Utilisateur:Don-patchole : Différence entre versions

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|Nom_IRL= Xavier
 
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|Divers= "Ne pas se soumettre, ne pas se démettre, ne pas se compromettre"
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Enfin, Don Patchole a, au travers de l'observation de ses pairs et de la lecture d'écrits philosophiques, développé une science nouvelle sur laquelle aucun nom n'a encore été posé. Cependant, le jeune moine attendra d'être bien installé a Esperia avant de rédiger ses premiers écrits.
 
Enfin, Don Patchole a, au travers de l'observation de ses pairs et de la lecture d'écrits philosophiques, développé une science nouvelle sur laquelle aucun nom n'a encore été posé. Cependant, le jeune moine attendra d'être bien installé a Esperia avant de rédiger ses premiers écrits.
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==Inaptitudes==
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Si Don Patchole peut se vanter d'être érudit, la donne change lorsqu'il s'agit d'effectuer des tâches physiques. Contrairement au reste de sa famille, il n'a jamais connu la mine, et n'a jamais eu de bonne raison pour développer sa musculature. Il peut à peine soulever une arme, et déteste se battre.
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Aussi, depuis tout petit, Don Patchole n'a jamais pu courir sur de longue distance, sans quoi sa respiration se bloquait, il toussait bruyamment, et parfois même tombait inconscient sur le sol de l'aire de jeu où ses camarades gambadaient gaiement.
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Pour résumer, Don Patchole a tout dans la tête, et rien dans le corps, et répond donc parfaitement au stéréoptype de l'intellectuel chétif qui compense son manque de force physique par une bonne solidité mentale.
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=Histoire=
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L'histoire de Don Patchole est composée de plusieurs épisodes importants de sa vie, qui seront relatée ci dessous.
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==Avant Esperion==
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[http://www.youtube.com/watch?v=T81PlqnFNQE&feature=related Musique accompagnatrice]
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{{Ecrit|'''Quand Patchole devint Don Patchole''' }}« Ecoute, on était d'accords, le p'tiot a 6 ans, ça fait v'là un an qu'il aurait dû partir! »<br /> Le petit Patchole écoutait gravement ses parents discuter, en compagnie de ses trois frères. Son avenir se décidait ce jour là.<br /> « J't'ai d'jà dit pourquoi qu'y faut l'envoyer à l'école. Il est l'plus malin le p'tiot, il a mieux à faire que d'se noircir les bronches dans les rameaux! Et pi, il est d'jà trop grand pour dormir avec nous, faut lui faire une couche pour qu'il puisse crêcher tout seul, mais on a pas d'place! L'argent qu'il va gagner on va d'voir l'utiliser pour agrandir la maison! Pi t'as pas vu? Depuis qu'il a arrêté l'sein, il faut toujours qu'on achète d'la bouffe en plus! Quand on était 5, on prenait deux laitues, et ça allait bien, mais comme il est là, faut en prendre une troisème! »
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Patchole ne voulait pas partir. Mais il fallait reconnaitre que les arguments de sa mère faisaient du sens. La maison, le mode de vie de la famille était tout étudié pour une vie à 5. Lui, c'était le 6ème, l'enfant marginal. <br /> « Mais j'laime ce marmot moi! C'est mon fils, c'est l'fruit d'mon sang! ». « S'il savait » se dit la mère.<br /> Cet enfant, c'était le fruit d'une grande erreur qu'elle avait commise. Personne ne semblait se soucier de sa chevelure rousse, il paraissait que l'arrière grand père était roux aussi, « ça v'nait p'tet de là ». La mère, elle savait. Le môme ne grandissait pas comme les autres, il était moins robuste que son père, que ses frères. Il était mince et malin. Comme l'aristocrate qui était venu profiter de la détresse d'une femme dans le besoin. Il fallait qu'il parte, la mère ne supportait plus de voir son erreur matérialisée chaque jour devant elle. Et puis, si les autres remarquaient?. <br />« Moi aussi je l'aime, tout l'monde l'aime. Il passera nous voir des fois! Il a un grand futur ce p'tiot, soit pas égoiste! Moi j'crois qu'un jour il s'ra même dans les livres! »
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Son père avait réussi à la garder à la maison un an de plus. Le petit aurait dû commencer l'école à 5 ans, l'âge minimum. C'était le plan initial, le père l'avait accepté autrefois, bien qu'avec regrets. Les Adaarions sont honnêtes et loyaux, ils doivent tenir leurs promesses. « Bon, c'est ok, j'irai voir l'patriarche demain après l'sermon. » <br />La maisonette se fit silencieuse, chacun luttant pour cacher sa peine. Patchole comprit que ce jour là, sa vie avait prit un premier tournant. Avait il eu le choix? Arbitrio avait guidé ses parents, mais lui? Bah, qu'est ce qu'il y connaissait d'arbitrio, à part ce qu'il avait entendu dans les sermons? Peut être qu'en allant à l'école, il comprendrait mieux.
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Le lendemain, le sermon fini, Patchole alla voir le patriarche en compagnie de son père. Il devint un petit moine. Le moine Don Patchole.
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{{\Ecrit}}
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[http://www.youtube.com/watch?v=qyG_mnBS6zg Musique accompagnatrice]
