Bac à sable 7

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Le Hlassem est une punition soumise à une demande spécifique auprès des maître du jeu selon le guide du criminel.

Le Hlassem est une forme de sanction de la diaspora qadjaride, son nom est tiré du récit religieux du Suru'karo.

Concept

Dimension sociale

Le Hlassem constitue une sanction très importante au sein de la diaspora qadjaride, celle qui est destinée aux plus hautes trahisons et constitue l’équivalent qadjaride de la mise à mort religieuse. C’est à la fois un exil irréversible et une mort sociale. Un Qadjaride ne peut ni adresser la parole à un homme soumis au Hlassem, ni le regarder, ni en parler, ni reconnaître son existence de quelque façon que ce soit. Marqué au fer rouge au cours d’une cérémonie spécifique, le Qadjaride soumis au Hlassem est ainsi condamné à ne pouvoir plus jamais compter sur les siens et à vivre toujours parmi les Kharedjis.

Voici quelques exemples de ce qui peut entraîner un Hlassem ou non:

  • Admir déteste Fatkar pour une sombre affaire de vision de l’avenir du clan, un soir il décide de le tuer : Admir est passible de Hlassem.
  • Hagir tabasse un kharedji pour protéger le clan. Jagad le dénonce aux autorités kharedjis et Hagir va se faire couper la main ou se faire tuer : Jagad est passible de Hlassem.
  • Polaloa enseigne depuis plusieurs semaines le Qadjaride au Prae Techoslav non-dosat, il est désormais capable d’à peu prêt le parler et surtout de le comprendre : Polaloa est passible de Hlassem
  • Urlandari explique depuis plusieurs mois à son ami kharedji non-dosat Lupin comment fonctionne le culte. Lupin se met à y croire et se revendique comme pratiquant du culte Qadjaride : Urlandari est passible de Hlassem.
  • Le clan prépare un incendie criminel pour couvrir l’évasion d’un phral emprisonné. Hartar qui a sa boutique se situant dans la zone planifiée pour le début du feu et n’aimant pas franchement le clan, décide de tout raconter à la garde : Hartar est passible de Hlassem.
  • Convaincu par les prêches d’un moine monachisme, Waktamir décide d’abandonner le Culte pour devenir Arbitré. Waktamir est parti en mauvais termes avec le clan et jure de le combattre une fois qu’il sera devenu Arbitré : Waktamir est passible de Hlassem.


  • Katatar déteste Yutafa qui est Sakâ'i et décide de tuer son Sakâ : Katatar peut être passible de Hlassem suivant le contexte et son souhait de se repentir.
  • Yutani est folle amoureuse de Arthur, un kharedji non-dosat et décide de tuer un de ses ennemis pour le protéger : Yutani peut être passible de Hlassem suivant le contexte et son souhait de se repentir.
  • Jagjit est un esprit rebelle qui n’écoute jamais les décisions du T’rin ni les décisions votées par le clan, il n’en fait qu’à sa tête : Jagjit peut éventuellement être sujet au Hlassem si son comportement devient dangereux, en attendant, il sera sûrement soumis au Lajj.
  • Jasleen est la Sabadhi de Keerat selon le rite du Sabadhita et se sont jurés la vérité, hors Jasleen ment de plus en plus et cache des choses à Keerat: Jasleen a forcément son souffle diminué et entraîne avec elle le souffle de Keerat. Une discussion est clairement nécessaire mais si Jasleen continue, elle peut être soumise au Hlassem pour sauver le souffle de Keerat.


  • Convaincu par les prêches d’un moine monachisme, Valafa décide d’abandonner le Culte pour devenir Arbitré. Valafa a toujours été inoffensif et semble vouloir vivre une nouvelle vie paisible sans divulguer les secrets du clan : Valafa n’est pas passible de Hlassem tant qu’il reste inoffensif.
  • Ithina n’est plus présente au clan ces derniers temps, elle manque les réunions et n’est jamais présente pour aider ses phrals. Pour cause: Elle s’occupe de son échoppe et passe la plupart de ses soirées avec ses amies kharedjies : Ithina n’est pas passible de Hlassem mais une discussion semble nécessaire et peut-être une exclusion temporaire du clan.
  • Ivres, Pama et Huzra se mettent à se battre aux poings et l’une d’elles finit par se casser quelque chose : Pama et Huzra ne sont pas passibles de Hlassem, tout au plus d’un Lajj.


