|
|
Ligne 16 : |
Ligne 16 : |
| |Région_Origine= | | |Région_Origine= |
| |Nation_Origine= Royaume Central | | |Nation_Origine= Royaume Central |
− | |LoginMinecraft= batlight007 | + | |LoginMinecraft= |
| |Pseudo= Helheim | | |Pseudo= Helheim |
| |Personnage_Absent= Oui | | |Personnage_Absent= Oui |
| |Rôle = | | |Rôle = |
− | |Nom_IRL= Théo | + | |Nom_IRL= Ori |
− | |Age_IRL= 14 | + | |Age_IRL= 13 |
| }} | | }} |
− | | + | Cette page a été supprimée parce que j'ai honte de mon passé, que j'avais 13 ans à l'époque et que je n'assume pas. Des bisous. |
− | '''Portrait Physique :''' Helheim est un jeune homme qui mesure environ 1m75, aux épaules larges et à la corpulence moyennement musclée. Il a des yeux marrons noisettes aux reflets miel et des cheveux identiques à cette couleur et a un teint basané plutôt normal. Il semble fort mais encore un peu fragile dans sa démarche. Helheim a un nez courbé vers l'intérieur, des lèvres qui paraissent fines, des dents moyennement blanches et des sourcils touffus, certes, mais corrects. Il est peu poilu et a une courbe dorsale bien prononcée ainsi que ses omoplates. Certains ne peuvent pas se vanter d'avoir eu autant de chance sur le point physique; Il est plutôt charmant, en somme.
| |
− |
| |
− | '''Portrait Moral :'''
| |
− | Intérieurement maintenant, Helheim est un peu naïf. Non pas bête, oh, non, mais perdu...Toujours dans les étoiles... Il a un mal fou à contrôler ses émotions. Si il les gardent pour lui, une soudaine boule vient lui peser dans la gorge de manière étouffante voire, douloureuse...Il est aussi extrêmement têtu. Il peut être très éloquent et écouté lorsqu’il le veut. Les rares mensonges qu’il a énoncés semblaient vrais; il est bon menteur. Verbalement, Helheim est aussi un peu maladroit bien que les belles phrases ne lui manquent pas. Comme garçon, il est sympathique et honnête, juste et bon mais en tant qu'homme, c'est un nigot flemmard trop sentimental pour mériter le nom d'homme.
| |
− |
| |
− | '''Traits intérieurs et savoir :'''
| |
− | Il connaît vaguement les lettres et les quelques combinaisons mais ne lit quasiment jamais, n’aimant pas ça. Il serait incapable de rédiger ou même de lire une lettre ou mettrait une éternité ! Il aime tout ce qui est bien, il a un sens du goût plutôt général, bon. Il croit en Arbitrio comme le reste de sa famille et il honore ce nom; il n'est pas très religieux mais il a foi en ses croyances. A 17 ans, il a presque terminé sa formation d'orfèvre et il compte se spécialiser dans l'art et l'utilitaire (décoration, boussoles, sculptures, montres...). Son travail est une forme d'épanouissement nouvelle pour lui. C'est ce qu'il préfère faire par dessus tout. Il a des aptitudes pour son futur métier (art) mais aussi quelques une en chant, même si il passe outre pour devenir artisan.
| |
− | | |
− | ==Aptitudes==
| |
− | Etant artisan, Helheim a vite appris quelques notions de '''calcul''' très rapidement durant les ventes de ses différentes œuvres.
| |
− | Il est extrêmement doué en '''Orfèvrerie (Art)''' . Il sort fraîchement de sa période d’apprentissage et serait tout a fait capable aujourd'hui de mener un commerce.
| |
− | Helheim a une très belle voix. Bien qu'il ne la montre pas, il a un petit talent caché pour le '''Chant (Art)''' .