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{{Ecrit|'''Quand Don Patchole décida de devenir éthyliste'''}}
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Don Patchole était dans la taverne pour son activité favorite. Il observait les villageois qui rentraient du travail, éreintés, et qui allaient noyer leurs soucis dans des pintes bien remplies. Il les regardait, prenait acte de leurs actions. Il aimait observer les étoiles à l’observatoire, oui, mais ce qu’il aimait le plus, c’était les humains. Les relations qu’ils tissaient entre eux, l’économie qui naissait de leurs besoins créaient un monde en perpétuelle évolution, et rendait leur étude plus passionante que jamais.
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Don Patchole scrutait la salle. A droite, des bucherons riaient à pleines dents, se tapant fort sur le ventre, qu’ils remplissaient peu à peu. Au fond, près du comptoir, un groupe de jeunes gens avait l’air d’être là depuis un peu plus longtemps. L’alcool leur était monté à la tête : l’un d’eux se hissait difficilement sur une chaise dont le frêle piètement céda, et rappela l’heureux fêtard à la dure réalité des planches en bois dans la figure. Adossée au pilier, une jeune femme au corsage avenant finissait d’enivrer un jeune garçon.
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Don Patchole détourna la tête, il n’était pas insensible aux charmes des femmes, mais il n’était pas question pour lui qu’il y succombe. Le jeune moine pouvait percevoir la bonhomie ambiante qui régnait dans la taverne, les sourires en provoquaient d’autres, les rires explosaient de part et d’autre de la salle, et à mesure que se vidaient les pintes des clients, leurs cœurs se remplissaient d’allégresse.
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Pourtant, à ce moment-là, Patchole abhorrait encore l’alcool. Il en avait fait l’expérience, une fois. Il s’était réveillé le lendemain, étourdi, devant les sourires narquois de ses frères moines. « Tu te serais vu la nuit dernière ! » Il ne s’était pas vu, et avait fait des choses qu’il n’aurait jamais voulu faire. Pour lui, l’alcool lui avait retiré son libre arbitre, il avait été comme possédé. Le soir, à la taverne, il observait avec consternation les Adaarions perdre leurs capacités cognitives. Le spectable l’intriguait, l’intéressait, mais ne le réjouissait guère.
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Ce soir-là, son état d’esprit était le même. Il aperçut un vieil homme vêtu d’un manteau de feutre qui griffonnait sur un bout de papier. Don Patchole s’approcha de l’homme, qui semblait érudit. Il voulait lui faire part de ses réflexions sur l’alcool. L’ancien l’écouta, sans un mot, et lorsque Don Patchole eut finit son plaidoyer pour la sobriété, le vieux sortit une feuille de sa besace, et se remit à écrire. « Bah, il n’est pas aussi intéressant qu’il n’en a l’air! » pensa Don Patchole.
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La soirée se poursuivit, il y eut des rires, des chutes, des échauffourées. Lorsqu’il fut temps de partir, le vieux revint voir le jeune moine, et lui tendit une feuille. « Tiens, lis ça, et réfléchis à ce que tu m’as dit. Aussi, j’ai vu comment tu m’as regardé quand je ne t’ai pas répondu tout à l’heure. Ne te fie pas aux apparences, ça te jouera des tours. A plus gamin. ». Sur la feuille, étaient écrits ces mots :
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<pre>'''Boire le calice jusqu’à la lie'''
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Toi le glorieux ascète qui s’enorgueillit
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De ne pas succomber à la trivialité,
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Toi qui n’as jamais su pourquoi les gens d’ici
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Aiment, le soir venu, gaiement batifoler,
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Laisse-moi révéler à tes yeux étourdis
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Par la morne inertie qui remplit tes journées,
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La raison pour laquelle, alors que vient la nuit,
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Certains se plaisent à boire jusqu’à satiété.
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Il est des gens pour qui le chemin de la vie,
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N’arpentera jamais que les mêmes contrées.
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Ces gens-là ne seront jamais très loin du nid,
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Où naitront leurs petits, où leur parents sont nés.
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Ceux qui sont à la mine ont pour ciel un toit gris,
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Terminent les journées comme elles ont commencé,
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Ils ont comme horizon l’infinie galerie,
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Mais ils savent qu’  « au bout » ressemble à « à côté »
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Pour aider ces gens-là à rêver d’euphorie,
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Alors que lancine leur échine voutée,
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Rien n’est plus indiqué, lorsqu’enfin vient la nuit,
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Qu’une pinte remplie qui radie l’anxiété.
