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'''Chapitre 1 : L'étranger.'''
 
'''Chapitre 1 : L'étranger.'''
  
Le soleil commence à se coucher, une dure journée de travail d'accomplie !! Ma famille est très connue par ici, nous sommes de fiers agriculteurs de père en fils et ceci depuis les fondements d'Odense. Les récoltes viennent d'être faites : essentiellement des récoltes de blé et de légumes, car nous n'élevons pas de bétail dans notre famille. Cette Nivôse ce sera pas très dure à surmonter, nos récoltes ont été très bonne cette année et je pense que nous pourrons même vendre à fort bon prix plus de la moitié du blé de cet année au marché.<br />
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Le soleil commence à se coucher, une dure journée de travail d'accomplie !! Ma famille est très connue par ici, nous sommes de fiers agriculteurs de père en fils et ceci depuis les fondements d'Odense. Les récoltes viennent d'être faites : essentiellement des récoltes d'orge, de canne à sucre et de raisin, car nous n'élevons pas de bétail dans notre famille. Cette Nivôse ce sera pas très dure à surmonter, nos récoltes ont été très bonne cette année et je pense que nous pourrons même vendre à fort bon prix plus de la moitié du blé de cet année au marché.<br />
 
Mon père est un homme fort qui a passé son enfance sur les terres de mon grand-père à l'aidé dans ses tâches, il a apprit très petit la faune et la flore du pays ce qui a fait de lui un excellent agriculteur. Il m'a de plus enseigné son savoir très jeune comme son père l'avait fait pour lui.<br />
 
Mon père est un homme fort qui a passé son enfance sur les terres de mon grand-père à l'aidé dans ses tâches, il a apprit très petit la faune et la flore du pays ce qui a fait de lui un excellent agriculteur. Il m'a de plus enseigné son savoir très jeune comme son père l'avait fait pour lui.<br />
 
Ce soir, il voulait me parler à propos d'un étranger venu de la Capitale, c'est pourquoi il entra dans ma chambre alors que je m’apprêtais à dormir :<br />
 
Ce soir, il voulait me parler à propos d'un étranger venu de la Capitale, c'est pourquoi il entra dans ma chambre alors que je m’apprêtais à dormir :<br />
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— Oh non! Je viens voir si le petit est aussi talentueux que tu me l'as dit!!<br />
 
— Oh non! Je viens voir si le petit est aussi talentueux que tu me l'as dit!!<br />
  
En suivant la conversation d'une oreille, je continua donc mon travail. Fauchant le blé avec force et délicatesse à la fois, d'une assurance évidente, et avec une rapidité hors du commun. Les deux hommes continuaient de parlé de moi, en vantant chacun de mes gestes. Je crois que mon père n'avait jamais été aussi fier, et Darwin lui paraissait impressionné et bien décidé à m'emmener à la capitale pour prendre un bateau d'Esperia.<br />
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En suivant la conversation d'une oreille, je continua donc mon travail. Fauchant l'orge avec force et délicatesse à la fois, d'une assurance évidente, et avec une rapidité hors du commun. Les deux hommes continuaient de parlé de moi, en vantant chacun de mes gestes. Je crois que mon père n'avait jamais été aussi fier, et Darwin lui paraissait impressionné et bien décidé à m'emmener à la capitale pour prendre un bateau d'Esperia.<br />
  
 
'''Chapitre 5 : Le départ.'''
 
'''Chapitre 5 : Le départ.'''

Version du 29 septembre 2012 à 11:45


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Informations RP
Nom
Année de naissance
Rang
Veuillez indiquer le rang








Métier
Métier










Origines
Ville d'origine
Nation d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
Norvitch
Pseudo
Norvitch


Âge IRL
20 ans





Norvitch Balthazar

Description

  • Taille : 1,82 cubes.
  • Poids : 80 kilos.
  • Âge : 22 ans
  • Origines : Originaire d'Odense en Huratelon, fils d'agriculteur, il a choisi de quitté sa famille pour exercé le même métier que son père en Esperia, et de lui faire honneur en ne salissant pas la longue lignée des Balthazar : les grands fermiers d'Odense.