| |
− | ==Qualités & Défauts==
| |
− | '''Qualités :'''
| |
− | Beau; Intelligent; Minutieux; Bon; d'Agréable Compagnie
| |
− | | |
− | '''Défauts :'''
| |
− | Têtu; Fêtard; Verbalement Maladroit; Tient mal l'Alcool; Souvent distrait; Mentalement Précoce
| |
− | | |
− | ==Histoire==
| |
− | | |
− | ''Rôle-play extrait de ma candidature''
| |
− | | |
− | Dit ainsi, cette histoire vous paraîtra un mauvais conte pour enfant parfumé à l'eau de rose, mais sachez que cette histoire c'est réellement passée car c'est la mienne.
| |
− | Cette histoire a commencé il y a dix-sept ans et quelques mois d'infortune. Ma famille est pauvre, pas très très pauvre, mais elle ne goûtera jamais à la viande tendre et savoureuse que dégustent les nobles chaque jours en ne pensant qu'a leurs poire...enfin...Les poires ? Oui, ça on a déjà goûté, oui... Mais c'est pas plus d'une par semaine et par personne. On se nourrissait comme on pouvait. On ne manquait pas beaucoup, mais notre situation ne faisait que de se dégrader. Mon vieux père, ne jurait que par les nombres et l'argent, ma mère, elle, était plus futée et ma grand-mère commençait à devenir gâteuse...Elle radotait, elle se taisait parfois des jours sans rien dire; Et j'étais le seul à m'en soucier. La pauvreté rongeait nos vies à coups de pioche discrets, cruels et aveugles. | |
− | Mais reprenons un minimum de bon sens et commençons par des bases structurées, um ? Chronologiquement, nous allons commencer par mon enfance.
| |
− | Chiara, une fille brune et jolie, sa famille habitait dans le même quartier. Ses cheveux bruns ondulés, son regard pétillant de joie juvénile, son visage de petite souris tendre et charmeur. Elle serait né quarante jours après moi exactement. A 3 ans, je parlais bien et me tenait sur mes jambes. A 4 ans, je suis tombé d'un muret et me suis cogné la tête sur une pierre. Ce qui m'a valu une cicatrice en haut du nez pour 12 ans. A 5 ans, j'ai perdu ma première dent dans les décombres de ce monde douloureux, alors que Chiara en avait perdu 4 depuis. Ma mère et mon père s'aimait, mais ma grand-mère semblait vieillir de 10 ans chaque année. A 6 ans,...à six ans rien de spécial... C'est à mes huit ans que j'ai annoncé à mon père qui fût, jadis, comptable, que je voulais devenir orfèvre, ou joaillier. Pour mon père "orfèvre est un métier d'art de mauviette, et forgeron, pour les brutes ignares". Il espérait que je prenne sa suite. Mais je n'ai pas plié devant ses regards. A Neuf ans, les choses ont commencé à se gâter. Le noble propriétaire du terrain avait donné l'ordre de faire évacuer les vieux bâtiment dans lequel nous vivions pour construire une résidence citoyenne après un achat récent.. Nous fûmes obligés de déménager. Déjà que le loyer commençait à nous serrer le ventre… A dix ans, j'était toujours ensorcelé par le souvenir des yeux de Chiara. Elle n'a pas réaménagé dans la même bicoque que nous (question de prix). A onze ans, mes parents m'ont emmené la voir. Les siens m'ont gentiment hébergé la nuit et j'ai passé deux longes journée avec elle. Je n'ai pas osé lui dire "je t'aime". Car elle m'a dit qu'elle était amoureuse de quelqu'un. Et puis, enfant comme nous étions ...! A douze ans, je fréquentait plus de monde. J'ai une petite poignée de bons amis. Théa, Morgane, Valentino, Seërdig, Bella et Colin, avec qui je m'entendait a merveille. Ce n'est qu'a 14 ans par le bouche a oreille que j'appris que les parents de la belle Chiara avait le projet de la marier a une riche famille pour tirer profit de sa beauté. Mais quant je l'ai su, il ne m'a fallu que deux mois pour craquer et tout lui raconter. Elle a d’abords cru que je la taquinait, puis soudain un choc l'a frappé et ses yeux se sont mis a pleurer comme des madeleines. La belle était une fontaine salée, pleurant, a tout rompre dans ce silence éternel, dans lequel chaque gémissement venait fendre, ce qui restait de mon cœur. La flamme de mon amour aspergée de ses larmes pleurait sans bruit, a ses cotés sans rien dire, dans ce monde ou le temps n'était plus et ou la seule présence de douleur la couronnait reine.
