Hors RolePlay :
Un parchemin résistant, légèrement granuleux, plus long que large. Les bords supérieurs et inférieurs ont tendance à se replier.L'écriture est maîtrisée et subtilement arrondie, l'encre utilisée noire.
RolePlay :
Esperiens,
L'an 524 se conclut dans la douleur sur Esperia ainsi qu'à travers tout l'Archipel des Epervies, frappé en son cœur par la terrible catastrophe d'Agathe.
Les fumeroles émanant du volcan au large de la cité d'Agathe furent les premiers signes annonciateurs de la terrible série de séismes qui allait frapper l'Archipel. Agathe, la plus proche de l'épicentre de la catastrophe dut faire face aux pertes les plus tragiques avec la disparition de pas moins de deux des quartiers de la ville. Ces quartiers disparurent en quelques minutes, engloutis par les flots, causant la perte ou la ruines de nombreux habitants d'Agathe. Cette cité des plus singulières, fondée par les Vannier en 508, tient toujours bon. Elle constitue un véritable défi d'architecture reposant sur quelques rochers à peine. Du fait de cet emplacement atypique, Agathe connut bien d'autres épisodes du genre, par exemple en l'an 518 qui fut aussi celui de la perte de l'Ancienne Esperia.
La Brigade de Protection des Trésors, fondée par le Grand-Cap Abélart Poujet à Rivelle en 515, présente sur Polperro et sur Agathe fut la première à réagir en répandant la nouvelle à travers l'Archipel et notamment sur Esperia. Il faut remercier la miséricorde des Brigadiers, car la visite de leurs prédécesseurs sur l'île avait abouti à leur mise en esclavage une fois rendus à Solres dans des circonstances troubles. Leur avertissement fut bien utile car il nous permit de préparer la protection de la ville et de ses habitants dès le soir où les premières secousses furent ressenties au tout début du mois de novembre. Hélas, l'ouverture de profondes failles, des secousses récurrentes entrainèrent irrémédiablement la disparition du quartier de la Pointe d'Or fondé par Shirin Zhâal en son temps. Les Esperiens ne reculèrent pas devant le défi et entreprirent tout ce qu'il était possible de faire pour sauvegarder leur histoire. Dans les villes de Rivelle et Polperro, les dernières touchées par la catastrophe, les dégâts furent nettement moins importants et on ne compta qu'une poignée de disparus. Alcédine n'ayant pas été touchée, le Sénateur Oiva Erkki choisit de diriger tous les efforts de la Confédération des Epervies à la reconstruction d'Agathe et d'Esperia, ce qui mit un terme à la venue des engagés depuis l'Ancien Monde.
La belle cité d'Esperia fut quant à elle peu à peu rebâtie et les travaux touchent désormais à leur terme. Plus modeste que ce qu'elle était, notre ville est désormais plus sûre, protégée par deux bras de fleuve. Les plans furent offerts généréusement par Velma Lasague, l'intendante de la noble famille Rivelle et architecte de renom, au gouvernement de Lothaire Truffaut, ce dernier ayant déposé les autorités du Chapitre et la Régente Kyria Azari en septembre 524. Nos relations avec Alcédine sont bonnes et le commerce prospère, principalement grâce aux efforts de Kaarlo Laïne cet été et ceux du Cercle Austral d'Alvize Negocielli plus récemment. Enfin, il me tient à cœur de remercier l'équipage du Ressari, conduit par la Capitaine Da, pour leur sauvetage de mon ami le caboteur et l'"estafette" de Sauviake, Vorkja Ulfrfa. Enfin, Valentino di Valentine, le maître du chantier naval de Solres avait malencontreusement laissé sur Esperia son esclave en fuite, le champion Tertius. Fort heureusement, de braves Esperiens menés par Neil Kalina et le Capitaine Kalyn le capturèrent dans les marais au sud de notre ville et le ramenèrent sain et sauf à sa véritable propriétaire, Rayla la Sirène Borgne de Solres.
La réputation d'Esperia toute entière sort grandie de ces épisodes pourtant tumultueux. Le nouveau quartier aux toits verts offre des quais supplémentaires pour les navires venus de tout l'Archipel, on trouve même sur ce nouveau port des étals qui leur ont aimablement été réservés. Enfin, vous pouvez désormais trouver la nouvelle poste, où j'officie, sur le traditionnel quai des esclavagistes du Bourbier.