Compétences

Métier : Agriculteur.

  • Connaissance de la flore : Enseigner par son père depuis l'âge de 12 ans , Norvitch à acquis les connaissances nécessaires à la culture des champs.
  • Connaissances météorologiques : Connait les différentes saisons, ce qui pousse ou ne pousse pas pendant celles-ci.
  • Endurance : Travail dans les champs avec son père depuis son plus jeune âge : endurance élevée face à la chaleur et à la dureté du travail.
  • Outillage : Sait planter, semer, bêcher, irriguer et creuser.
  • Sens du goût : Habitué aux plantations d'excellentes de son père, vantés par toute la région, il à appris à rechercher la perfection de l'aliment.

Compétences de culture

  • Orge : L'orge de son père à eu le prix numéro deux du meilleur pour la bière Odensienne. Norvitch connait les techniques de cultures de cet orge.
  • Raisin : Fait d'excellents plants de vigne. Ses raisins sont généralement très sucrés et juteux.
  • Canne à sucre : La première culture apprise par Norvitch. Sa canne à sucre faisait partie des meilleurs de la région d'Odense.
  • [...] à la recherche d'un apprentissage.

Description

Talents

  • Attentif.
  • Joyeux.
  • Bon vivant.
  • Persévérant.
  • Organisé.
  • Musclé.

Défauts

  • Curieux.
  • Téméraire.

Informations utiles

  • Ne sait pas écrire, mais sait lire.
  • N'hésite pas à se défendre en cas de danger.
  • Force impressionnante pour son âge : entraîné à soulever des sacs énormes d'orge depuis son adolescence.

Connaissances

Falcown,fils de Radown d'Huratelon : Son maitre, il l'a acheté lors d'une vente au marché. Norvitch se confie souvent à lui, il en est proche et partage la même passion de la flore. Ils semblent très bien s'entendre à ce sujet d'ailleurs.
	


Matthiew Firearce : Futur rival, Matthiew l'a aidé dans ses début en temps qu'agriculteur, il lui a montré où se trouvent les différentes zones de cultures d'Esperia et lui à acheté ses premiers outils. Même s'ils sont contraints à devenir en rivalité, ils semblent dans de bons termes.. pour le moment.

Dettes

  • Falcown : 35eO (Affranchissement)
  • Matthiew : 3eO (Pelle + Bêche en fer)

Histoire

Nous sommes en Huratelon, grand territoire de l'ancien monde, dans la ville d'Odense, seule ville qui n'est pas sous l'autorité du seigneur d'Huratelon mais plutôt sous celle des phalangistes.

Chapitre 1 : L'étranger.

Le soleil commence à se coucher, une dure journée de travail d'accomplie !! Ma famille est très connue par ici, nous sommes de fiers agriculteurs de père en fils et ceci depuis les fondements d'Odense. Les récoltes viennent d'être faites : essentiellement des récoltes d'orge, de canne à sucre et de raisin, car nous n'élevons pas de bétail dans notre famille. Cette Nivôse ce sera pas très dure à surmonter, nos récoltes ont été très bonne cette année et je pense que nous pourrons même vendre à fort bon prix plus de la moitié du blé de cet année au marché.
Mon père est un homme fort qui a passé son enfance sur les terres de mon grand-père à l'aidé dans ses tâches, il a apprit très petit la faune et la flore du pays ce qui a fait de lui un excellent agriculteur. Il m'a de plus enseigné son savoir très jeune comme son père l'avait fait pour lui.
Ce soir, il voulait me parler à propos d'un étranger venu de la Capitale, c'est pourquoi il entra dans ma chambre alors que je m’apprêtais à dormir :