| |
− | Et c'est la pâle froideur de la lune brillant dans mes yeux que de retour chez moi, j'ai du essuyer mes larmes et prétendre la sérénité auprès de mes parents. Chiara a lutée comme elle a pu. Quant moi, j’ai faut jouer la justice et le bon sens de ses parent. Prendre mon air déconcerté et déçu les a attendris face a la détresse et la tristesse de mon coeur et celui de Chiara. Ils n'ont su que faire, et moi, j'ai su fermer les yeux. Cette histoire ne me regardait pas après tout... Je ne sait pas si la belle m'en voulais, ou si, au contraire, elle avait l'intention de me remercier. La fois suivante notre dialogue m'a perturbé. "Alors, tes parents... Ils veulent toujours...
| |
− | _C'est compliqué... Mon coeur bat déjà pour quelqu'un et épouser un homme pour sortir mes parents de leur termitière...! Tu est un super copain Hel' ! Je n'arrive pas a voir ou est l'honneur ! Je devrait être honorer d'épouser ainsi un homme riche et noble alors que je ne suis qu'une fille qui entre ainsi dans la pauvreté. Ils m'ont menti si longtemps que je ne suis pas sur qu'ils ait le projet de me marier ! Et si ils voulait me vendre a des traqueurs d'esclaves !
| |
− | _Je ne les laisseraient pas faire ! N'y pense même pas ! Ils n'ont pas assez de froideur en eux pour faire cela si ?
| |
− | _J'avoue que je ne suis plus sure..."
| |
− | Ce silence marqua une profonde émotion a la scène, puis ses yeux ont croisés les miens, posés sur ses fines et belles mains.
| |
− | "_Tu as parlé d'un amoureux ?
| |
− | _Oui ! Un garçon gentil et courageux...Tout le contraire de toi en fait !", a t'elle plaisanté.
| |
− | J'ai ri avec elle quelques secondes puis j'ai lâché :
| |
− | "_C'est méchant !
| |
− | _Mais je n'était pas sérieuse gros bêta ! T'est gentil pour de vrai !.."
| |
− | Les seuls mots auxquels je pensaient sont finalement sortis malgré moi...J'ai peut être pensé trop fort ?
| |
− | "_Et courageux ?"
| |
− | Ô, combien de minutes, Arbitrio, sommes nous restés là a nous regarder si profondément ? Yeux dans les yeux, a contempler les formes linéaires et les reflets brûlants de la pupille de l'autre. Finalement, nous sommes partis sans rien dire. J'étais un peu triste.
| |
− | Quelques années plus tard, environ trois, j'avais quinze ans et Chiara aussi.
| |
− | | |
− | | |
− | Quinze...Quinze années de silence; de temps peut être perdu, ou gagné. Le saurais-je un jour ? Aurais-je dû tout lui dire dès que j’en eu pris conscience ? Je pense que cette question restera sans réponse, a jamais. Cette beauté m'empêche tout. De l'intérieur comme de l’extérieur, sa personnalité, ses cheveux délicats, ses fines lèvres a l’allure si douce, ses joues, la couleur si intense du reflet de ses pupilles d'or, son nez, d’une simplicité sans pareille, et ce sempiternel rire qui hante mes rêves les plus ardents, tout ça, me parait fou, plus fou encore que moi d’elle. Aimerais-je encore après ? Si je ne l’aime plus, a quoi aurais-je goût ? Est-ce bien ou mal ? Concrètement, dois-je me réjouir du bonheur que me procure la simple image de son visage ou pleurer car elle ne m’aime pas...C’est impossible, elle sera bientôt promise a un homme beau, et riche, mais moi, je ne pourrais jamais la rendre heureuse, je n’ai pas ce pouvoir, c’est sûr. Alors, que faire ?