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Toi le glorieux ascète qui s’enorgueillit
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De n’avoir jamais dû t’enivrer à l’excès,
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N’accable pas les miens, laisse les vivre en paix :
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Tu n’as point bu le calice jusqu’à la lie.</pre>
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Patchole se rendit compte que l’alcool rendait son peuple libre des contraintes de leur dure vie. Il pensa que c’était à lui, qui avait été épargné par la mine, lui qui se plaisait dans ce qu’il faisait, de fournir à ces hommes et ces femmes les boissons qui les rendaient heureux. Sa soif de savoir assouvissait ses propres envies, mais lui, qu’avait-il à offrir ?
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Il s’écria « Tous au comptoir, je paye ma tournée, ce soir il faut boire, jusqu’à en gerber ! » L’appel de ce chant traditionnel Adaarion eut vite fait de gagner la salle à sa cause, et il passa une mémorable soirée.
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Le lendemain de cet épisode il décida de devenir éthyliste.
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{{\Ecrit}}
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[http://www.youtube.com/watch?v=Xd-jThRvlYI&feature=relmfu Musique accompagnatrice]
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{{Ecrit|Quand Don Patchole décida de partir pour Esperia}}
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Don Patchole referma le livre. Et de quatre. Quatre fois qu'il lisait le même livre. Certes, c'était son ouvrage long préféré, mais il y avait sûrement, ailleurs, un autre livre interessant! Tout ce qui l'interessait à l'observatoire, il l'avait lu. Quand il était lassé de lire, Don Patchole allait se promener dans Golvandaar, dans les endroits les plus peuplés, pour observer le comportement des gens. Il trouvait qu'il y avait peu d'écrits sur les liens sociaux entre les humains, à Golvandaar. Ca devait pourtant exister, un tel livre. Ailleurs. Ailleurs. Ce mot lui revenait de plus en plus souvent dans la tête, et s'associait immédiatement avec l'idée du nouveau monde.
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Don Patchole était lassé de Golvandaar, d'observer les mêmes étoiles à l'observatoire, de lire les mêmes livres! Ce qui l'amusait encore, c'était l'observation de ses pairs, car ils étaient en constante évolution. Mais il se rendait compte que bien que différents en caractère, les Adaarions étaient globalement tous semblables. Loyaux, travailleurs, fêtards. Il voulait voir d'autres personnes, il voulait atteindre l'horizon, qui semblait si différent! Il fallait prendre une décision.
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Il s'en référa à Arbitrio, pesa le contre, plia sous le poids du pour, et décida de partir. Lorsqu'il en parla au Patriarche, celui ci le mit en garde contre des dangers insoupçonnés. Bah, frilosité intrinsèque aux vieilles gens, il ne fallait pas l'écouter. C'était le troisième choix important auquel il était confronté. Le premier, c'était ses parents qui l'avaient fait. Il l'avaient envoyé à l'école, où il s'épanouissait, plutôt qu'à la mine où ses problèmes respiratoires l'aurait tué. Le deuxième, c'était lorsqu'il avait choisi son métier. Cela lui rapportait des piécettes, mais surtout, cela lui permettait de faire quelque chose de ses mains. Il y a dans l'activité manuelle une tranquilité qu'on ne retrouve pas dans l'activité constante de la réflexion. Ce troisième choix, ce serait aussi un bon choix. <br />Arbitrio se trompait rarement au moment de le guider.
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Il partit le surlendemain, le baluchon rempli d'affaires, le coeur rempli d'espoir. C'était peut-être le plus beau jour de sa vie. Il ne s'était jamais senti emprisonné à Golvandaar, mais c'est sur le chemin vers le nouveau monde qu'il comprit ce que voulait dire être "libre". Il était seul, n'avait aucune obligation, il marchait à son rythme, s'arrêtait lorsqu'il le voulait, passait par des routes inconnues qu'il n'avait pas prévu d'emprunter. Au monastère, il était libre de ses choix, oui, mais il restait dépendant de la volonté du patriarche. Il lui fallait copier un livre un jour où l'autre, bien qu'il était libre de choisir quand le faire. Là, sur la route, rien ne le contraignait. Il pouvait aller à la capitale, ou au Nord. Il décida d'aller au nouveau monde. C'était ça, décider de son destin.
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{{\Ecrit}}
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==Esperion==
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A venir
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=Personnages marquants=
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*'''Doomagon II''': Premier Patriarche que Don Patchole ne connut qu'en fin de vie. Il insuffla à Don Patchole son gout prononcé pour les sciences
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*'''Allistère VII''': Patriarche en fonction pendant la majorité du temps passé à Golvandaar, il est comme un second père pour Don Patchole
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*'''Ledgris''': Marchand d'esclave qui piéga Don Patchole en le faisant payer pour monter dans son dirigeable, prétextant qu'il était "le passeur vers le nouveau monde", avant de lui passer les fers.