— Norvitch mon fils?! Dit-il en ouvrant la porte sans frapper.
— Oh bon sang père! Vous venez de me faire sursauté!! Frappez à la porte la prochaine fois..
— Fait pas ta femme.. T'as entendu parler de l'étranger?
— Hmm.. Celui venu de la Capitale? Oui j'en ai entendu parler pourquoi donc?
— Je lui ai parlé aujourd'hui et..
— Depuis quand parlez vous aux étrangers?! D'un air étonné.
— Tu me laisse finir? Sur un ton agacé. Donc je disais.. je lui ai parlé aujourd'hui et comme tu le sais déjà cet homme vient de la Capitale, nous avons parlé quelques minutes quand je suis allé faire un tour en ville et je pense, d'après ce qu'il m'a dit, qu'il a quelque chose qui pourrait t'intéresser fortement..
— Qu'est-ce qu'un étranger aurait de si bien a m'offrir alors que j'ai déjà tout sur place?
— Tu lui demandera. Répondit mon père d'un ton sec.

Mon père ferma la porte derrière lui sans me laisser de vrai réponse. Que voulait-il dire? Je ne le sais pas. J'irai certainement lui en parler le lendemain pendant la collation du matin, c'est sur ces dernières pensée que je laissa mon esprit s’envoler chez Arbitrio, me plongeant dans un sommeil lourd et profond.
C'est après une longue nuit de sommeil que mes yeux s'ouvrèrent enfin, avec difficulté, le lendemain matin. Le soleil était déjà assez haut dans le ciel pour y faire pénétrer sa lumière dans ma chambre, on devait être presque à la mi-matinée. Avec précipitation, je me rendis à l'étage inférieur dans la cuisine pour rejoindre mon père et lui en demander plus sur l'étranger. Il était déjà entrain de boire un verre de vin de la Gamme Elexirio, avec un morceau de pain maison. Une spécialité d'Huratelon! M'approchant de lui avec discrétion, je lui demanda :

— Père? Pourquoi n'avez vous pas voulu me répondre hier?
— Hier?! Je t'ai répondu non? D'un ton endormi.
— Quand je vous ai demandé ce que l'étranger avait de si intéressant à me proposé personnellement vous ne m'avez pas répondu..
— Oh çà! T'es un grand garçon, vas te renseigner après ton déjeuné plutôt que de me demandé sans arrêt.. Il doit encore être sur la grande place comme hier.

Je pris un morceau de pain avec un couteau sale qui trainais sur la table, puis je me précipita à la porte, j'avais en tête d'aller directement en ville pour en savoir plus dès maintenant sur cet homme et ce qu'il me voulait. Mon père avait réussi à toucher ma curiosité et un sourire en coin se dessinait sur son visage.

Chapitre 2 : La rencontre.

Mon départ précipité de la maison avait pour cause ma soif de curiosité : un étranger venu de la Capitale jusqu'ici, à Odense, et qui avait de surcroit quelque chose qui pouvait m'intéresser? Je ne pouvait résister à cette tentation. Que pouvait-il bien posséder?
Il est facile ici de reconnaitre quelqu'un qui n'ait pas du pays, car on se connait presque tous, et les gens venus d'ailleurs sont plutôt timides et rares, ils ont peur je pense car ici ils ne sont pas reconnus en tant qu'égaux à nous. Leur sang est impur pour un Huras.
En arrivant à la place principale j'ai directement reconnu l'homme : il portait un long manteau sombre, une capuche et on pouvait distingué de loin un bandeau sur son poignet, surement une blessure. Cela sautait aux yeux : ici les gens le portes pas ce genre de vêtement. Je suis donc allé le voir sans scrupule :