| |
− | Chiara n’a pas été vendue en esclavage, ni même marié a cet hurluberlu a la bourse pleine. Chiara m’a dit qu’il a trouvé une femme plus vielle et plus riche. Il l’a préféré a ma belle. Comment a t’il pu refuser de ce marier avec une si jolie fille ? Il doit être fou, lui aussi. Un jour, elle est arrivée dans ma rue et elle est venue me rendre visite. Ma mère, Lucia, et mon père, Mirador, l’ont acceuillie mieux que je ne le pensait mais elle a vite précisé qu’elle était là pour moi. Ils ont compris et je suis sorti de la bicoque, les yeux brillants.
| |
− | “Hel !
| |
− | _Chiara !” A ce moment, elle c’est jeté dans mes bras et est ressortie lentement.
| |
− | “_Par Arbitrio, ça fait longtemps dit donc !
| |
− | _Ah, ça oui, notre dernière rencontre remonte a presque un an !
| |
− | _Tant que ça ?
| |
− | _Um..”,ai-je acquiescé, les yeux rivés dans les siens.”
| |
− | _Tu...J’ai trouvé un superbe endroit au bout de la ville, on pourrait y aller et y rester un peu non?
| |
− | _Oui bien sûr allons y !” Après avoir prévenu mes parents de l’heure tardive a laquelle je serais rentré, et après que mon père ait grogné en se plaignant du fait que je ne travailles toujours pas, nous nous sommes dirigés loin, presque une demi-heure de marche, avec Chiara et moi, tout les deux. Arrivés a bon port, elle a e vite fait de me raconter toutes les péripéties désastreuses de sa vie, le sourire aux lèvres. Quant a moi, je n’ai pas dit grand chose si ce n’est raconter mes quelques idées de métier et mes futures ambitions. “Je pense que c’est une bonne voie, Hel’ ! Tu devrait faire ce qu’il te plaît.
| |
− | _Mais qui accepterais de me prendre, moi, comme apprenti, Chiara ?” Un long instant, nous nous sommes regardée touts les deux, comme si chaque mot dit eu été évident. Mais elle a ajouté : “Ben mon oncle.
| |
− | _Il est orfèvre ?
| |
− | _Oui, enfin, il est forgeron la plupart du temps mais il pourra te prendre en apprenti non ?... Je suis sure que tu sera meilleur que lui a la fin de ton apprentissage !
| |
− | _Tu crois ?
| |
− | _Tu as du talent…
| |
− | _Chiara...je dois te dire quelque chose…
| |
− | _Moi aussi.
| |
− | _Tu veux y aller en première ?” Elle m’a regardé tête baissée, a relevé le menton et le temps s’est arrêté. Mon coeur également. Elle s’est rapprochée et le soleil couchant, illuminait alors ses yeux envoûtants.
| |
− | “_Pourquoi faire ?” Elle s’est approchée de moi lentement, j’ai fermé les yeux, elle avant moi. J’ai tenter de lui dire “je t’aime” mais les mots ne sont pas sortis car mes lèvres ont eu la chance de voir un rêve se réaliser. Elle m’avait embrassé. J’ai fait de mon mieux pour que ce baiser soit le plus beau qu’elle n’avait jamais reçu. Les larmes brûlantes coulait sur nos joues. C'était si apaisant, si agréable. Mon premier baiser. Mon premier amour.
