Dara-Dara : Différence entre versions

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher
(Annulation des modifications 115079 de Zahara (discussion))
Balise : Annuler
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
= Concept =
 
= Concept =
  
Le dara-dara, apparu vraisemblablement aux alentours de la [[Formation_de_la_diaspora_qadjaride|seconde diaspora qadjaride]], est une tradition qadjaride très dépendante de la tradition du [[Mâsakajîvana]], qui se matérialise sous forme d’une fête aux accents horrifiques. En effet, le dara-dara a principalement pour but de divertir mais aussi de sensibiliser les Qadjarides face à la dangerosité du monde extérieur, celui hors d’un clan, et particulièrement le danger que peuvent parfois représenter les kharedjis.
+
Le dara-dara, apparu vraisemblablement aux alentours de la [[Formation_de_la_diaspora_qadjaride|seconde diaspora qadjaride]], est une tradition qadjaride qui se matérialise sous forme d’une fête aux accents horrifiques. En effet, le dara-dara a principalement pour but de divertir mais aussi de sensibiliser les qadjarides face à la dangerosité du monde extérieur, celui hors d’un clan, et particulièrement le danger que peut parfois représenter les kharedjis.
 
Le dara-dara est souvent fait à destination des [[tarnos]] mais il n’est pas rare que les adultes puissent le faire entre eux aussi.
 
Le dara-dara est souvent fait à destination des [[tarnos]] mais il n’est pas rare que les adultes puissent le faire entre eux aussi.
Des histoires réelles ou fictives teintés d'une forme d'horreur et suspens, mettant en scène des kharedjis dans un rôle antagonistes, sont racontées autour du feu durant la nuit, de préférence une nuit que l’on dit en Qadjaride “Ko'i snava nahim, ko'i chabga nahim”, à savoir “sans vent et sans étoile”. De façon à ce que les [[Culte_qadjaride#Les_Anc.C3.AAtres|ancêtres]] ne soient pas spectateurs de ce qui sera dit, ni même les [[Culte_qadjaride#Les_divinit.C3.A9s|divinités]].
+
Des histoires réelles ou fictives mettant l’accent sur une forme d’horreur et de suspens et mettant en scène des kharedjis dans un rôle antagonistes, sont racontées autours du feu durant la nuit, de préférence une nuit que l’on dit en qadjaride “Ko'i snava nahim, ko'i chabga nahim”, à savoir “sans vent et sans étoiles”. De façon à ce que les [[Culte_qadjaride#Les_Anc.C3.AAtres|ancêtres]] ne soient pas spectateurs de ce qui sera dit, ni même les [[Culte_qadjaride#Les_divinit.C3.A9s|divinités]]
  
 
= Déroulement =
 
= Déroulement =
  
Les Qadjarides du clan Les [[dosats]] n’étant cependant pas conviés , se réunissent dès le crépuscule pour partager un repas léger en attendant la nuit tombée. Le feu est alors allumé par le [[telesmbod]] bien qu’un Qadjaride de confiance ou qui mérite d’être mis en avant pour de bonnes actions peut aussi s’en charger.
+
Les qadjarides du clan -Les [[dosats]] n’étant cependant pas conviés à cette tradition-, se réunissent dès le crépuscule pour partager un repas léger en attendant la nuit tombée. Le feu est alors allumée par le [[telesmbod]] bien qu’un qadjaride de confiance ou qui mérite d’être mis en avant pour de bonnes actions peut aussi s’en charger.
  
Les Qadjarides s'assoient autour du feu et enfilent un masque à l’effigie d’un poisson ou d’une créature marine, réelle ou fictive. Dans le sens anti-horaire, les Qadjarides sont amenés tour à tour à conter une histoire horrifique ou difficile qui leur est arrivée avec un kharedji. Il n’est pas rare que certains inventent des passages pour servir l’horreur de l’histoire, quand elle n'est pas tout à fait inventée.
+
Les qadjarides s'assoient autour de ce feu et enfilent alors un masque à l’effigie d’un poisson ou d’une créature marine, réelle ou fictive. Dans le sens anti-horaire, les qadjarides sont ammenés tour à tour à conter une histoire horrifique ou difficile qui leur est arrivée avec un kharedji. Il n’est pas rare que certains qadjarides inventent des passages pour servir l’horreur de l’histoire, si ce n’est pas directement toute cette histoire qui n’est pas directement inventée.
De nombreux artifices peuvent être mis en place pour mieux captiver leur auditoire : le cas le plus connu est certainement l’usage des ombres qadjarides (équivalent aux ombres chinoises) afin d’illustrer le récit.
+
De nombreux artifices peuvent être mis en place pour mieux captiver leur auditoire: Le cas le plus connu est certainement l’usage des ombres qadjarides (équivalent aux ombres chinoises) afin d’illustrer l’histoire.
Le [[telesmbod]] prend toujours la parole en dernier et raconte quant à lui une histoire qui met en scène une divinité ou un ancêtre mettant à mal un kharedji. À ce moment, tous peuvent retirer leur masque pour le jeter au feu.
+
Le [[telesmbod]] prend toujours parole en dernier et raconte quant à lui une histoire mettant en scène une divinité ou un ancêtre mettant à mal un kharedji et à ce moment, tous peuvent retirer leurs masques et les faire brûler dans le feu.
 