— Hey toi !! Dis-je d'une voie forte.
— L'homme haussa d'un sourcil avant de me répondre. Moi?
— Oui c'est à toi que je parles, c'est toi l'étranger?
L'homme avait surement atteint la soixantaine, on pouvait clairement distinguer pas mal de rides et de tâches de vieillesse sur sa peau.
— Je vient de la Capitale oui. Pourquoi donc?
— Paraît que tu possède quelque chose d'intéressant?
Il rigola un court instant avant de répondre :
— Vous voyez bien que je ne possède rien sur moi!
— N'essaye pas de te moquer de moi, il semblerait que tu ait parlé à mon père hier?
— Tu dois être le petit Norvitch! Tu ressembles bien à ton père toi!
— Parce que tu le connais?
— Nous faisons beaucoup de commerce depuis de nombreuses années en effet. Je me nomme Darwin. C'est moi qui achète la quasi totalité de vos récoltes tous les ans.
— Et en quoi avez vous quelques chose d'intéressant pour moi?
— Eh bien.. j'ai en ma possession des informations.. Dit-il d'un sourire non forcé.
— Je vous écoutes ! Allez y ! J'ai du travail moi.
— Cela concerne votre travail : j'ai donc eu vent d'un bateau partant de la Capitale à destination d'Esperia.. — Esperia?! Qu'est ce que c'est que çà? D'un air étonné.
— C'est un nouveau monde colonisé par notre continent, beaucoup de gens s'y rendent ces temps-ci, ce contient manques par contre cruellement d'agriculteurs c'est pourquoi j'ai proposé à ton père de s'y rendre..
— Je ne pense pas qu'il acceptera! En ricanant.
— En effet, et c'est pour cela qu'il m'a conseillé son fils! Tu es trop jeune pour exercé l'agriculture à ton compte ici. Mais là-bas, je te fera très rapidement demandé, leurs contrés manque de personnes comme toi, jeune, fort, et surtout connaissant l’agriculture.
— Tout ceci est bien alléchant mais je pense que cela à un coût?
— En effet, pour ce qui est du règlement, ton père se chargera de payer le marin pour t’emmené sur l'île d'Esperia. En revanche une fois là-bas, tu devras accepté de devenir un esclave et d'être vendu. Ton égo va y prendre un coup..

Après un longue discussion avec cet homme, sur cette île, Esperia, sur mon avenir. Je ne revint à la maison que 2 heures plus tard, il était presque midi. Et mon père m'attendait assis dans le salon les bras croisés, prêt à attendre ma réponse, il savait déjà ce que Darwin m'avait dit. Et moi j'avais plein de question sur ma langue à lui poser.

Chapitre 3 : La décision.

Il était midi, l'heure du repas se faisant sentir, surtout après 2 heures de discussion sur mon avenir avec un étranger venu de la Capitale pour me "proposer un job" d'un un nouveau monde. Quoi de plus étrange. Bref, la faim me prit le dessus en laissant entendre de mon ventre d'atroces bruits de plaintes de mon estomac. Mon père avait déjà fait le repas, il fit signe de se mettre à table, je pense surtout qu'il était pressé d'entendre ma réponse au sujet d'Esperia :

— Alors mon fils? Que t'as t-il dit?
— Je crois que vous vous en doutez n'est-ce pas?
— En effet je le sais, mais alors.. ? Qu'en penses-tu racontes enfin!! D'un air excité.
— Je ne sais pas trop.. d'un côté cela me fait peur, tu comprend? Quitter tout ce que je connais, tout mes amis, mon pays, vous père.. Mais d'un autre côté je suis trop curieux pour refuser une telle offre. C'est une chance de pouvoir exercé à mon âge, ici on ne travail à son compte que lorsque on nous cède les droits et qu'on ait au moins 40 ans.. autrement dit.. — Quand je ne serais plus là oui. C'est pourquoi tu as ici la chance de pourvoir enfreindre cette loi, tu imagines? L'agriculteur le plus jeune de tous les temps!! Je serais si fier.
— J'en suis sur. Cependant il y a une condition qui fait obstacle à mes valeurs.
— Le fait de devenir esclaves?
— Oui, je refuse d'être soumis à des étrangers! Dis-je avec énervement.