| |
− | Cette nuit fût la plus romantique de ma vie. Je vous laisse imaginer cet instant sans donner plus de détails. Jamais mon coeur n’a subit une telle pression. Mais elle, comme moi, alors que nous avions si longtemps rêvé d'une vraie vie, nous avions maintenant l'impression de vivre un rêve.
| |
− | Les jours ont passée, les semaines, les mois...Nous vivions loin, l'un de l'autre, mais a chaque fois que je la retrouvait, je retombait amoureux. Mon travail devint une idée plus concrète, j'y ait pensé plus sérieusement. Les années passant, j'eus seize ans rapidement. Et toujours avec elle, je m'épanouissait, heureux. Les choses allaient de mieux en mieux; malgré la mort de grand-mère, la famille de Chiara et le mienne sortirent peu a peu de la misère. On retrouvait notre vie d'antan, une vie citadine, ou il ne tenait qu'a nous d'être heureux. Puis, il faut que je vous raconte cette fois. A une semaine de mon dix-septième anniversaire, Chiara, voulais mon avis pour ses créations. Elle est couturière. Elle arriva un soir divin de Termidhor, vêtue uniquement de ce sous vêtement noir, bleu indigo et rose violacé." Comment c'est ?
| |
− | _C'est sublime ma chérie, ça te met en valeur, tu est si belle ! Mais dit moi...Qui apart moi te verrais dans cette tenue ? Je veux dire, il n'y a que moi qui t'observerais vêtue ainsi non ?
| |
− | _Alors prend ça comme ton cadeau d'anniversaire !..."
| |
− | Elle m'a prise le cou avec les bras et m'a enlacé lentement, je me suis laissé faire. Elle m'a embrassé et s'est levée vivement, un grand sourire aux lèvres. "Vient dans la chambre", a t'elle chuchotée. Elle m'a tirée par la main sur le lit, étroit ou, elle et moi nous sommes retrouvés a nu l'un devant l'autre. Aucune pudeur, aucun doute, aucune honte, libéré, soulagé, épanouis, heureux...Amoureux... Je me suis penché vers elle et elle vers moi. Autant vous dire que la chaleur de la pièce est montée plutôt vite. Ce fût la soirée la plus érotique de toute ma vie. Je vous laisse imaginer le reste encore une fois.
| |
− | Deux semaines et demi plus tard, je rentrait de la boutique de l'oncle de Chiara, l'air soulagé et fier. Elle m'attendais au coin de rue. "Mon aimée, que faites vous ici ?
| |
− | _J'ai quelque chose a te dire Helheim.
| |
− | _Cela peut il attendre ? Je viens de me rendre compte que je n'ai pas fermé la porte de derrière .
| |
− | _Helheim, je..Je crois que...Je crois que je suis enceinte."
| |
− | | |
− | | |
− | | |
− | L'Orchidée de Cristal...C'est le nom de l'orfèvrerie de mes rêves. Je l'ai pensé, imaginé, conçu, le bâtiment était choisi et le prix fixé, l'accord signé et ne restait plus qu'a commencer les travaux. Mais revenons trois années en arrière, alors que Chiara et moi étions bons amis. J'avais quatorze ans et j'avais le projet de devenir orfèvre. J'ai tenté plusieurs endroits, plusieurs gens. Ce n'est qu'un an après, que Chiara m'apprit que son oncle était tout a fait disposé a me prendre comme apprenti ! Ce fût rapide. Philipin, était le nom de l'oncle en question. Il n'était pas maigre du tout et ne paraissait gère plus intelligent. A première vue il semblait irascible et brutal. Mais c'était un homme tendre et généreux. Phil' était disposé a faire ma formation pour des petites sommes amicales de la part de mes parents, qui furent, comblés par ses nouvelles. Le regard de Lucia, ma mère, brillait comme deux topazes au soleil, et le sourire, ayant enfin trouvé le chemin de son visage, père semblait très fier et heureux. Arbitrio ne pouvait me donner plus d'ambition.