Version actuelle datée du 25 septembre 2017 à 00:49


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     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille








Métier
Métier
Compléments





Fonction



Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Don_Patchole
Pseudo
Don-Patchole
Prénom IRL
Xavier
Âge IRL
18 ans



Informations Diverses



Caractéristiques

Description

Don Patchole est un jeune moine de Golvandaar au visage fin et imberbe, qui lui donne son air candide. Il partage avec sa mère la profondeur de ses yeux verts, mais sa tonsure ambrée est une singularité dans sa famille. Cette tête enfantine, malgrès ses 23 ans, repose sur un corps frêle mais résistant, prolongé en ses extrémités par des pieds agiles, et des mains habiles.

De bonne constitution, Don Patchole est un moine calme et apprécié de ses proches. Son éducation complète ainsi que sa culture abondante l'ont permis d'être d'une rationnalité à toute épreuve, d'éviter sans cesse les extrêmes, et tout ce qui s'y rapporte. De par son éducation monastique, il n'a jamais été obnubilé par l'argent. En effet, il considère que la richesse intellectuelle et spirituelle permet de se tenir à l'écart des méfaits de la pauvreté que sont la violence, l'addiction à l'alcool, les positions radicales.
Après des années d'éducation dans un climat de paix et de tolérance, Don Patchole manquait cruellement d'expérience quand aux dangers de la vie. Il savait, par les livres, qu'il existait dans le monde des gens malhonnêtes au point d'en être dangereux, mais il peinait à les reconnaitre, et ne savait pas comment réagir face à l'un d'entre eux. Dès le début de son périple vers Esperia, celà allait lui jouer des tours.

Aptitudes

Don Patchole a toujours montré un intérêt et un talent hors du commun pour les études, maîtrisant aussi bien la philosophie que l'astronomie, la langue que le calcul. Il possède une tête bien faite et bien pleine, et les petits moines trouvaient toujours en Don Patchole un conseil bienvenu, ou une aide salvatrice. Cependant, ces aptitudes ne sont pas utilisées au maximum de leurs capacités, par manque d'expérience. Par exemple, malgrès un vocabulaire conséquent et une diction satisfaisante, Don Patchole n'est pas, pour le moment, un bon orateur, car rares furent les occasions où il put s'exprimer devant une assamblée.

Don Patchole, après une prise de conscience soudaine sur l'importance de l'alcool pour les populations démunies, a aussi décidé de devenir Éthyliste, une profession dans laquelle il manque d'expérience, mais qu'il espère développer lors de son séjour en Esperia.

Enfin, Don Patchole a, au travers de l'observation de ses pairs et de la lecture d'écrits philosophiques, développé une science nouvelle sur laquelle aucun nom n'a encore été posé. Cependant, le jeune moine attendra d'être bien installé a Esperia avant de rédiger ses premiers écrits.