L'an 524 se conclut dans la douleur sur Esperia ainsi qu'à travers tout l'Archipel des Epervies, frappé en son cœur par la terrible catastrophe d'Agathe.
Les fumeroles émanant du volcan au large de la cité d'Agathe furent les premiers signes annonciateurs de la terrible série de séismes qui allait frapper l'Archipel. Agathe, la plus proche de l'épicentre de la catastrophe dut faire face aux pertes les plus tragiques avec la disparition de pas moins de deux des quartiers de la ville. Ces quartiers disparurent en quelques minutes, engloutis par les flots, causant la perte ou la ruines de nombreux habitants d'Agathe. Cette cité des plus singulières, fondée par les Vannier en 508, tient toujours bon. Elle constitue un véritable défi d'architecture reposant sur quelques rochers à peine. Du fait de cet emplacement atypique, Agathe connut bien d'autres épisodes du genre, par exemple en l'an 518 qui fut aussi celui de la perte de l'Ancienne Esperia.
La Brigade de Protection des Trésors, fondée par le Grand-Cap Abélart Poujet à Rivelle en 515, présente sur Polperro et sur Agathe fut la première à réagir en répandant la nouvelle à travers l'Archipel et notamment sur Esperia. Il faut remercier la miséricorde des Brigadiers, car la visite de leurs prédécesseurs sur l'île avait abouti à leur mise en esclavage une fois rendus à Solres dans des circonstances troubles. Leur avertissement fut bien utile car il nous permit de préparer la protection de la ville et de ses habitants dès le soir où les premières secousses furent ressenties au tout début du mois de novembre. Hélas, l'ouverture de profondes failles, des secousses récurrentes entrainèrent irrémédiablement la disparition du quartier de la Pointe d'Or fondé par Shirin Zhâal en son temps. Les Esperiens ne reculèrent pas devant le défi et entreprirent tout ce qu'il était possible de faire pour sauvegarder leur histoire. Dans les villes de Rivelle et Polperro, les dernières touchées par la catastrophe, les dégâts furent nettement moins importants et on ne compta qu'une poignée de disparus. Alcédine n'ayant pas été touchée, le Sénateur Oiva Erkki choisit de diriger tous les efforts de la Confédération des Epervies à la reconstruction d'Agathe et d'Esperia, ce qui mit un terme à la venue des engagés depuis l'Ancien Monde.
La belle cité d'Esperia fut quant à elle peu à peu rebâtie et les travaux touchent désormais à leur terme. Plus modeste que ce qu'elle était, notre ville est désormais plus sûre, protégée par deux bras de fleuve. Les plans furent offerts généréusement par Velma Lasague, l'intendante de la noble famille Rivelle et architecte de renom, au gouvernement de Lothaire Truffaut, ce dernier ayant déposé les autorités du Chapitre et la Régente Kyria Azari en septembre 524. Nos relations avec Alcédine sont bonnes et le commerce prospère, principalement grâce aux efforts de Kaarlo Laïne cet été et ceux du Cercle Austral d'Alvize Negocielli plus récemment. Enfin, il me tient à cœur de remercier l'équipage du Ressari, conduit par la Capitaine Da, pour leur sauvetage de mon ami le caboteur et l'"estafette" de Sauviake, Vorkja Ulfrfa. Enfin, Valentino di Valentine, le maître du chantier naval de Solres avait malencontreusement laissé sur Esperia son esclave en fuite, le champion Tertius. Fort heureusement, de braves Esperiens menés par Neil Kalina et le Capitaine Kalyn le capturèrent dans les marais au sud de notre ville et le ramenèrent sain et sauf à sa véritable propriétaire, Rayla la Sirène Borgne de Solres.
La réputation d'Esperia toute entière sort grandie de ces épisodes pourtant tumultueux. Le nouveau quartier aux toits verts offre des quais supplémentaires pour les navires venus de tout l'Archipel, on trouve même sur ce nouveau port des étals qui leur ont aimablement été réservés. Enfin, vous pouvez désormais trouver la nouvelle poste, où j'officie, sur le traditionnel quai des esclavagistes du Bourbier.
Estafette Sélène Onsillac,
À Esperia,
Le 2 décembre 524
À Esperia,
Le 2 décembre 524