| |
− | Phil' m'enseigna ce qu'il savait a la forge. L'odeur puissante du métal chaud et du fer refroidi a empli mes narines de curiosité. Le grand four, les pinces a n'en voir le bout, les soufflets, les lingots en réserves et enfin, les cristaux. Améthystes pures, Lapiz-lazulis, topazes, émeraudes et zircons toutes ces merveilles si précieusement cachées. Phil' m'a fait jurer de ne rien dire a personne de ces objets. Les murs et les portes de la forge semblaient impénétrables. C'était rassurant. Quelle beauté ! Les rayons solaires reflétés par les particules de cendre et de poussière, odeur de feu, tout cela était passionnant ! Mes talents se sont vite fait remarquer. Tailler les pierres, tirer l'argent au rouge, filer l'or au blanc, créer, concevoir, tout cela épatait a chaque fois Phil' qui n'était, celons moi, gère difficile a impressionner. Une bague raffinée incrustée d'émeraudes... Comment moi, Helheim Eddaria pouvais toucher de l'émeraude et ne penser qu'a mon travail, concentré ? J'étais fier de moi !
| |
− | Cette bague était, celons Phil' "plus raffinée qu'une fleur de verre", objet de décoration rare et coûteux. Une fleur de verre est une fleur sur une tige de métal, aux pétales de pierres. Le temps, les ressources, et le prix qui va avec étant astronomiquement élevé, ces rares objets plus ou moins discrets attiraient l'attention des femmes tout aussi raffinées. Puis un jour, j'ai demandé a Phil' si il me laisserai en faire une, pour essayer. Ses objets de valeur n'avait foulé ce magasin de deux ou trois fois, et c'était très très coûteux ! Mes parent on payé une somme modeste a Philipin pour qu'il me laisse essayer. J'ai tenter de les dissuader, inutile de payer pour cela mais ils ont insisté. J'ai donc accepté, Phil' aussi et, me suivant chaque secondes, il n'en finissait plus de ses précieux conseils. Le résultat fût merveilleux, j'en ai presque pleuré. Les fils d'or et d'argent soutenait les feuilles de cuivre vert, qui contrastaient avec les bourgeons d'améthyste. La "fleur de verre", orchidée majestueuse et dominante, trônait a en envoûter les plus réservés, et a charmer, de ses pierres diverses, toutes les jeunes femmes qui posait le regard dessus. Les fils dispersés, ses feuilles délicates. Je n'eus jamais plus de fierté que je le jour où il m'a dit qu'elle deviendrait l'emblème du magasin jusqu'à ce qu'elle soit dans le mien. Mon magasin !
| |
− | Ça ne voulait rien dire ? Mon magasin ? C'est bon ? C'est fini ? Mon apprentissage est t'il enfin terminé ? Deux ans, deux ans d'apprentissage et enfin, la clef de plomb tient dans ma main ! Je pouvait enfin voler des mes propres ailes ! J'ai immédiatement commencé a travailler le plus dur possible dans tout les domaines possibles et imaginables pour compléter la somme du prix d'une ancienne échoppe qui aurait fait l'affaire. Le total était presque terminé. Il ne me manquait plus que quelques sous ! "C'est bon...", ai-je annoncé," L'Orchidée de Cristal, peut commencer a rédiger le livre de sa vie !
| |
− | J'ai toujours vu les choses ainsi. La vie serait un recueil d'écrits, on peut tourner une page, ou même l'arracher mais pas si elle est trop au milieu, cela rendrait l'histoire illogique. Ma vie s'écrivait sereinement. Elle était parfaite.
| |
− | | |
− | | |
− | | |
− | | |
− | Il a des personnes, qui mourrons en paix, heureuses et fières de leur vie passée. Moi, je mourrais probablement dans la douleur, la peur et la la honte mais je mourrais avec le sentiment de n'être finalement qu'un innocent mort pour rien; avec la fierté de savoir que j'eus été bon toute ma vie. Si je dois mourir, je mourais ainsi, car la belle histoire que vous avez entendu, est a présent détruite.
