haut des côtes nord de l’Evigt Kylma. Elle est séparée de la Mer du Poisson par les îles Kiivas et Saari Mytteja.
La Lugnaròa (Lougnarôa) est presque entièrement gelée et ses eaux sont très calmes. On peut trouver des icebergs flottant tranquillement, et, si le temps est vraiment très froid, la légende dit qu’il est possible de se rendre à pied aux deux îles à l’est.

  • La déesse de la Lugnaròa est la déesse du calme, de la sagesse et des vierges. Les nordiques considèrent que les personnes les plus sages sont toujours calmes et que les jeunes filles vierges le sont aussi.
  • Le symbole de la Lugnaròa est inspiré de ses vagues presque inexistantes et très calmes.




SymboleSvartsjö.pngLe Svartsjö

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Le Svartsjö (Svartsyeu), aussi appelé Lac Noir, Mer du Centre ou Lac de la Mort, est situé en plein milieu du territoire nordique, au sud de l’Evigt Kylma, à l’est du Vahnamaa et à l’ouest du Kinemaar.
Le lac est si grand que les nordiques l’ont naturellement compris parmi leurs Sept Mers. Les mauvaises langues disent même que les nordiques, qui ne sont pas toujours très malins, ont cru que le lac étaient une mer aussi en le découvrant.
La particularité de ce lac est évidemment sa couleur étrangement sombre. Les vagues viennent se briser sur le sable noir des rives et de la brume plane constamment au-dessous de ses eaux.
Bien que ce lac dégage une atmosphère de mort malsaine, les nordiques ne la craignent pas. En effet, il s’agit également d’une déesse, et ils la respectent. De plus, les poissons ne sont pas rares et les forêts environnantes abritent beaucoup de gibier.
Autrefois, les Nordiques construisaient de petits radeaux sur lesquels ils couchaient leurs morts, habillés de belles tenues funéraires et accompagnés d’objets précieux, puis ils les poussaient sur le lac. L’embarcation glissait sur l’eau pour disparaître dans la brume. Les nordiques pensaient que le corps irait rejoindre la déesse au centre du lac et qu’elle l’accompagnerait dans son voyage mortuaire. Malheureusement, le voyage jusqu’au lac était très long pour les habitants des côtes, et aussi très éprouvant à cause des conditions climatiques. Il arrivait également très fréquemment que le radeau s’échoue sur une plage et que le corps se fasse dévorer par les bêtes habitant les forêts environnantes, laissant la puanteur empester les villages voisins.

  • La Déesse du Svartsjö est la déesse de la mort, de la nuit, des meurtres, des cadavres et du sang.
  • Le symbole du Svartsjö représente la lune, et du même coup, la nuit, brillant sur ses eaux sombres et calmes.