Inaptitudes

Si Don Patchole peut se vanter d'être érudit, la donne change lorsqu'il s'agit d'effectuer des tâches physiques. Contrairement au reste de sa famille, il n'a jamais connu la mine, et n'a jamais eu de bonne raison pour développer sa musculature. Il peut à peine soulever une arme, et déteste se battre.

Aussi, depuis tout petit, Don Patchole n'a jamais pu courir sur de longue distance, sans quoi sa respiration se bloquait, il toussait bruyamment, et parfois même tombait inconscient sur le sol de l'aire de jeu où ses camarades gambadaient gaiement.

Pour résumer, Don Patchole a tout dans la tête, et rien dans le corps, et répond donc parfaitement au stéréoptype de l'intellectuel chétif qui compense son manque de force physique par une bonne solidité mentale.

Histoire

L'histoire de Don Patchole est composée de plusieurs épisodes importants de sa vie, qui seront relatée ci dessous.

Avant Esperion

Musique accompagnatrice

Quand Patchole devint Don Patchole

Border2px.png

« Ecoute, on était d'accords, le p'tiot a 6 ans, ça fait v'là un an qu'il aurait dû partir! »
Le petit Patchole écoutait gravement ses parents discuter, en compagnie de ses trois frères. Son avenir se décidait ce jour là.
« J't'ai d'jà dit pourquoi qu'y faut l'envoyer à l'école. Il est l'plus malin le p'tiot, il a mieux à faire que d'se noircir les bronches dans les rameaux! Et pi, il est d'jà trop grand pour dormir avec nous, faut lui faire une couche pour qu'il puisse crêcher tout seul, mais on a pas d'place! L'argent qu'il va gagner on va d'voir l'utiliser pour agrandir la maison! Pi t'as pas vu? Depuis qu'il a arrêté l'sein, il faut toujours qu'on achète d'la bouffe en plus! Quand on était 5, on prenait deux laitues, et ça allait bien, mais comme il est là, faut en prendre une troisème! »

Patchole ne voulait pas partir. Mais il fallait reconnaitre que les arguments de sa mère faisaient du sens. La maison, le mode de vie de la famille était tout étudié pour une vie à 5. Lui, c'était le 6ème, l'enfant marginal.
« Mais j'laime ce marmot moi! C'est mon fils, c'est l'fruit d'mon sang! ». « S'il savait » se dit la mère.
Cet enfant, c'était le fruit d'une grande erreur qu'elle avait commise. Personne ne semblait se soucier de sa chevelure rousse, il paraissait que l'arrière grand père était roux aussi, « ça v'nait p'tet de là ». La mère, elle savait. Le môme ne grandissait pas comme les autres, il était moins robuste que son père, que ses frères. Il était mince et malin. Comme l'aristocrate qui était venu profiter de la détresse d'une femme dans le besoin. Il fallait qu'il parte, la mère ne supportait plus de voir son erreur matérialisée chaque jour devant elle. Et puis, si les autres remarquaient?.
« Moi aussi je l'aime, tout l'monde l'aime. Il passera nous voir des fois! Il a un grand futur ce p'tiot, soit pas égoiste! Moi j'crois qu'un jour il s'ra même dans les livres! »

Son père avait réussi à la garder à la maison un an de plus. Le petit aurait dû commencer l'école à 5 ans, l'âge minimum. C'était le plan initial, le père l'avait accepté autrefois, bien qu'avec regrets. Les Adaarions sont honnêtes et loyaux, ils doivent tenir leurs promesses. « Bon, c'est ok, j'irai voir l'patriarche demain après l'sermon. »
La maisonette se fit silencieuse, chacun luttant pour cacher sa peine. Patchole comprit que ce jour là, sa vie avait prit un premier tournant. Avait il eu le choix? Arbitrio avait guidé ses parents, mais lui? Bah, qu'est ce qu'il y connaissait d'arbitrio, à part ce qu'il avait entendu dans les sermons? Peut être qu'en allant à l'école, il comprendrait mieux.

Le lendemain, le sermon fini, Patchole alla voir le patriarche en compagnie de son père. Il devint un petit moine. Le moine Don Patchole.


Musique accompagnatrice

Quand Don Patchole décida de devenir éthyliste

Border2px.png

Don Patchole était dans la taverne pour son activité favorite. Il observait les villageois qui rentraient du travail, éreintés, et qui allaient noyer leurs soucis dans des pintes bien remplies. Il les regardait, prenait acte de leurs actions. Il aimait observer les étoiles à l’observatoire, oui, mais ce qu’il aimait le plus, c’était les humains. Les relations qu’ils tissaient entre eux, l’économie qui naissait de leurs besoins créaient un monde en perpétuelle évolution, et rendait leur étude plus passionante que jamais.