Dimension religieuse

La peine a un caractère religieux important qui s’inspire largement de l’histoire de Hlass dans le récit religieux du Suru'karo. Le Souffle d’un Hlassem peut ainsi tout simplement quitter le cycle humain. Le Passeur, reconnaissant que le Souffle en question est corrompu, peut décider de le renvoyer vers un autre monde plutôt que vers le Dhanestan ou de l’exclure en dehors même du Beyn’Djayan comme il l’a fait pour Hlass. Un Souffle marqué de Hlassem ne pourra ainsi jamais retrouver le chemin vers le monde de Farahvani.

Le jugement Akhari

Le jugement appelé “Akhari” en Qadjaride est une procédure judiciaire propre aux clans Qadjaride et relativement uniformisé dans toutes les sous-cultures. Elle vise à déterminer la culpabilité du Qadjaride accusé pour un Hlassem spécifiquement.

Le Akhari se fait obligatoirement en la présence du Qadjaride accusé. Le maximum de Qadjaride sont conviés afin qu’ils puissent être témoins et que le jugement démontre d’un caractère universel.

Déroulement et fonctionnement du droit de parole

Avant le début de l’Akhari, le Telesmbod offre un lot de 2 à 10 bâtonnets à chaque Qadjarides présents. Que ce soit pour couper la parole, débattre ou accuser, chaque prises de paroles coûte un bâtonnet que l’on vient casser et brûler dans le feu du clan d’où est entrain de chauffer le tison de la marque du Hlassem. Aucun mot ne peut être prononcé avant que le bâtonnet ne soit dans le feu. Une fois la réserve personnelle de bâtonnets épuisée, il n’est plus possible pour un Qadjaride d’intervenir sans autorisation du T’rin. Le Qadjaride accusé de Hlassem n’est pas soumis à ce système et ne peut prendre la parole que sous autorisation du T’rin. La plupart des T’rin offre ainsi largement à l’accusé, l’occasion de se défendre et de contre-argumenter.

A la fin du jugement, si le T’rin reconnait le Qadjaride coupable, les cendre tièdes des bâtonnets utilisés, symbole des paroles et des accusations, sont étalés sur son corps. S'il est reconnu non-coupable, les cendres sont dispersées au vent.

Traditions annexes

Le Akhari est soumis à plusieurs règles culturelles importantes:

  • Tous les Qadjarides présents se doivent de délaisser les couleurs au profit d’une longue toge blanche. Cette tradition viserait à retirer le superflus et les ornements afin que seule la parole puisse être entendue et comprise. De plus, la tête et surtout la bouche doivent être découverts.
  • La veille de l’Akhari est un jour de silence pour tous les participants, accusés et spectateurs. Les mots se doivent d’être gardés et la parole est libérée une fois l’Akhari commencé. Les festivités, la musique ainsi que les réjouissances durant cette période sont en général mal vus.
  • Les tarnos peuvent être spectateur d’un Akhari mais ne peuvent y participer sans y être invités par le T’rin. De plus, les tarnos sont recouverts d’un long draps blanc les recouvrant totalement.
  • Les armes sont interdites dans la tente utilisée pour un Akhari. Cependant, un Qadjaride est désigné par le T’rin pour être “Akhafa”, c’est un honneur qui récompense la loyauté et la sagesse d’un Qadjaride. Celui-ci porte une lance Qadjaride richement ornée et symbole de justice. Bien qu’ayant un rôle de maintien de l’ordre dans le jugement, son rôle est très souvent seulement symbolique et se contentera principalement de menacer de sa lance le cou d’un Qadjaride ne respectant pas les règles de l’Akhari. L’Akhafa n’a pas le droit de prendre parole lors du jugement. Dans les clans particulièrement grands, il peut il y avoir plusieurs Akhafa. Celui-ci peut aussi se voir tatouer un point sous l’un des yeux en signe d’honneur que l’on appelle “Traces d’Akhafa”, ils peuvent être cumulés avec les traces du rapace du Sakâ’i et les traces du bhâra du Haramita.


Un Qadjaride ayant été Akhafa trois fois.

Déroulement du Hlassem

La marque universelle du Hlassem, reconnaissable pour tous les Qadjarides.


Le Hlassem fonctionne comme une parodie du Baro Yag, la cérémonie funéraire qadjaride. Une cérémonie du feu a lieu et le condamné est attaché devant le feu par l’Akhafa. Il est forcé au silence et bâillonné s' il refuse de se taire. Les membres du clan défilent et expriment ce qu’ils pensent de lui et pourquoi ils le condamnent. A l’issue de ces discours, quelques membres du clan déchirent ses vêtements et ornements pour ne laisser que des lambeaux sur lui.