Un long discours autour d'un repas copieux s'entama. Nous avons parler de longues minutes sur le sujet de l'esclavage, des droits, des devoirs, je ne comprenais pas pourquoi je devais me soumettre et être traité comme tel. Mon père tentais de me faire comprendre que tout ceci était pour mon bien : que seul cette solution était envisageable si je voulais devenir agriculteur à plein temps. J'ai déjà toutes les qualités requises pour en être un, cependant le soucis de la loi des agriculteurs fait obstacle : seul mon départ pour Esperia pourrait me permettre de réaliser ce rêve d'enfant :

— Donc quel est ton choix mon fils? Insista-t'il.
— J'accepte d'aller en Esperia. Et je vous promet de revenir tvous voir une fois par ans, ou si je ne peut pas de vous écrire.. Mais faudrait-il encore que j’apprenne à le faire.
— Tu auras certainement tout le temps là-bas pour apprendre à lire et à écrire si tu le souhaites vraiment! En attendant je suis fier de toi mon fils! Avec un sourire de victoire.

Le repas se termina donc avec mon père m'enlaçant dans ses bras et me félicitant. Il devait déjà prier Arbitrio pour bénir mon voyage. Revenant sérieux, il me demanda de l'accompagné comme tous les jours dans les champs pour terminer la toute dernière récolte avant l'arrivée de Nivôse.

Chapitre 4 : L'inspection.

Mon père et moi partîmes donc en direction de nos cultures pour effectuer le travail quotidien. Seulement c'était surement une dernières fois que je partageais ce moment de travail et de complicité avec lui. Et puis c'est plutôt symbolique car aujourd'hui c'est la toute dernière récolte avant Nivôse.
Une fois arriver à destination, mon père me donna directement la faux, je savais ce que j'avais a faire puisque j'ai appris le métier d’agriculteur très jeune. Tout ceci m'est acquis depuis mon adolescence.

— Tu prends par la gauche fils?
— D'habitude je fais par la droite, tu me dis toujours qu'il ne faut pas que je fasse ceci par la gauche car la route passe à côté et que si on me voit exercer on risque d'être punis par la loi!
— C'est exceptionnel alors profite! D'un air décider.
Je commençais donc à faucher le blé machinalement pendant plusieurs minutes lorsque j'aperçue une silhouette au loin.
— Père!! Un homme approche, prenez donc ma place avant que l'on me voit.
— Non. Reste ici et continue! D'un ton sévère.
Je ne comprenais pas, voulait-il aller au cachot? C'est quand je reconnu l'homme arrivé que l’atmosphère se détendit sur le champ.
— C'est Darwin père!
— Je sais. Dit-il avec un petit sourire en coin.
— Bien le bonjour messieurs! Alors sa travail dur pour la fin de saison? Demanda Darwin.
— Comme tu peux le voir, répondit mon père, alors tu es venu voir le jeune à l’œuvre? Je pensais que tu avais oublier.
— Oh non! Je viens voir si le petit est aussi talentueux que tu me l'as dit!!

En suivant la conversation d'une oreille, je continua donc mon travail. Fauchant l'orge avec force et délicatesse à la fois, d'une assurance évidente, et avec une rapidité hors du commun. Les deux hommes continuaient de parlé de moi, en vantant chacun de mes gestes. Je crois que mon père n'avait jamais été aussi fier, et Darwin lui paraissait impressionné et bien décidé à m'emmener à la capitale pour prendre un bateau d'Esperia.

Chapitre 5 : Le départ.