Don Patchole scrutait la salle. A droite, des bucherons riaient à pleines dents, se tapant fort sur le ventre, qu’ils remplissaient peu à peu. Au fond, près du comptoir, un groupe de jeunes gens avait l’air d’être là depuis un peu plus longtemps. L’alcool leur était monté à la tête : l’un d’eux se hissait difficilement sur une chaise dont le frêle piètement céda, et rappela l’heureux fêtard à la dure réalité des planches en bois dans la figure. Adossée au pilier, une jeune femme au corsage avenant finissait d’enivrer un jeune garçon.

Don Patchole détourna la tête, il n’était pas insensible aux charmes des femmes, mais il n’était pas question pour lui qu’il y succombe. Le jeune moine pouvait percevoir la bonhomie ambiante qui régnait dans la taverne, les sourires en provoquaient d’autres, les rires explosaient de part et d’autre de la salle, et à mesure que se vidaient les pintes des clients, leurs cœurs se remplissaient d’allégresse.

Pourtant, à ce moment-là, Patchole abhorrait encore l’alcool. Il en avait fait l’expérience, une fois. Il s’était réveillé le lendemain, étourdi, devant les sourires narquois de ses frères moines. « Tu te serais vu la nuit dernière ! » Il ne s’était pas vu, et avait fait des choses qu’il n’aurait jamais voulu faire. Pour lui, l’alcool lui avait retiré son libre arbitre, il avait été comme possédé. Le soir, à la taverne, il observait avec consternation les Adaarions perdre leurs capacités cognitives. Le spectable l’intriguait, l’intéressait, mais ne le réjouissait guère.

Ce soir-là, son état d’esprit était le même. Il aperçut un vieil homme vêtu d’un manteau de feutre qui griffonnait sur un bout de papier. Don Patchole s’approcha de l’homme, qui semblait érudit. Il voulait lui faire part de ses réflexions sur l’alcool. L’ancien l’écouta, sans un mot, et lorsque Don Patchole eut finit son plaidoyer pour la sobriété, le vieux sortit une feuille de sa besace, et se remit à écrire. « Bah, il n’est pas aussi intéressant qu’il n’en a l’air! » pensa Don Patchole.

La soirée se poursuivit, il y eut des rires, des chutes, des échauffourées. Lorsqu’il fut temps de partir, le vieux revint voir le jeune moine, et lui tendit une feuille. « Tiens, lis ça, et réfléchis à ce que tu m’as dit. Aussi, j’ai vu comment tu m’as regardé quand je ne t’ai pas répondu tout à l’heure. Ne te fie pas aux apparences, ça te jouera des tours. A plus gamin. ». Sur la feuille, étaient écrits ces mots :

'''Boire le calice jusqu’à la lie'''

Toi le glorieux ascète qui s’enorgueillit
De ne pas succomber à la trivialité,
Toi qui n’as jamais su pourquoi les gens d’ici
Aiment, le soir venu, gaiement batifoler,

Laisse-moi révéler à tes yeux étourdis
Par la morne inertie qui remplit tes journées,
La raison pour laquelle, alors que vient la nuit,
Certains se plaisent à boire jusqu’à satiété.

Il est des gens pour qui le chemin de la vie,
N’arpentera jamais que les mêmes contrées.
Ces gens-là ne seront jamais très loin du nid,
Où naitront leurs petits, où leur parents sont nés.

Ceux qui sont à la mine ont pour ciel un toit gris,
Terminent les journées comme elles ont commencé, 
Ils ont comme horizon l’infinie galerie, 
Mais ils savent qu’  « au bout » ressemble à « à côté »

Pour aider ces gens-là à rêver d’euphorie,
Alors que lancine leur échine voutée,
Rien n’est plus indiqué, lorsqu’enfin vient la nuit,
Qu’une pinte remplie qui radie l’anxiété.

Toi le glorieux ascète qui s’enorgueillit
De n’avoir jamais dû t’enivrer à l’excès,
N’accable pas les miens, laisse les vivre en paix :
Tu n’as point bu le calice jusqu’à la lie.