Le tissu et les accessoires récupérés sont jetés dans le feu en offrande aux Ancêtres. L’Akhafa a pour rôle d’inscrire sur lui la marque du Hlassem. Le telemsbod fait souvent référence à la mise au ban de Hlass dans le récit religieux du Suru'karo à cette occasion. Chaque membre du clan se succède alors pour cracher sur l’individu. Une fois que chacun soit passé, l’Akhafa prononce la sentence finale en tournant le dos à l’individu et en le mentionnant à la troisième personne selon un discours connu de tous les Qadjarides qui ne varie que très peu:

“ Nous avons traité [...] comme un frère/une sœur et de par ses actes il/elle a rompu le serment qui liait son Souffle au nôtre. Dans le silence de son exil, il/elle porte le poids d’une condamnation irrévocable aux yeux de la communauté. Par ces mots et cette marque, il/elle est effacé de notre mémoire. Dans le silence de son exil, que pèse le fardeau de l'oubli. Par ces mots et cette marque, il/elle est mort avant la mort. Il/elle vit, sans vie, portant le sceau du sombre. ”

Le condamné est alors saisi par quelques individus et le chabbod. Il est conduit aux limites du clan et est envoyé vivre le restant de ses jours en exil.



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Variante de la Mort aux rats

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Ce remède est commun et peut être utilisé par tous les praticiens.

Attention, ce produit ne peut être utilisé sur une personne non-consentante sans l'accord et la surveillance d'un maître du jeu.

~ Le Fèravèque ~

Argile (objet)}}

Une poudre marron au goût amer et mauvais.
Informations générales
Procédé Poudre
Propriété(s)
  • Poison
Ingrédients



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Ingrédients :


    * Sept feuilles de rhubarbe (pour remplacer les feuilles de tomate) ;
    * Une quinzaine de noyaux de cerise (pour remplacer les pépins de pomme) ;
    * Quelques noyaux d’abricot (pour remplacer les pépins de pomme) ;

    - Neuf amanites tue-mouche ;
    - Huit bulbes de jacinthe ;

    - Dix unité de sucre,
    - Six unités de farine,
    - Six unités d’ail,
    - Cinq unités de poireaux,
    - Cinq unités de choux verts.




Recette :

I/ Dans un premier temps: extraire les noyaux de cerises et d'abricots, proprement. Broyer les noyaux avec l'absence de chair de fruit; dans le but de briser les noyaux, de les ouvrir. Ajouter par la suite des têtes d’amanite tue-mouches préférablement fraîches, afin de les écrabouiller dans un mortier. Casser les bulbes de jacinthe, en les coupant en deux. Après ceci, incorporer le tout dans un volume d’eau que l’on a préalablement distillée. Procéder à une distillation précise des miettes de noyaux, des morceaux juteux d’amanites, et des demies bulbes de jacinthe, en faisant une première décoction à température moyenne. Récolter les vapeurs obtenues, pour les re-diluer à nouveau, dans l'intention de jouer sur la concentration.

L'on devrait obtenir une huile souple, épargnée de tout résidus.

II/ Dans un second temps: sécher des plants de rhubarbe et des légumes près de flammes ardentes et puissantes (poireaux, choux verts) durant une bonne heure approximativement. Pendant ce temps-là, éplucher l’ail en retirant la pelure des gousses d’ails, puis, hacher en petits morceaux. [Une fois les composants bien secs] Effriter dans un bol la rhubarbe, le choux vert et les poireaux entiers, en les mélangeant au fur et à mesure, avec l’équivalent d’une cuillère à café d’huile fabriquée à l’étape précédente.

III/ Dans un troisième temps: ajouter les derniers ingrédients à la pâte visqueuse et granuleuse, en mêlant la farine et le sucre ensemble. Laisser le mélange se reposer dans un lieu à l'abri de la lumière et de l’humidité, jusqu’à l’obtention d’un changement de texture et de couleur: poudreux et marron.


Utilisation :
  • Éparpiller cette poudre aux rebords des ruelles.
  • Avec toute logique: dans les endroits où les rats sont susceptibles de se plairent et de se multiplier.
  • De préférence: saupoudrer les mets, les déchets alimentaires délaissé pour servir d’appât.



Effet(s) positif(s) : Un poison dédié spécifiquement aux rongeurs, ou dans d'autres cas, aux animaux de petite taille - tant qu’ils sont inférieurs à trois kilos. Son but premier est d'exterminer les nuisibles. Il peut aussi servir de repoussant.

Effet(s) négatif(s) : Toxicologie. Poison non létal pour l’homme, qui provoque une sévère intoxication si avalé : maux de tête, crampes et maux intestinales. À forte dose, comme toute chose, le poison peut montrer des complications communes, comme: coma, arrêt cardiaque, décès.