| |
− | Mais ce jour, vous l'avez déjà lu...Le jour où tout s'est effondré, vous étiez là, non ? Bon...Vous le constaterez par vous-même. Alors voilà : Quelques jours avant que mes dix-sept ans ne soient célébrés, je continuait mes études dans la plus harmonieuse des vies. Voyez vous, enfant, j'ai établi des normes basées sur la pauvreté et la faim. Mais aujourd'hui, je mange bien et je m'apprête a commencer le travail. C'est bien au dessus de mes normes, je n'ai jamais été plus heureux et épanoui. C'est le point le plus haut de la fierté, mais je n'ai pas le temps d'être fier, car mon travail arrive a grands pas et je dois me préparer. Chaque année, chaque jour, chaque lendemain me semblait plus beau au fur et a mesure que je grandissait. Le bonheur des autres faisait le mien. Grand mère a fini par rejoindre grand-père mais nous avions déjà fait notre deuil, elle aurait pu mourir hier, ou, demain... Quelques jours plus tard, après mon anniversaire, j'étais tout heureux de pouvoir enfin signer ce contrat de vente. L'homme en face de moi était barbu et avait un long visage marqué par le temps qui semblait lire en moi. Malgré touts ses efforts, je suis resté sympathique et je suis resté calme. A la fin de notre entretien, il s’est probablement en question. C'est bien, son comportement irascible ne lui apporte rien de bon; ni a lui, ni a personne d'autre.
| |
− | La vielle bâtisse était de pierre recouvertes de plantes grimpantes. "J'espère qu'elles fleuriront !", me suis-je dit. Je n'ai jamais eu l'occasion de les voir fleurir. J'imaginais déjà la vitrine, a coté de la porte principale, et le comptoir. Les étagères, les objets qui pourrait y régner, les clients ne sachant plus où donner de l'oeil ! Et l'atelier derrière contenait un four a fer de taille moyenne, un plan de travail éclairé par la lumière du jour et les meubles de rangements a n'en plus finir. C'était parfait. Mon rêve était sur le point de s'achever. Déjà un fournisseur m'avait prévenu de son accord de commerce et malgré les idées de début difficiles qui m'envahissait parfois, je ne désirait qu'ouvrir officiellement, "l'Orchidée de Cristal" ! J'aimais beaucoup le nom. Il me donnait a coeur.
| |
− | Alors que je visitait, passionné, imaginant toutes les ressources et possibilités de cet endroit, pour moi, enchanteur, je suis sorti par la porte principale et j'ai commencer a marcher en direction de la maison, ou Chiara avait séjourné quelques jours. "Chiara ?" "Mais que fait t'elle ici ? Elle m'attend on dirait ! Elle se serre le ventre; Est-elle malade ?" J'ai couru pour connaître la raison de ce déplacement. Elle s'est jetée dans mes bras. J'ai senti une profonde émotion dans sa voix. "Mon aimée que faites vous ici ?, ai-je demandé.
| |
− | _J'ai quelque chose a te dire Helheim." Et moi aurais-je oublié de lui dire quelque chose ? Non, en revanche j'ai oublié de fermer la porte de derrière.
| |
− | "_Cela peut il attendre ? Je viens de me rendre compte que je n'ai pas fermé la porte de derrière., ai-je prononcé.
| |
− | _Helheim, je..Je crois que...Je crois que je suis enceinte." Mes pensées ont tourné dans ma tête a une vitesse impalpable. La frénésie de mon cerveau s'est traduite par des larmes. Joie ou non ? Bonne question...
| |
− | "_Et...Et toi ? Qu'en pense tu ?
| |
− | _C'est ce que je voulais mais...
| |
− | _Mais ?...
| |
− | _Mais c'est un peu tôt tu ne crois pas Hel' ?