Patchole se rendit compte que l’alcool rendait son peuple libre des contraintes de leur dure vie. Il pensa que c’était à lui, qui avait été épargné par la mine, lui qui se plaisait dans ce qu’il faisait, de fournir à ces hommes et ces femmes les boissons qui les rendaient heureux. Sa soif de savoir assouvissait ses propres envies, mais lui, qu’avait-il à offrir ?

Il s’écria « Tous au comptoir, je paye ma tournée, ce soir il faut boire, jusqu’à en gerber ! » L’appel de ce chant traditionnel Adaarion eut vite fait de gagner la salle à sa cause, et il passa une mémorable soirée. Le lendemain de cet épisode il décida de devenir éthyliste.

Musique accompagnatrice

Quand Don Patchole décida de partir pour Esperia

Border2px.png

Don Patchole referma le livre. Et de quatre. Quatre fois qu'il lisait le même livre. Certes, c'était son ouvrage long préféré, mais il y avait sûrement, ailleurs, un autre livre interessant! Tout ce qui l'interessait à l'observatoire, il l'avait lu. Quand il était lassé de lire, Don Patchole allait se promener dans Golvandaar, dans les endroits les plus peuplés, pour observer le comportement des gens. Il trouvait qu'il y avait peu d'écrits sur les liens sociaux entre les humains, à Golvandaar. Ca devait pourtant exister, un tel livre. Ailleurs. Ailleurs. Ce mot lui revenait de plus en plus souvent dans la tête, et s'associait immédiatement avec l'idée du nouveau monde.

Don Patchole était lassé de Golvandaar, d'observer les mêmes étoiles à l'observatoire, de lire les mêmes livres! Ce qui l'amusait encore, c'était l'observation de ses pairs, car ils étaient en constante évolution. Mais il se rendait compte que bien que différents en caractère, les Adaarions étaient globalement tous semblables. Loyaux, travailleurs, fêtards. Il voulait voir d'autres personnes, il voulait atteindre l'horizon, qui semblait si différent! Il fallait prendre une décision.

Il s'en référa à Arbitrio, pesa le contre, plia sous le poids du pour, et décida de partir. Lorsqu'il en parla au Patriarche, celui ci le mit en garde contre des dangers insoupçonnés. Bah, frilosité intrinsèque aux vieilles gens, il ne fallait pas l'écouter. C'était le troisième choix important auquel il était confronté. Le premier, c'était ses parents qui l'avaient fait. Il l'avaient envoyé à l'école, où il s'épanouissait, plutôt qu'à la mine où ses problèmes respiratoires l'aurait tué. Le deuxième, c'était lorsqu'il avait choisi son métier. Cela lui rapportait des piécettes, mais surtout, cela lui permettait de faire quelque chose de ses mains. Il y a dans l'activité manuelle une tranquilité qu'on ne retrouve pas dans l'activité constante de la réflexion. Ce troisième choix, ce serait aussi un bon choix.
Arbitrio se trompait rarement au moment de le guider.

Il partit le surlendemain, le baluchon rempli d'affaires, le coeur rempli d'espoir. C'était peut-être le plus beau jour de sa vie. Il ne s'était jamais senti emprisonné à Golvandaar, mais c'est sur le chemin vers le nouveau monde qu'il comprit ce que voulait dire être "libre". Il était seul, n'avait aucune obligation, il marchait à son rythme, s'arrêtait lorsqu'il le voulait, passait par des routes inconnues qu'il n'avait pas prévu d'emprunter. Au monastère, il était libre de ses choix, oui, mais il restait dépendant de la volonté du patriarche. Il lui fallait copier un livre un jour où l'autre, bien qu'il était libre de choisir quand le faire. Là, sur la route, rien ne le contraignait. Il pouvait aller à la capitale, ou au Nord. Il décida d'aller au nouveau monde. C'était ça, décider de son destin.

Esperion

A venir

Personnages marquants

  • Doomagon II: Premier Patriarche que Don Patchole ne connut qu'en fin de vie. Il insuffla à Don Patchole son gout prononcé pour les sciences
  • Allistère VII: Patriarche en fonction pendant la majorité du temps passé à Golvandaar, il est comme un second père pour Don Patchole
  • Ledgris: Marchand d'esclave qui piéga Don Patchole en le faisant payer pour monter dans son dirigeable, prétextant qu'il était "le passeur vers le nouveau monde", avant de lui passer les fers.