En rentrant le soir, Darwin nous accompagna à la maison pour dîner. Les discussions sur mon avenir envahissait la table, on mangeait et buvait, on riait aux blagues de mon père. Quand vint le sujet de mon départ, nous devions partir Darwin et moi demain à l'aube, car le bateau part dans 3 jours et le voyage vers la Capitale dure 2 jours. Mon père m'envoya donc au lit plus tôt ce soir là afin d'être en forme pour le voyage. Sous mes draps chaud, je me posais mille questions sur Esperia, comment était-ce? Je ne le saurait qu'une fois là-bas. Cette nuit, je rêva de ce nouveau monde.
Le lendemain au réveil, la première chose que je fis c'est de préparer mes affaires : je mis dans un sac une miche de pain pour grignoter en route, quelques vêtement chaud au cas où le voyage en bateau s'avère froid et un sachet de graine de blé, celui que notre famille plante depuis des générations..
Darwin m'attendait déjà dehors avec mon père :

— Voilà enfin le grand voyageur! Près pour le grand départ? Annonça Darwin.
Mon père paraissait triste même s'il tentait de le caché.
— Je suis prêt oui! Père, ne m'oubliez pas, je reviendrais et vous serez fier de ce que j'aurais accompli là-bas.
— Je n'en doute pas mon fils. Va! Et soit fort, représente notre famille sur ce nouveau Monde. Je veux en entendre parler jusqu'ici. Dit-il une larme à l'oeil.
— Je vous le promet!!
— Aller Norvitch, il est l'heure. S'impatienta Darwin.

C'est sur ces dernières paroles que je suivit Darwin en direction de la Capitale, il ne fallait pas que je me retourne. Je marchais droit et fier en regardant l'horizon. Mon père lui, je l'entendit prier à haute voie l'Arbitrio pour mon avenir. Nous étions parti pour un long voyage : deux jours de marche pour la Capitale, et un voyage en bateau pour Esperia!!

Chapitre 6 : Le grand océan.

Les deux jours semblaient éternels, plus on se rapprochait de la côte et de la Capitale, plus le froid s'installait et la faim se faisait sentir, Darwin sortait de temps en temps quelques sous pour nous acheter une miche de pain bon marché aux marchants ambulants, on s'y habituait vite.. Mais ce n'était pas simple. Au deuxième jours, le vent de la côte et le bruit des mouettes s'entendaient au loin, mon excitation devenait insoutenable!
Les murs de la Capitale se rapprochait de plus en plus, ils paraissaient si loin si petit, puis en quelques heures ils étaient devenu gigantesques! Nous nous dépêchions à traverser le centre ville pour rejoindre le port où attendait le bateau d'Esperia. En arrivant, je fit la rencontre du marin en chef du navire :

— Messieurs! Bien le bonjour, vous arrivez à temps chère Darwin, qu'avez vous dont amené? Dit le marin en me regardant de la tête aux pieds.
— Je vous présente Norvitch Balthazar, fils de fermier de la grande Odense en Huratelon. Il vient se proposé pour un poste d'agriculteur en Esperia. — Hmm.. voyons la marchandise..
Le marin descendit de son bateau et s'approcha de moi, il me scruta de la tête aux pieds pour enfin me dire :
— Bienvenue à bord mon petit, j'espère que tu n'as rien contre un peu de corvée, parce que tu vas devoir ramé pour nous permettre d'aller là-bas!!
— J'ai pas fait tout ce chemin pour renoncer ici. Dis-je sèchement.
— J'aime çà! Répondit-il. Arrivé là-bas, tu sera vendu en temps qu'esclave on t'as prévenu j'espère?
— Oui, sire Darwin m'en a informé.
— Parfait parfait alors.. Sire Darwin merci pour ce magnifique jeune-homme qui me rapportera sûrement beaucoup d'or!!
— Je vous en pris. Répondit Darwin. Et faites bon voyage! Norvitch, ce fut un honneur, puisse Arbitrio t’accompagné dans ta nouvelle vie.
— Merci Darwin, ce fut également un honneur.
— Trêves de bavardages! Coupa le marin. Il est temps!!

C'est sur ces mots que je fit mes adieux à Darwin, grimpant sur le bateau, je pris place dans les rang des rameurs. Le périple pour Esperia commença! Attaquant de face le grand océan, le navire avançait à toute allure vers ma nouvelle vie!!