Le [[madyam]] est souvent consommé durant toute la fête.
 
Le [[madyam]] est souvent consommé durant toute la fête.
  
= Cas spécifiques =
+
= Cas spéficiques =
  
[[Chorikave]] et [[Honarmides]]: Les [[Chorikaves]] et les [[Honarmides]] ont tendance à porter un masque représentant un [[kharedji]] qu’ils n’aiment pas, de façon détournée et caricaturée, dans le cadre du [[Mâsakajîvana]].
+
[[Chorikave]] et [[Honarmides]]: Les [[chorikaves]] et les [[honarmides]] ont tendance à plutôt porter un masque représentant un [[kharedji]] qu’ils n’aiment pas, de façon détourné et caricaturé.
  
Angastin : Parmi les Angastins, le dara-dara est un passage obligatoire et, bien que très souvent festif et amusant malgré son fond d’horreur, il n’en est rien chez les Angastins qui ne boivent que modérément le madyam à la fin de la cérémonie et racontent tous de vraies histoires dans le but de choquer et de sensibiliser les plus jeunes sur les dangers du monde extérieur. Leurs masques ne sont pas brûlés mais conservés par le telesmbod, ils peuvent aussi être réutilisés dans le cadre du [[Mâsakajîvana]]."
+
Angastin: Parmis les angastins, le dara-dara est un passage obligatoire et bien que très souvent festif et amusant malgré son fond d’horreur, il n’en est rien chez les angastins qui ne boivent que modérément le madyam qu’à la fin de la cérémonie et racontent tous de vraies histoires dans le but de choquer et de sensibiliser les plus jeunes sur les dangers du monde extérieur. Leurs masques ne sont pas brûlés mais conservés par le telesmbod."

Version actuelle datée du 18 mai 2024 à 22:50

Concept

Le dara-dara, apparu vraisemblablement aux alentours de la seconde diaspora qadjaride, est une tradition qadjaride qui se matérialise sous forme d’une fête aux accents horrifiques. En effet, le dara-dara a principalement pour but de divertir mais aussi de sensibiliser les qadjarides face à la dangerosité du monde extérieur, celui hors d’un clan, et particulièrement le danger que peut parfois représenter les kharedjis. Le dara-dara est souvent fait à destination des tarnos mais il n’est pas rare que les adultes puissent le faire entre eux aussi. Des histoires réelles ou fictives mettant l’accent sur une forme d’horreur et de suspens et mettant en scène des kharedjis dans un rôle antagonistes, sont racontées autours du feu durant la nuit, de préférence une nuit que l’on dit en qadjaride “Ko'i snava nahim, ko'i chabga nahim”, à savoir “sans vent et sans étoiles”. De façon à ce que les ancêtres ne soient pas spectateurs de ce qui sera dit, ni même les divinités

Déroulement

Les qadjarides du clan -Les dosats n’étant cependant pas conviés à cette tradition-, se réunissent dès le crépuscule pour partager un repas léger en attendant la nuit tombée. Le feu est alors allumée par le telesmbod bien qu’un qadjaride de confiance ou qui mérite d’être mis en avant pour de bonnes actions peut aussi s’en charger.

Les qadjarides s'assoient autour de ce feu et enfilent alors un masque à l’effigie d’un poisson ou d’une créature marine, réelle ou fictive. Dans le sens anti-horaire, les qadjarides sont ammenés tour à tour à conter une histoire horrifique ou difficile qui leur est arrivée avec un kharedji. Il n’est pas rare que certains qadjarides inventent des passages pour servir l’horreur de l’histoire, si ce n’est pas directement toute cette histoire qui n’est pas directement inventée. De nombreux artifices peuvent être mis en place pour mieux captiver leur auditoire: Le cas le plus connu est certainement l’usage des ombres qadjarides (équivalent aux ombres chinoises) afin d’illustrer l’histoire. Le telesmbod prend toujours parole en dernier et raconte quant à lui une histoire mettant en scène une divinité ou un ancêtre mettant à mal un kharedji et à ce moment, tous peuvent retirer leurs masques et les faire brûler dans le feu. Le madyam est souvent consommé durant toute la fête.

Cas spéficiques

Chorikave et Honarmides: Les chorikaves et les honarmides ont tendance à plutôt porter un masque représentant un kharedji qu’ils n’aiment pas, de façon détourné et caricaturé.

Angastin: Parmis les angastins, le dara-dara est un passage obligatoire et bien que très souvent festif et amusant malgré son fond d’horreur, il n’en est rien chez les angastins qui ne boivent que modérément le madyam qu’à la fin de la cérémonie et racontent tous de vraies histoires dans le but de choquer et de sensibiliser les plus jeunes sur les dangers du monde extérieur. Leurs masques ne sont pas brûlés mais conservés par le telesmbod."