| |
− | _Ça l'est peut être, mais c'est ce que je voulais aussi Chiara..."Nous nous sommes embrasés, longtemps, aussi passionnément que la première fois que ses lèvres ont touché les miennes. Pendant un instant, j'ai eu l'impression de tomber amoureux d'elle une seconde fois, encore. Quelle paix, quelle sérénité. Déjà, je pensait a des prénoms. "Pachebel" ? "Vidiaä" ? Ce baiser dura une éternité. Une éternité de bonheur. Il a bien fallu, cependant, qu'elle me lâche un jour.
| |
− | "_Va fermer cette porte, gros bêta et viens chez moi a la fin du crépuscule, d'accord ?
| |
− | _J'y serais ! Tu as raison, il faut discuter de cela sérieusement." Elle m'a souri, j'ai fait de même. J'ai tourné les talons mais j'ai gardé mes yeux rivés dans les siens. Elle a tourné la tête et j'ai profité de cette déconnexion pour l'imiter.
| |
− | La porte de derrière était grande ouverte, j'ai bien fait de revenir. Avant de partir, j'ai également prit l'orchidée qui, malgré les nombreuses offres, demeurait trop symbolique a mes yeux pour être vendue. "Quelle splendide endroit, tout de même.", me suis-je dit en partant. J'ai fermé de l'intérieur et suis sorti par la porte de devant. Mais là, alors que je tournait la clef de plomb lentement, un bruit sourd, de chute humaine m'est parvenu. J'ai tourné la tête et un homme gigantesque, brun et moustachu, surgissant de nulle part derrière moi, m'a assommé violemment avec une bouteille pleine. Elle s'est brisé sur le coup, malgré l'épaisseur du verre. Je me suis effondré a ma droite. La vision floue, quelques goûtes de sang déposée au sol.
| |
− | A mon réveil j'étais attaché et bâillonné. Deux hommes discutait. J'ai reconnu le grand moustachu. Je puais le cidre déconfît. En temps normal j'aime l'odeur du cidre et de l'hydromel, mais elle me paraissait amère et putride. J'étais attaché, terrifié. Le moustachu a tourné la tête vers moi et m'a dit. "Attend, deux minutes... Toi ! Oui, toi ! J'suis désolé, j'ai besoin d'argent rapidement, c'est pas contre toi hein ?" L'autre a sorti une bourse et le moustachu lui a pratiquement arraché des mains. Alors quoi ? De l'argent contre quoi ? Moi ? J'ai été vendu ? L'orchidée ne leur a donc pas suffi ? Des chasseurs d'esclaves...Arbitrio, pourquoi moi ? Milles et une larmes ont coulé de mes joues. Le moustachu semblait avoir pitié de moi. Mais ils sont partis en chuchotant...Incompréhensible ! "A...plus loin...entendre...Oui.....gwi...la se..ravi..de...." gwilala sera vide de quoi ? Ça sera ravie de me voir moi ? Cette cale est humide et l'odeur du sel y est putride. Esclave moi ? Autant mourir. Je ne pourrais supporter de voir l'ouvrage de ma vie dans le miroir, détruit, et de savoir que je ne peux rien reconstruire. La tristesse et la peur sont a leur point culminant le plus haut. Il est trop tard pour arracher la page, la suivante est déjà pleine. Peut être faudrait il mieux fermer ce livre et ne plus jamais le rouvrir ? Cependant plus la traversé s'aventure dans la mer, plus j'ai la mélancolique impression que je pourrais sourire a nouveau. L'espoir revient peu a peu me hanter. Je cache l'espoir qui vient a moi, ou peut être est-ce moi qui vient a lui ? Je ne sait si je doit tenter ou non de récupérer mon honneur et retrouver une vie digne de ce nom. Dois-je tenter l'impossible ? Dois-je lutter contre le sort ? Est-ce réellement...
| |
− | ...mon destin ?
| |