Histoire économique d'Esperia

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Cet écrit a été rédigé par Kaarlo, et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Histoire économique d'Esperia

Introduction

Dans cet ouvrage je tiens tout d'abord à citer les principales sources sur lesquelles je m'appuie. La première provient d'un article du Petit Esperia Numéro 2, daté de janvier 521 par Silnoë Loysto, joaillier et citoyen engagé aurpès de l'académie d’Esperia. La seconde source provient de la Chronologie Esperienne par Fabhrus de Kraanvik.

L'idée d'écrire cette œuvre provient directement de l'article de Silnoë Loysto, dont j'ai souhaité rendre justice en extrayant le texte brut d'une de ses pages oubliées dans d'anciens journaux que plus personne ne lit. Ce travail vise à remettre en ordre et à mettre en lumière ces archives précieuses témoignant d'une époque fondamentale pour comprendre l’évolution économique d’Esperia. En revisitant ces écrits, ce livre ambitionne de donner une voix nouvelle à une histoire trop souvent négligée pour que soient mieux comprises les dynamiques monétaires, sociales et politiques qui ont façonné cette cité jusqu'à nos jours et puisse celà inspirer nos politiques économiques présentes et futures.

Temps de la monaie primitive

Usage de monnaies diverses, on relate notamment des larves séchées servant d'unités d'échange pour les besoins courants, y compris pour des actions peu recommandables. La diversité monétaire traduit une phase précoce d'économie essentiellement basée sur le troc et des pratiques informelles.

Introduction de l'Esper

Création de la monnaie locale Esper par la Banque d'Esperia avec quatre valeurs de la plus basse à la plus haute valeur : fer, or, lapis, diamant. La frappe de ces pièces se fait exclusivement à la banque centrale locale, soulignant une tentative de centralisation économique et politique, bien que la circulation reste limitée à des échanges internes et à certains marchands.

Période de gestion bancaire

La Banque d'Esperia, sous contrôle initial du gouvernement, est rachetée en 512 par Gary Wes, ce qui introduit un contrôle privé et une oligarchie économique. Gary Wes est effectivement évoqué dans les Chronologies Esperiennes de Fabhrus de Kraanvik en tant que sénateur de Rivelame dans l’histoire d’Esperia. Il conserve également un rôle politique important en étant au consulat après avoir remplacé Vaea Esperanza au poste de Consul à l’économie. Ce double rôle montre qu’il est à la fois une figure de pouvoir économique (gestion et rachat de la Banque d’Esperia) et une figure influente au sein des institutions politiques locales. Sa position de sénateur souligne son appartenance à l’élite politique, ce qui lui confère une légitimité et une influence pour orienter les décisions économiques et politiques d’Esperia.

Cette double casquette accentue l’idée d’une classe dirigeante unifiée entre sphères politique et économique, où Gary Wes se présente comme un acteur central dans le maintien et l’organisation du contrôle sur la monnaie et l’économie d’Esperia. Plus tard, l'intervention d'une banque étrangère : la Banque d’Aados, pour la gestion des dettes gouvernementales, marque un tournant vers la dépendance à des pouvoirs économiques extérieurs. Cette période montre un système bancaire évoluant d'une autonomie locale à une influence étrangère croissante et des conflits d'intérêts internes.

==Effondrement et fuite== Lors de la fuite d’Esperia la première, les habitants perdent tout contrôle sur leur monnaie (l’Esper), ce qui est un traumatisme économique majeur. Cette perte symbolise l'effondrement du système monétaire traditionnel et la dislocation économique causée par des crises politiques et humaines.

Adoption de l’Épervie

Suite à son intégration dans la confédération de Epervies sous l'impulsion du diplomate Cassien Sulka, Esperia adopte la monnaie de l'archipel voisin, l’Épervie, avec trois valeurs principales (cuivre, argent, or). Cette monnaie est stable et reconnue mais indique clairement une perte de souveraineté monétaire, impliquant une intégration économique régionale forcée. Le contrôle monétaire centralisé est remplacé par une dépendance aux institutions économiques extérieures.

Voici les articles extraits de la Charte de la confédération des Epervies :

3. La Confédération des Epervies a pour monnaie l'épervie qui ne peut être frappée que sur l'île d'Agathe. L'épervie se décline en épervie de cuivre (1), d'argent (100) et d'or (1000).

4. Les îles membres s'engagent à ne pas frapper leur propre monnaie. La frappe de nouvelles épervies doit impérativement être approuvée par au moins deux tiers des îles membres.

5. Les îles membres s'engagent à ne pas instaurer de taxes sur les marchandises en provenance des autres îles membres.

Conclusion

Cette chronologie révèle une oscillation entre autonomie locale et dépendance externe, reflétée dans les différentes monnaies successives. L’Esper, tout en étant un symbole de richesse et d’organisation locale, n’a jamais véritablement pu s'imposer au reste de l'archipel car soumises aux oscillation variable de la politique Esperienne. Sa gestion au départ lié au gouvernement a été ensuite soumise à des influences privées et étrangères qui ont fini par miner son contrôle. On peut aussi retenir que la fuite et la perte de la monnaie locale représentent autant une rupture politique qu'économique, exacerbant la vulnérabilité structurelle d'Esperia face aux crises. La mise en place de l’Épervie souligne une adaptation pragmatique face à ces difficultés, mais aussi en contre partie la perte de pouvoir économique autonome au profit de la confédération.

Par Kaarlo Laïne, Novembre 525.